dimanche 9 décembre 2007

Mon évolution, comme partisan

La semaine a été tranquille dans la LNH. Toujours pas de transaction, pas de coup d’éclat et le Canadien qui connaît des difficultés. Alors, j’ai pensé me livrer à vous, cette semaine. Et oui, je vais vous parler de moi. Alors, les plus curieux vont rester, mais les autres ont déjà arrêté de me lire. Ils ont tords pourtant. Je ne vais pas vous parler de mes couleurs préférées ou de mon plat favori, mais plutôt de mon évolution en tant que fan de hockey.

Il y a un peu plus de 8 ans, quand j’ai commencé à fréquenter la femme qui partage ma vie présentement, j’avais décroché du hockey. La raison était simple, le Canadien connaissait ses pires années. La grande période noire qui a suivit les départs de Roy, Turgeon, Damphousse et Recchi. Je n’écoutais presque plus le hockey à ce moment là, si ce n’est que quelques matchs ici et là. Ma blonde était heureuse, elle venait de mettre la main sur un gars qui n’écoute pas vraiment le hockey, donc qui n’allait pas monopoliser ses samedis soirs par la soirée du hockey avec Claude Quesneville. Un gros plus quoi. Pauvre elle, si elle avait su que c’était une supercherie qui allait disparaître 2 ou 3 ans après notre rencontre, elle aurait peut-être fuit à tout vitesse.

C’est effectivement ce qui s’est produit. Non, elle n’a pas pris la fuite, j’avais d’autres qualités et d’autres arguments convainquant pour la garder vous savez. Mais, je me suis remis au hockey. Les principaux responsables sont Michel Therrien, Guy Carbonneau, André Savard et un certain José Théodore. Surprenant le dernier, mais soyons honnête, Théo a ramener plusieurs amateurs de Montréal au Centre Bell et à Claude Quesneville. Malheureusement, surtout pour José, ça s’est mal terminé.

Mais revenons à moi. En 2002, le Canadien font les séries pour la première fois depuis belle lurette. C’est non sans difficulté qu’ils éliminent les Bruins pourtant premier dans l’Est. Je redeviens l’enfant qui s’exclame devant les victoires de son équipe. J’ai des frissons de voir les gens célébrer la victoire de leur équipe. Pourtant ce n’est qu’en première ronde. Sauf qu’avec la joie pour la victoire vient aussi la frustration dans la défaite. C’est mon côté « Dark Side » que ma blonde allait bientôt découvrir. Après une défaite dans la série contre les Hurricane dans la 2e ronde, ma blonde entre de travaillé et s’assoit à mes côtés. Devant ma face d’air bête où la déception se lit très très bien sur mon vissage. Elle tente de me remonter le moral. Mauvaise idée. Elle tente un faible: « Ils vont se reprendre et gagner la prochaine ». Vous n’avez pas idée à quel point j’ai pu lui lancer un regard noir. Tout en ajoutant de façon très bête : « Est-ce qu’il y a d’autre niaiseries que tu veux me dire?! » La soirée a été très longue puisque j’ai eu cette aire là toute la soirée. Ce que je peux être désagréable. Autant je suis en extase, de bonne humeur, drôle quand on gagne, autant je suis bête, de mauvaise humeur et méchant quand on perd. C’est le partisan que j’ai été jusqu’à l’an dernier je dirais. Et non, ma blonde ne m’a pas quitté pour autant. Les arguments dont je parlais un peu plus haut devaient être très convaincants.

Depuis l’an dernier, je me suis calmé… un peu. Je m’en fais toujours pour mon équipe et j’ai de la misère à accepter la défaite. Sauf que j’essaye de passer à autre chose un peu plus rapidement. Par exemple, l’an dernier, après la défaite crève cœur lors du dernier match contre les Leafs, ce qui privait le Canadien d’une place en série, ma conjointe a eu droit à une soirée plus agréable que lors de la défaite contre les Canes, 5 ans plu tôt. Comme quoi on évolue, même comme fan de hockey. Oh j’étais déçu et frustré par cette élimination, mais j’ai eu besoin d’une petite demie heure tout au plus pour m’en remettre. Pas mal hein? Ceux qui ne s’intéressent pas vraiment au hockey ou pas autant que moi, trouve déjà que c’est trop. « Ce n’est que du hockey! » me diront-ils. C’est vrai, sauf que pour moi c’est une passion. Une passion qui a eu ses hauts et ses bas depuis que je regarde ce sport, mais qui a repris depuis 5 ans et qui ne semble pas vouloir s’essouffler. Elle évolue, comme je disais, mais elle reste là. J’aimerais moins m’en faire des fois quand j’écoute le hockey, ce serait meilleur pour mon cœur, mais en même temps j’éprouve une certaine fierté d’être aussi passionné. Pour ceux qui trouvent que je prends trop ça à cœur, je vous suggère de remplacer le hockey par quelque chose que vous aimez beaucoup, une véritable passion. Je suis convaincu que vous trouverez des comportements similaires aux miens. Même que ma petite demie heure de tantôt sera bien minime comparé à certains d’entre vous. Ça semble toujours ridicule quand c’est quelque chose qui ne nous intéresse pas, mais quand ça nous touche, quand ça de l’importance pour nous, c’est bien différent.

Pour ma part, je n’ai pas l’intention d’arrêter de « tripper » hockey. Peut-être y aller un peu plus mollo, ne serait-ce que pour ma santé. Et même si le Canadien m’amène plus de déception présentement, qu’ils me font rager devant mon écran et que j’ai même l’impression de perdre mes soirées à les regarder, je reviens quand même. Je suis une vraie femme, je suis comme la mienne. C’est vrai! Malgré toutes mes sautes d’humeur, elle me revient toujours. Que voulez-vous, je suis si exceptionnel.

Bonne semaine et à la semaine prochaine!

dimanche 2 décembre 2007

Une grosse rencontre, peu de changement

Cette semaine, les gros bonnets de la LNH se rencontraient pour discuter. La réunion des gouverneurs qu’on appelle. Au menu, entre autres, le calendrier, la baisse du nombre de but et les transactions. Vous avez remarqué que rien n’est ressorti sur l’arbitrage alors que plusieurs s’accordent pour dire qu’il y a un petit relâchement de ce côté. Mais, je vous en ai parlé la semaine dernière, alors, passons à autres choses. Revenons plutôt sur les trois éléments qui ont été abordés.

Durant cette rencontre, les gouverneurs ont décidé de revenir à l’ancien calendrier. Donc, fini les 8 rencontres contre les équipes de notre divisions et on pourra désormais voir toutes les équipes à chaque saison. Il est désolant d’apprendre que Calgary, Edmonton et Vancouver pourront voir, cette année, pour la première fois, Sidney Crosby alors que ce dernier en est à sa 3e saison. On peut se réjouir qu’une telle situation ne se répètera plus avec les modifications aux calendriers. Les dirigeants ont finalement compris qu’il ne réussirait pas à créer une rivalité entre Détroit et Columbus même si les deux équipes s’affrontaient 82 fois dans une saison. Il n’avait qu’à lire mon blogue l’an dernier pour le savoir. On ne créé pas une rivalité juste parce qu’on affronte la même équipe 8 fois. Ils faut des éléments déclencheurs, il faut que les deux équipes s’haïssent un peu et il faut que la compétition soit à sont plus haut niveau aussi. Bref, une rivalité prend rarement forme pendant la saison régulière. Mais bon, arrêtons de chialer puisqu’ils ont pris la bonne décision. Le seul changement en fait durant cette réunion.

Brian Burke, le grand patron des Ducks, avait lancé l’idée de faire des modifications à la convention pour faciliter les échanges dans la LNH. Il proposait que les équipes puissent payer une partie du salaire d’un joueur transigé. Rendons nous à l’évidence, avec le système économique actuel dans la LNH, il est pratiquement impossible de transiger. D’ailleurs, depuis le retour de la LNH il y a 3 ans, nommez moi une transaction contenant des joueurs importants et qui s’est produite dans les premiers mois de la saison. Vous savez une vraie transaction qui a de l’impact et qui n’arrive pas juste dans la période de la date limite des transactions. De mémoire, je n’ai que celle qui a envoyé Joe Thornton à San José et on dit que c’est une des pires transactions de l’histoire de la ligue. Ça n’encourage pas trop les directeurs gérants à bouger. Certains diront que c’est de la faute des DG eux-mêmes s’ils ont encore donné des trop gros contrats et qu’ils se sont rendus à la limite du plafond salariale. C’est en grande partie vraie, ces derniers ont encore tirer sur l’élastique jusqu’au maximum ou presque. La hausse du plafond salarial qu’on prévoit pour l'an prochain n’aidera pas trop. Sauf que des transactions, c’est toujours intéressant à voir et ça augmente l’intérêt des partisans. On aurait pu essayer de trouver une solution pour en voir un peu plus. Si la seule façon d’améliore son équipe c’est les joueurs autonomes et le repêchage, ça pourrait devenir un peu ennuyant.

Puis, on s’inquiète un peu du nombre de but qui baisse cette année. On se réconforte un peu en se disant que le spectacle est encore bon. Pourtant il existe encore des matchs somnifères. Des matchs ennuyants, moins de but, il n’y a sûrement aucun lien avec l’arbitrage qui se relâche. Si on marquait plus de but il y a 3 ans, c’est qu’on ne tolérait rien chez les arbitres, donc les joueurs se faisait moins accrocher et en plus il y avait plus d’avantage numérique. C’est déjà un indice. Il faut aussi accepter quelques petits trucs comme amateurs ou comme observateur. D’abord, les gardiens sont de plus en plus bons; on a amélioré beaucoup la qualité de ce côté. Ensuite, les entraîneurs veulent gagner et si on a moins de talents on va se pencher du côté de la défensive. Il y a toujours un moyen de s’améliorer en défensive peu importe les modifications de règlements. Ce serait bien si les entraîneurs pouvaient se forcer autant sur l’offensive. Malheureusement, l’offensive est toujours un peu plus difficile à enseigner. Le talent brut ne s’apprend pas en entraînement. Kovalev ne peut pas montrer comment manier la rondelle à Kostopoulos. D’un autre côté il faut aussi accepter que le jeu défensif fait parti du hockey. Je suis d’accord pour dire qu’il faut un bon mélange des deux, mais tout comme il ne faut pas tout mettre sur la défensive il ne faut pas non plus uniquement penser à l’offensive. Il est faut de dire qu’on regarde le hockey que pour les buts. C’est certes une partie importante de ce sport, mais c’est aussi beaucoup plus que ça. Et dans ce beaucoup, il y a le jeu défensif. Malgré tout, il y avait des raisons de se pencher sur la baisse de but. Personne ne veut revenir au hockey du temps avant lock-out. Il faut donc redresser la situation avant qu’elle empire. Je n’ai pas nécessairement la solution, mais je crois qu’on devrait d’abord regarder du côté de l’arbitrage. Ce serait déjà une bonne idée; sans nécessairement augmenter de beaucoup le nombre de but, il y aurait déjà une amélioration au niveau du spectacle. Ensuite, il y a quelques idées qui ont été lancer, mais aucunes ne risque de se produire selon moi. Il y a les dimensions de patinoires qui pourraient donner plus d’espace, mais les propriétaires n’accepteront jamais de perdre des places dans les estrades; vous touchez à leurs poches, alors oubliez ça. Puis on parle de diminuer le nombre de joueurs en uniforme; donc moins de dilution de talent en plus de l’élément fatigue qui entre en ligne de compte. Cette fois, c’est l’association des joueurs qui va crier. La seule idée qui aurait peut-être une chance, c’est celle qui propose qu’une pénalité devrait être servit jusqu’au bout qu’il y ait but ou pas. C’est étrange que celle-ci n’est pas encore passé puisque c’était ainsi que ça se passait avant. Et là ma mémoire me fait défaut car je ne me souviens plus si c’est à cause des Canadiens des années 70 ou des Oilers dans les années 80 qu’on a modifié ce règlement. Peu importe, car on devrait revenir à comme c’était avant. Certains vont jusqu’à dire qu’on ne devrait pas donnée le droit, à l’équipe qui se défend en infériorité numérique, de dégager. Je trouve le tout un peu dur, mais il est vrai qu’il est bizarre de donner un avantage à une équipe punie. Ces deux modifications pourraient aider pour le nombre de but, mais je ne suis pas sûr que le spectacle s’améliorerait pour autant. Bref, beaucoup de solutions, mais on ne semble pas bouger du côté de la LNH. Si au moins on pouvait compter sur eux pour au minimum revenir à l’arbitrage d’il y a 3 ans.

Un petit mot sur nos Canadiens
Triste spectacle hier alors que nos Glorieux ont bousillé une avance de 3 buts en 3e période pour finalement perdre en tir de barrage. L’équipe connaît des moments plus difficiles et les critiques et la panique revient donc au front. Les « experts » sont fiers de sortir leur « je vous l’avait dit ». Ils ne sont pas contents parce qu’ils souhaitent du malheurs aux Canadiens, mais ils sont fiers de voir qu’ils ont raisons. Ils n’ont pourtant pas étaler leur étonnement en début de saison alors que l’équipe jouait bien, pas juste gagner là, mais bien jouer. Ils préféraient dire qu’ils attendaient voir si la situation allait durer. Comme ils sont de mauvaise foie. Et bien, je ferai comme eux moi. À la différence que je vous avouerai que l’équipe joue mal présentement et même comme une équipe qui ne veut pas faire les séries. Mais je crois encore sincèrement aux chances du Canadien de faire les séries cette année. Il est vrai que nous n’avons pas toutes les ressources et qu’on n’aura besoin d’aide, mais je crois que plusieurs solutions se retrouve déjà dans le vestiaire. Nous ne sommes pas la seule équipe qui a des difficultés. En fait, des 8 équipes qui font les séries actuellement, seul 3 formations peuvent dire que tout beigne dans l’huile : les Bruins, les Devils et les Rangers. Parce que pour les Sénateurs, les Hurricanes, les Flyers, les Islanders et les Canadiens on ne peut pas dire que tout va bien, au contraire. Avec un classement aussi serré, bien malin est celui qui peut prédire qui sera des séries et qui en sera exclu avec certitude. Le Canadien n’est pas une exception.

À la semaine prochaine!

dimanche 25 novembre 2007

L’arbitrage : un débat éternel

J’ai reçu la semaine dernière une demande spéciale par courriel. Tonton Alain voulait que je traite de l’arbitrage. Vous voyez que dans la famille on a le sens de la nouvelle, puisque l’arbitrage a fait jaser cette semaine, particulièrement dans le match de vendredi entre le Canadien et les Sabres. Sans rien enlever à mon cher oncle, il faut dire que l’arbitrage dans la LNH fait parler d’elle chaque année. Mais, rendons lui ce qui lui revient; le timing était excellent.

Sur ce blogue, l’an dernier, j’avais fait part de mon désaccord sur certaines facettes de l’arbitrage. Rien n’a changé. Pas que je m’attendais que mon commentaire se rendre jusqu’aux oreilles de Stephen Walcom ou de Gary Bettman, mais non seulement il n’y a pas d’amélioration, mais ça semble se détériorer avec le temps. Oh je commence à me faire à l’idée qu’un joueur ne peut pas effleurer aussi légèrement soit-il le bras, la hanche ou le bâton d’un adversaire. Qu’un joueur soit punit parce qu’il lance la rondelle chez les spectateur, mais on ne dit rien quand ça se produit en zone neutre ou adverse me décourage encore (je ne trouve pas que ça mérite une pénalité). Et je trouve encore ridicule la punition pour cinglé lorsqu’on brise le bâton de son adversaire. Je ne suis toujours pas d’accord avec ces règlements, mais je m’y fait et je vies avec. Sauf qu’on commence à laisser passer des infractions plus flagrantes chez nos amis zébrés. Je parle d’accrochage évident ou d’obstruction tout aussi flagrant. J’accepte qu’on sévisse sur les accrochages qui en sont plus ou moins (bâton à la hanche), mais si on laisse passer celles qui sautent aux yeux, ça ne tient plus. Quel est le message qu’on lance aux joueurs? Vous ne pouvez pas effleurer votre adversaire avec votre hockey, mais le faire chuter sur la patinoire, ça peut être tolérer. Complètement illogique! Suis-je en train de parler de logique et d’arbitrage moi?

Bon, j’exagère un peu. La LNH a fait des progrès même si je trouve qu’il y a place à l’amélioration. Sauf qu’on doit demeurer prudent si on ne veut pas reculer en arrière de 3-4 ans. Tout le travaille qu’on a fait en étant sévère, trop parfois, pourrait être effacer en peu de temps. Une mauvaise habitude ça se reprend vite lorsqu’on nous en donne l’occasion. Les joueurs sortaient de moins en moins le crochet puisqu’on savait que même si on touchait presque pas l’adversaire on allait être punit. Sauf que s’ils s’en sortent en accrochant de façon flagrante, l’habitude pourrait bien revenir. Il serait dommage que l’on ait eu à subir toutes ces pénalités pour en revenir au hockey avant lock-out. C’est ce qui risque de se produire si les hommes en chandail rayés ne se démêlent pas.

Parce qu’ils sont mêler et les joueurs et les organisations le sont aussi. On ne sait plus ce qui est acceptable et ce qui ne l’est pas. Komisarek était sûr d’avoir fait le bon jeu vendredi en harponnant la rondelle d’abord, mais on lui a donné une pénalité qui a coûté le match à son équipe. Dur de garder son calme dans ces moments. Effectivement, l’arbitrage nous achale plus lorsqu’on perd; ce qui est le cas pour le Canadien présentement. Sauf que le problème est général et il est là depuis le début de la saison. On appelle des pénalités qui n’en sont pas, on en laisse passer et on a un sérieux problème à gérer les contacts avec les gardiens de but. De tous les problèmes sur l’arbitrage, ce dernier est sûrement le plus fréquent. On accepte des buts qui ne devraient pas l’être et on en refuse des bons. J’ai vu dans un match Sens-Leafs deux buts avec deux contacts semblables avec le gardien. Et quand je dis semblables, je dis presque identiques, un joueur qui fonce au filet, le gardien fait l’arrêt, le joueur rentre légèrement en contact avec le gardien, l’autre joueur saisit le retour et marque. Deux fois le même jeu, mais deux décisions différentes. Un but refusé et un accepté. Pas facile de savoir ce qui est légal et ce qui ne l’est pas. Dans un autre match, j’ai vu le but le plus stupide de ma vie. Marc-André Fleury avait un joueur des Devils assit sur lui dans le fond du filet, puis un joueur des Devils a finalement trouvé la rondelle pour la mettre dans le filet. Et bien sachez mes amis que ce but a été accepté. La raison, le défenseur des Pingouins avait poussé le joueur sur son gardien. Après reprise, le joueur a bel et bien été poussé, mais on est loin d’un double échec ou d’une mise en échec, le joueur fait son boulot en tentant d’enlever l’attaquant de devant le but, mais ce dernier tient à continuer son mouvement vers le filet et se retrouve sur le gardien. En aucun moment, le joueur des Devils tente d’éviter le contact, au contraire. On a arrêté de donner des pénalités pour obstruction sur le gardien lorsqu’on poussait le joueur parce que les défenseurs faisaient par exprès pour que leur adversaire soit punit. Sauf qu’en ne sévissant jamais, le phénomène contraire se produit et les attaquant s’amène à toute vitesse sachant qu’il ne seront pas punit parce qu’un défenseur tentera de les stopper et le contact les poussera sur le gardien et on n’appelle jamais de pénalité dans ces cas là. Voyez qu’on ne gagne jamais lorsqu’on applique des règlements par des automatismes. Avant on avait un demi patin dans le demi-cercle et le but ne comptait pas et maintenant il n’y a pas de pénalité lorsqu’il y a contact avec le défenseur. Pas de danger qu’on laisse l’arbitre se servir de son jugement, ce serait bien trop dangereux. En fait, on a privé tellement les officiel de leur jugement pendant un match de hockey qu’ils ne sauraient même plus comment s’en servir.

Voilà bien des critiques et biens des problèmes. Plusieurs personnes influentes lances des idées, des solutions, mais on ne semble pas écouter plus qu’il faut chez les officiels. Voilà un autre problème, on refuse de prendre le blâme quel qu’il soit chez les arbitres. Monsieur Walkom préfère régler ça à l’interne. Surtout ne pas avouer publiquement que ses officiels ont de la difficulté depuis le début de la saison. Tout est toujours question d’interprétation. De toute façon, Mario Lemieux a crié pendant 10ans pour qu’on améliore l’arbitrage et on ne l’a pas écouté. On a attendu d’en arrivé à un arrêt de travaille. Espérons qu’on ne se rende pas là et surtout espérons qu’on ne revienne pas à l’ancien arbitrage. Croisons-nous les doigts.

À la semaine prochaine!

dimanche 18 novembre 2007

Le respect : quand le débat est mal orienté

Le mot respect est devenu au fil des semaines un mot très à la mode dans le milieu du hockey. On en parle beaucoup depuis le coup sur Bergeron, les différents coups salauds portés à travers la LNH et aussi l’histoire de Avery et Jason Blake. En fait, on en parle un peu trop à mon avis. Le respect est une valeur partagée par une bonne majorité de gens, mais à force de sur utiliser le terme, il en vient à perdre tout son sens. Que de philosophie pour débuter cette chronique.

Ne vous méprenez pas, le respect fait bel et bien parti des valeurs que je transmettrai à mes enfants, un jour. Mais, il ne m’est jamais venu à l’esprit que c’est par le hockey que j’allais leur enseigner. Ce sport, en est un de compétition où il y a des contacts physiques et où même les bagarres sont permises. Rendons nous à l’évidence, le hockey est un sport violent. Ce n’est pas que ça, mais c’est certes un élément important de cette discipline. Alors quand on me parle de manque de respect à travers la LNH, je décroche. On peut bien respecter le talent de l’adversaire, mais de là à respecter l’adversaire lui-même, je ne crois pas. C’est un adversaire, vous devez le vaincre, le battre, le frapper. Est-ce qu’on fait tout ça avec respect? Encore une fois, j’ai des doutes.

À travers ce débat, on entend des anciens joueurs comme Lafleur dire qu’il y avait plus de respect à son époque. Je vous ai déjà dit dans une chronique antérieure que ce genre de propos me faisait bien rigoler quand je pense aux Bruins qui voulait arracher la tête de notre bon ami Guy. Je me rappelle aussi les nombreux coups de bâton que Maurice Richard a du recevoir dans sa carrière dont quelques-uns en pleine tronche. Tous ces gestes et les batailles qui ont eus lieu à leur époque et qu’on nous montre sont certainement des marques de respect qui m’échappent et que je ne comprends pas. Certainement une façon qui est propre à leur génération et que la notre de saisit pas.

Pourquoi il semble-t-il y avoir de plus en plus de ces coups? Je répondrai par une autre question : « Est-ce qu’il y en a vraiment plus? » Je n’en suis pas si sûr. Nous sommes dans une période où les communications sont hyper développées. Impossible de manquer quelques choses peu importe où il se produit sur la planète. Le hockey professionnel n’échappe pas à ce phénomène. Quiconque suit un temps soit peu le hockey a vu la mise en échec par derrière de Randy Jones sur Patrice Bergeron et ce, même plus d’une fois. À l’époque de nos parents et grands-parents où le média de la télévision n’était pas aussi développé et où l’Internet n’existait pas, il était beaucoup plus difficile de savoir et de prendre conscience de tous les coups qui pouvaient se donner. Difficile de s’imaginer l’ampleur d’un coup sournois sur Maurice Richard lorsqu’on a que la voix de René Lecavalier, aussi bon que ce dernier pouvait être, pour nous décrire l’incident. Les images sont souvent plus puissantes; je n’apprends rien à personne. Alors l’effet est encore plus grand lorsqu’on nous montre les images à répétitions sous tous les angles et au ralenti. C’est ce qui se produit présentement puisque la situation inquiète biens des gens. C’est une réaction normale et même saine. Il faut s’intéresser au phénomène et voir ce qu’on peut faire pour améliorer la situation. Il faut rester prudent et ne pas se perdre dans des débats de respect et de « c’était mieux dans mon temps ».

Il faut commencer par prendre conscience que le hockey demeure un sport violent et que peu importe ce que vous prenez comme mesure, vous n’éliminerez jamais tous les coups dangereux. La ligue s’est déjà améliorée en donnant des sanctions plus sévères. Il faut maintenant montrer de la régularité et sévir peut importe qui est le fautif. Mais, il est faut de croire que parce qu’il y a des suspensions, les joueurs vont plus y penser avant de frapper un joueur. Quiconque a joué au hockey le moindrement sait à quel point le jeu est rapide et que le temps de réaction est souvent trop court. Il faut quand même persister et espérer que les joueurs vont calmer leurs ardeurs.

On peut aussi tenter d’éduquer les joueurs pour qu’ils apprennent à jouer de façon prudente. Désolé pour Patrice Bergeron et je lui souhaite de bien s’en remettre, mais se tourner dos au joueur et se pencher à la dernière seconde alors que vous êtes dans une course pour la rondelle ne constitue pas un jeu sécuritaire. Vous risquez votre santé en jouant ainsi. À la place de se péter les bretelles en disant que les anciens joueurs se respectaient plus, ces derniers devraient peut-être parler comment les gars se protégeait mieux dans les coins de patinoire. Il était très rare de voir les joueurs tourner le dos à leur adversaire.

Aussi, à la place de parler de Don Cherry que pour ses propos « racistes », on pourrait aussi rapporter ses propos pleins de bons sens sur l’équipement des joueurs. C’est certainement un problème que les dirigeant de la LNH devrait étudier. On sait tous que les joueurs sont de plus en plus gros, plus en plus rapides, alors pourquoi leur donner le droit de porter des armures dignes des chevaliers? Pronger à 6 pieds et 6 pouces n’a nullement besoin d’épaulettes et de coudes aussi dur qu’un mur de brique. Sinon, c’est sûr que les dommages seront plus grands. Surtout si on compare avec l’équipement en carton que portaient nos Maurice Richard et Guy Lafleur. Si on peut modifier les chandails de la LNH on peut certainement apporter des changements au reste de l’équipement.

Prenons maintenant le cas de Sean Avery et de Jason Blake. Il faudrait commencer par s’entendre sur ce qu'il a dit. Impossible si vous voulez mon avis. Certains prétendent que la petite peste des Rangers aurait insulté le joueur des Leafs sur sa maladie, le cancer. Avery s’est toujours défendu d’être aller aussi loin. Impossible de savoir qui dit vrai Lorsqu’il est question de propos racistes ou sur la maladie, là je commence à trouver qu’on dépasse les bornes. Au même titre que je n’accepte pas un coup de coude au visage, je trouve que la ligue ne devrait pas accepter ce genre d’écart de langage. Encore faut-il être sûr des propos tenus, ce qu’il n’est pas le cas dans la situation présente. Mais les autorités devraient être aux aguets pour ce genre d’incident et déterminer ce qui est acceptable et ce qui ne l’est pas.

Bref, il y a bien des décisions à«prendre si on veut diminuer les coups violents au Hockey. Restons prudent et tentons de ne pas nous perdre dans ce débat important. Gardons notre focus à la bonne place et n’orientons pas le débat dans la mauvaise direction.

Sur ce, bonne semaine et à la semaine prochaine!

lundi 5 novembre 2007

Un débat qui n’en finit plus

J’aurais voulu passer par dessus le sujet, mais je ne peux m’empêcher de revenir sur le sujet qui a surclassé tous les autres cette semaine. Il est question, bien sûr, de Saku Koivu et de notre « très chère » langue. Je fais parti de ceux qui tiennent à notre langue, de ceux qui veulent la protéger, de ceux qui trouvent que nous la massacrons nous-même par notre ignorance – un débat plus important que celui qui a eu lieu cette semaine – et je suis le premier à m’insurger contre les immigrants qui s’obstinent à ne pas apprendre le français. Par contre, je suis aussi au front pour défendre Koivu contre les critiques sur le fait qu’il ne parle pas le français malgré ses 12 années passées à Montréal. Belle contradiction? Pas vraiment. Je fais seulement la part des choses et j’essaie de ne pas les mélanger.

Je vous l’ai dit, le français me tient à cœur. C’est pourquoi que lorsque je parle ou que je m’exprime sur ce blogue, je m’efforce de le faire dans le meilleur français que je peux. Il n’est pas parfait, je le sais; d’ailleurs, je suis toujours ouvert aux critiques sur mon orthographe ou sur ma façon de parler. Comment expliquer que je défends Koivu alors? C’est simple. Pour moi, il y une énorme différence entre un joueur de hockey étranger qui est de passage pour sa carrière et un immigrant qui vient s’installer ici définitivement. Saku, une fois la saison terminée, retourne chez lui en Finlande. Puis, lorsque la carrière dans la ligue Nationale sera chose du passée, il retournera au près des siens pour de bon. Suis-je le seul qui comprenne qu’il y a une énorme différence entre cette situation et celle d’un immigrant qui s’amène au Québec dans le but de refaire sa vie ici ? Je crois que non, puisqu’ils ont été nombreux à monter aux barricades pour défendre le capitaine du Canadien. Peut-être aussi parce que le débat revient tellement souvent que s’en est pathétique, pour utiliser le terme de Don Cherry. Si Cherry ne semble pas tout à fait comprendre l’importance de langue française au Québec, il n’a pas tout à fait tord lorsqu’il dit que ceux qui s’en prennent à Koivu sont pathétiques. La vedette du segment Coach Corner à Hockey Night In Canada a rappelé les nombreux combats (Son cancer et sa blessure sérieuse à l’oeil) de Saku Koivu ainsi que de son implication au sein de la communauté. De plus, dans cette grosse tempête médiatique, on a appris que le numéro 11 était capable de parler français et qu’il le faisait lors de ses visites dans les hôpitaux. On ajoute, que sa femme parle français, elle qui est pourtant finlandaise, et ses enfants vont dans une garderie en français. Je ne sais pas, mais moi, c’est ce que j’appelle de l’intégration. Tout ça par une personne qui quittera dans 3 ou 4 ans pour son pays d’origine. De plus, Koivu veut jouer à Montréal. Il aurait bien pu aller empocher des millions ailleurs, mais c’est ici qu’il veut gagner. Saku avait même déclaré qu’il ne voulait pas gagner la coupe à Nashville, mais ici. C’est ce que j’appelle de l’intégrité et démontrer de la gratitude envers son club, ses partisans et la ville. À l’heure où des Québécois refuse de venir jouer ici pour X raisons et je ne parle pas seulement de vous savez qui, voilà qu’un joueur, un Finlandais, démontre la volonté de jouer ici. Et nous, on critique cette personne. Pas fort.

Mais qu’est-ce qu’on lui reproche au juste? Le fait qu’il ne réponde pas aux questions des journalistes dans la langue de Molière et qu’il ait présenté ses coéquipiers en anglais seulement lors du match d’ouverture. Pour la première offense, peut-on accepté l’excuse qu’il ne se sente pas assez à l’aise de faire face aux médias dans une langue qui n’est pas la sienne? Nous l’avons accepté pour un Steve Shutt, il y a quelques années. Ce n’est pas un capitaine me direz-vous? D’accord et Joe Sakic alors qu’il était le capitaine des Nordique? Et Sidney Crosby qui refuse de parler en français lors des matchs parce qu’il dit devoir se concentrer sur le hockey? Je ne suis pas en train de critiquer ces joueurs, je vous démontre seulement qu’il raisonnable de croire qu’un athlète soit inconfortable de répondre à des journalistes dans une langue qu’il ne maîtrise pas parfaitement. Voici le genre d’accommodement raisonnable que je peux accepter. Pour l’erreur lors du match d’ouverture, il s’agissait belle et bien d’une faute, mais c’était celle de l’organisation et non du joueur. Mais, comme d’habitude, on a tiré sur le messager.

N’oublions pas non plus que le débat ait été amené, cette année, par nos amis les politiciens. Pourtant ces derniers devraient savoir qu’il n’est pas trop bon de mêler politique et sport. De plus, si la langue est un enjeux important, je crois qu’il existe des priorité dans le domaine beaucoup plus importantes que la langue utilisée par le capitaine de notre équipe de sport. Pourtant ces mêmes politiciens ont souvent répétés qu’il y avait d’autres priorités que le sport lorsqu’il a été question des taxes versés par l’organisation du Canadien. Ils avaient aussi d’autres chats à fouetter lorsque les Expos avait besoin d’aide. Mais maintenant question de se faire du capital politique, le sport devient soudainement important pour eux. Je sais, je mélange les choses, à mon tour. Il reste que ces politiciens ont dirigés un débat important, notre langue, dans la mauvaise direction. Au moins, je suis content de voir que plusieurs Québécois n’ait pas embarqué dans ce bateau. C’est déjà bien. En espérant que le sujet soit clos et qu’il ne revienne pas encore l’an prochain. J’ai quand même peur.

À la semaine prochaine!

dimanche 28 octobre 2007

Smyth, un joueur qui a du chien

Cette semaine, c’était le retour de l’enfant prodigue à Edmonton. Ouais, Ryan Smyth retournait sur une patinoire qu’il connaissait très bien; celle des Oilers où il y a joué pendant 12 saisons. L’émotion promettait d’être à son comble.

L’organisation des Oilers d’Edmonton et les partisans on montrer beaucoup de classe envers leur ancien joueur. On est allé jusqu’à présenter un vidéo hommage avant le début du match. Ce vidéo jumelé à l’ovation de la foule a réussi à tirer les larmes à Smyth, encore. Sensible le numéro 94. Une fois le match commencé, l’histoire d’amour était bien sûr terminé, alors que Ryan Smyth se faisait huer à chaque fois qu’il touchait la rondelle. Je suis d’accord moi avec cette réaction. Je te respecte, je te fais un petit hommage, mais une fois que le match a commencé, tu es dans le camp ennemi mon ami, tu es donc contre nous, donc, je te hais. Petite parenthèse. Pour ceux qui comparent avec le retour de Théo et Brisebois l’an dernier, je ne pense pas qu’aucun de ces deux joueurs ressemblent à Smyth, donc, rien à voir.

Mais, revenons à Ryan Smyth. Voici un joueur qui me plait. Vous savez, j’adore regarder Ovechkin, Crosby ou Lecavalier m’éblouir avec des jeux spectaculaires, mais j’adore aussi les joueurs qui travaillent comme des fous même si les résultat ne sont pas aussi éblouissant. Le 94, maintenant avec l’Avalanche, représente parfaitement ce genre de joueur. On a dit souvent de lui, qu’il avait un mauvais coup de patin, pas vraiment un bon lancer, pas un super passeur, mais qu’est ce qu’il fait de bien? Peu de chose, mais beaucoup à la fois, C’est un joueur qui se salit les mains à chaque match. Il va dans les coins, mais surtout il est sûrement le meilleur joueur de la LNH pour jouer devant le but. On ne compte plus le nombre de but qu’il a marqué sans son bâton, mais avec ses jambes ou ses patins. En plus, il n’obtient pas de point lorsqu’il bloque la vue du gardien, mais il a été foutrement utile si son équipe marque un but. Ça semble facile jouer dans le filet, mais faut savoir se sacrifier. Parce que si vous voulez avoir la chance de vous installer devant le gardien, vous devez vous attendre à recevoir des coups de bâton, des taloches sur la gueule en plus de peut-être recevoir des lancés frappés sur les cheville ou en pleine figure. C’est ce genre de sacrifice qu’on doit faire si on veut jouer devant le but et Smyth est prêt à les faire.

Smyth n’a jamais inscrit 100 points ni même 40 buts, mais sa production est d’une stabilité épatante. Les pooleurs le choisissent à chaque année parce qu’ils savent qu’ils auront un joueur de 60 points. La stabilité est un élément à ne pas négliger lorsque vient le temps d’évaluer un joueur de hockey. C’est certainement l’une des plus grande qualité de Ryan. On ajoute à ça, sa fougue, son leadership et sa détermination et vous avez le type de joueur que tout entraîneur voudrait avoir dans son équipe. Il n’est pas le plus talentueux, mais il a tellement de cœur que les résultats sont tout aussi bons.

Cet été, le Canadien a avoué avoir courtisé le fougueux ailier gauche en plus d’un certain Brière. Première fois que j’entends ça pour Brière… enfin. Mais, savez-vous quoi? Je crois que j’aurais aimé mieux obtenir Smyth plutôt que le petit talentueux joueur de centre. Non, il ne parle pas français et ce n’est pas un Québécois et notre bon ami Réjean Tremblay se serait chargé de nous le rappeler. Mais il aurait améliorer l’équipe ça c’est claire. Non, il n’est pas aussi talentueux que le petit Daniel, mais il a du chien et ça n’aurait pas nuit aux Canadiens. Je vous l’ai dit, j’adore ces joueurs qui doivent travailler comme des forcenés pour réussir. Probablement, parce que je m’identifie à ce genre de joueur. Probablement parce que je suis ce genre de joueur aussi. Et oui, je me livre aujourd’hui.

Bonne semaine et à la semaine prochaine!

dimanche 21 octobre 2007

C’est vraiment pas juste!

Coacher dans la LNH, c’est un dur métier, voir même un métier ingrat. Ça, on le savait déjà. On en a eu une autre preuve cette semaine avec le congédiement de Bob Hartley à Atlanta. Chaque année, bon nombre de coachs se font congédier et depuis quelques années, il semble qu’on est de moins en moins patient. Le mois d’octobre n’est pas terminé que déjà un entraîneur se fait indiquer la sortie. L’an dernier, c’est à Philadelphie qu’on a eu la mèche courte alors qu’on congédiait et l’entraîneur et le directeur gérant, tôt en début de saison. Cette année, le DG a été épargné, en fait, il a liquidé son entraîneur avant qui lui arrive la même chose. Pourtant, la majorité des « experts » s’entendent pour dire que si quelqu’un aurait dû payer, c’est bien Don Waddell. Même les fans des Trashers se disent qu’il y a eu erreur sur la personne.

Il est vrai que Bob Hartley était derrière le banc pour l’humiliante élimination en 4 matchs contre les Rangers. C’est aussi lui qui dirigeait alors que l’équipe a commencé la saison avec 6 défaites de suite. Mais justement, il dirigeait et il était derrière le banc. Il n’était pas sur la glace. Ce n’est quand même pas de sa faute si Kovalchuk, Kozlov et Hossa étaient invisibles sur la glace en Avril dernier. Peut-on le blâmer parce que le jeune Lehtonen n’arrêtait pas les rondelles? C’est quand même une partie importante du travaille de gardien de but, faut-il le rappeler ? Il y a aussi l’absence de Hossa, sûrement de la faute à Bob ça aussi. Que ça soit sa faute ou pas, le congédiement de l’entraîneur est souvent la solution la plus simple que l’on prend pour fouetter une équipe qui ne va nulle part. Sauf qu’on aurait pu faire le ménage au 2e étage aussi, question d’être un peu plus juste. Non, monsieur Waddell n’est pas plus responsable de la tenue de ses joueurs vedettes, mais les décisions qu’il a prises depuis la date limite des transactions l’an dernier paraissent plutôt mauvaise aujourd’hui. C’est toujours plus facile de critiquer après, mais il reste que de transiger des jeunes joueurs pour un vétéran joueur autonome, ’est toujours risqué. Particulièrement dans le cas d’une équipe qui n’a pas la profondeur pour assumer la perte du joueur dans l’été qui suit, comme c’était le cas pour les Trashers. Quand ton organisation perd un jeune comme Metropolit et des choix de repêchages pour Tkachuk et qu’en plus, ce dernier retourne à St-Louis, puis, tu envoies un jeune défenseur prometteur comme Coburn pour un Zhitnik vieillissant, tu hypothèques ton avenir et tu cours après le trouble. Mais, ce n’est pas tout ce qu’il y a à la fiche de monsieur Waddell. Déjà que la défensive n’était pas la plus grande force à Atlanta, bien au contraire, l’équipe a dû subir la perte de 3 défenseurs réguliers cet été. La seule réponse que le patron de Bob Hartley a trouvée à ces départs, c’est Ken Klee. On comprend maintenant un peu mieux pourquoi les Trashers ont débuté la saison avec une fiche horrible de 0 victoire et 6 défaites. Peu importe qui aurait été derrière le banc, l’équipe aurait connu un début de saison difficile et même avec Waddell derrière le banc, les résultats ne seront guère mieux. La raison est simple, personne ne peut gagner si on n’a pas les outils. Présentement, le meilleur coach au monde arriverait à Atlanta qu’il ne pourrait pas faire de cette formation une équipe gagnante. Donc, si on voulait trouver un coupable pour ces pauvres résultats, il fallait regarder sur la glace et au 2e étage. Puis comme le dit le vieux cliché, on ne peut pas congédier 23 joueurs, alors c’est monsieur Waddell qui aurait dû payer. Remarquer que lorsqu’un DG paye, en général, l’entraîneur suit, mais on moins on aurait eu un peu plus un sentiment de justice.

Bob Hartley a été traité de façon injuste. Tout comme le disait Calimero, Bob pourrait crier : « C’est vraiment pas juste! » Et ce n’est pas seulement à cause de sont congédiement. Même l’an dernier, alors que l’équipe allait bien, on ne lui avait toujours pas offert de prolongation de contrat. Cette année on ne lui donne aucune munition et on le sacrifie tout en épargnant celui qui ne lui a pas donné les outils nécessaires. Bon, à côté de Claude Julien avec les Devils l’an dernier, on pourrait presque dire que Bob a été traité avec classe, mais reste qu’il y a eu erreur sur la personne cette semaine à Atlanta. Malheureusement, ce genre de traitement fait partie du métier d’entraîneur. Les personnes qui font ce travaille le savent et en général, ils l’assument. Par contre, même s’ils l’acceptent, ça ne veut pas dire qu’on reçoit ce genre de traitement avec le sourire. On serait en beau maudit pour moins. Malgré tout, la majorité des entraîneurs acceptent de retourner derrière le banc d’une autre équipe sachant très bien qu’ils seront congédiés tôt ou tard et injustement la plus part du temps. J’imagine qu’il faut aimer sa job, j’imagine que c’est de la passion.

samedi 13 octobre 2007

On se calme le pompon!

Comment c’est passé votre semaine? On s’en fou, on veut savoir comment s’est passé celle du Canadien. Le Tricolore a disputé 2 matchs seulement, soit un contre les Leafs samedi et l’autre contre Pittsburgh, mercredi. Résultat, une victoire et une défaite en prolongation. Contre Toronto, samedi dernier, le Canadiens jouait bien, même qu’il contrôlait la situation alors qu’il menait 3-1. Mais, les Leafs avec Sundin et Ponikarovski en tête sont revenu de l’arrière et en prolongation, Kaberle a donné la victoire à son équipe avec un but en avantage numérique. Pourtant la troupe de Carbonneau avait aussi bénéficié de quelques avantages numériques, mais ils ont été incapables d’en profiter. Déjà les langues sales rappelaient la perte de Souray. Ce sont les mêmes personnes qui s’énervaient le match auparavant alors que l’équipe avait inscrit 3 buts en supériorité numérique. Ces mêmes langues sales qui louangeaient le travaille de Huet contre les Hurricanes, l’ont crucifié pour son erreur derrière le filet qui a permis à Toronto de resserrer l’écart à 3-2 en fin de 2e période. Malgré tout, le Canadien récoltait un point, mais un peu déçu parce qu’il aurait pu en récolter deux.

Mercredi, c’était la rentrée de Price contre les Penguins et Sidney Crosby. Le jeune a été brillant dans une victoire de 3 à 2 de son équipe. Markov a encore été excellent récoltant 1 but et 1 passe et on a plus vu Plekanec qui jouait sur le 2e trio, pour ce match. Il a lui aussi récolté 1 but 1 passe. Malgré le brio de ces deux joueurs, c’est Price qui a surtout attiré l’attention. Il a effectivement effectué plusieurs gros arrêts, notamment lors des nombreux désavantages numériques en 1ère et 2e période. Crosby, Recchi, Malone ou Malkin, Price ne voyait aucune différence et les a tous stoppés à un moment ou un autre. On peut parlé d’une très belle entré pour le jeune gardien, mais est-ce que les médias en n’ont pas beurré épais avec Carey Price, cette semaine?

On s’énarve avec Price

La sortie de Claude Legault la semaine dernière (il s’en est pris au journalistes qu’il trouvait trop hystériques et même aux fans qui critiquent de façon exagéré) a permis de faire prendre conscience à quelques personnes qu’on exagérait peut-être un peu. Il y en a qui se défendent et qui crient haut et fort, belle contradiction, que c’est faux, que ce n’est pas pire qu’ailleurs, Sauf, qu’en lisant les journaux après la victoire de Price mercredi, il y en a quelques-uns qui ont dû se dire que le comédien n’avait pas tort.

Effectivement, lors qu’on lit un peu partout les comparaisons avec Dryden et Roy, non les journalistes ne sont hystériques, ils sont complètement fous. Je ne demande pas mieux que Price soit le joueur de concession que plusieurs croient qu’il sera, je dirais même que j’ai confiance qu’il le sera, mais on peut peut-être lui donner le temps de le devenir. Pas lui donné le titre à cause de statistiques ridicules comme il a gagné son premier match dans la LNH contre Pittsburgh comme Roy et Dryden. Wow, ça c’est un gage de succès. À côté de ça, ses victoires aux championnats juniors et la conquête de la coupe Calder ne veulent plus rien dire. Non, mais on parle de coïncidence ici et non d’indice suprême que le kid va devenir une vedette. Tant qu’à ça, peut-être qu’il porte les mêmes caleçons que Terry Sawchuck aussi, alors il va sûrement connaître le même genre de carrière. N’importe quoi.

La position de gardien de but est déjà particulière, mais à Montréal, comme dans plusieurs autres domaines dans le hockey, c’est toujours quelques coches de plus. Je ne sais pas si c’est parce que plusieurs grands gardiens de but ont joué pour le Canadien, mais les partisans mettre beaucoup de pression sur eux. Depuis le départ de Patrick Roy en 95, on dirait que les partisans n’acceptent pas d’avoir un gardien moins bon. Roy est considéré parmi les 3 meilleurs gardiens de l’histoire, si ce n’est pas le meilleur et il a quand même eu droit à sa part de critiques. Je ne parle pas de critiques sur son caractère ou sur son comportement hors glace, mais bien sur ses performances devant le filet. Autant les critiques viennent vites, autant l’enthousiasme et les compliments arrivent tout aussi rapidement. Dans les deux cas, l’effet n’est pas tellement bon, à moins d’avoir la tête bien encrée sur les épaules. D’ailleurs la bonne nouvelle, c’est que Price est d’un calme désarmant face à la situation. Il fallait le voir répondre aux questions du troupeau de journaliste amassé devant lui. Il devra conserver cette attitude s’il veut continuer de bien performer sur la glace.

Je n’ai rien contre l’enthousiasme des partisans, ou même des journalistes, mais on pourrait peut-être le faire de façon un peu plus rationnelle. Alors messieurs et mesdames, respirer par vos deux trous de nez, prenez votre gaz égal, n’oubliez pas votre Ritalin et ensuite, vous pourrez ensuite vous réjouir des prouesses de Price. Sérieusement, la passion c’est bien, mais ce n’est pas une raison pour perdre la carte. Alors, on se calme le pompon sans pour autant arrêter d’encourager notre équipe. Ils en auront besoin pour le match d’ouverture face aux Hurricanes, puis les Panthers mardi et surtout jeudi, à Ottawa, contre les Sénateurs.

Ce soir, on a Huet devant le filet, mais qui sera le gardien mardi? Ah, que serait une saison du Canadien sans ses controverses autour du gardien de but?
À la semaine prochaine!

samedi 6 octobre 2007

Coupures et Victoire

Pendant la saison, je commencerai mes chroniques par un survol de la semaine du Canadien. Vous aurez alors droit à mes commentaires savoureux sur ce qui c’est passé avec nos Glorieux. Ce sera suivit normalement par une chronique habituelle. Je dis normalement, puisque cette semaine mon commentaire porte sur les coupures en début de semaine. Il sera donc présenté avant le survol des activités sur la glace question de respecter l’ordre chronologique des choses.

Avant d’entreprendre la saison, la direction devait effectuer ses dernières coupures. Price a finalement été préféré à Halak. C’était plus ou moins une surprise, même si Carbo avait dit que son jeune gardien devait déloger Huet pour rester à Montréal. Gainey avait laissé planer le doute en affirmant que Carey pouvait aussi rester comme second gardien. Il faut croire que c’est Bob qui a gagné. J’espère que Guy est tout de même confortable avec la décision. Il reste à savoir maintenant si Price sera ici pour toute la saison ou s’il retournera à Hamilton. La coupure d’O’byrne n’était pas une surprise non plus. Étant le seul défenseur qui pouvait être renvoyé dans la ligue américaine sans passer par le ballottage, il devenait le choix logique. Avec des règlements différents, pas sûr que la décision serait la même. Je suis un peu déçu quand même. Le Canadien ne possède pas beaucoup de gros défenseurs qui peuvent frapper et le jeune défenseur remplissait bien ces 2 critères. Par contre, il ne serait pas étonnant de revoir O’byrne avec le grand club puisqu’il y a souvent des blessures chez les défenseurs. La dernière coupure est celle qui a surpris tout le monde. Lapierre, qui a pourtant joué la moitié de la dernière saison avec le Canadien et qui, en plus, faisait parti de la campagne publicitaire pour annoncer la prochaine saison (big deal!), s’est fait montrer le chemin de la ligue américaine. La décision s’explique avec la présence de plusieurs bons jeunes avec l’équipe, un camp ordinaire de Maxime, mais surtout, l’organisation souhaite marquer plus de buts. On a donc décidé de garder un Grabovski qui a un peu plus de talent en attaque. Les partisans ont une de fois de plus lapidé la direction, surtout Bob Gainey, encore. Plusieurs ne comprennent pas pourquoi Garth Murray demeure avec l’équipe. Sachez les amis que Murray n’est pas celui qui a volé la place de Lapierre. Pensez plutôt à Grabovski, Chipchura ou même Kostopoulos dans le pire des cas. Le premier a été gardé pour son offensive, le deuxième pour sa défensive et parce qu’il a eu un meilleur camp, selon la direction, puis le dernier est un joueurs que le Canadien est allé chercher comme joueur autonome. Il serait alors étrange de retrancher un tel joueur. De plus, il devait passer par le ballottage. Pour Murray, même s’il devait passer par le ballottage, ça n’a rien à voir avec le renvoie de Lapierre. Garth Murray ne sera même pas habillé pour la majorité des matchs, c’est un réserviste point. C’est ce que vous vouliez pour Lapierre? Passer son temps sur la galerie de la presse? Je ne pense pas, il se doit de jouer et c’est ce qu’il fera avec les Bulldogs. Quand on voudra le faire jouer, on le remontera; c’est comme un poste de réserviste, mais mieux. Au moins le jeune va pouvoir jouer. Pour clore ce dossier, un partisan d’un des forums auxquels je participe, nous faisait remarquer qu’il est spécial de voir que la coupure d’un joueur de 4e, au mieux 3e trio fasse autant de vague. Après on dira qu’il n’y a pas d’acharnement et qu’on n’exagère pas à Montréal. Non? Trouvez moi une ville de hockey où on réagit de la même façon que nous, médias et partisans, dans la même situation. Bonne Chan!

Bon, le match maintenant. Nos Canadiens débutaient leur saison mercredi sur les zones de RDS, alors que ceux-ci se lançaient dans l’aventure du HD. On a donc assisté à un bon départ de la part des hommes à Carbo avec une victoire de 3-2 en prolongation contre les Hurricanes de la Caroline. Le tout en haute définition, SVP! Si certains partisans ont immédiatement remis dans la face cette victoire à ceux qui prédisent des malheurs à l’équipe, il faudrait peut-être se calmer. Il reste quand même 81 matchs à jouer. Mais on peut quand même se réjouir de certaines choses. De plusieurs même. Huet a été excellent, même s’il aurait pu arrêter le 2e but. Il reste qu’il a gardé son équipe dans le match particulièrement lors des nombreux désavantages numériques dont quelques-uns à 3 contre 5. Il a réservé son plus spectaculaire à Ray Whitney alors qu’il a fait dévier, in extremis, la rondelle avec son bâton. Je suis content aussi de voir le Canadien réussir plus de tirs au but que l’adversaire, ça ne se produit pas souvent. Aussi, les 3 buts ont été inscrits en avantage numérique, ce qui est une bonne nouvelle puisqu’on s’inquiétait pour cette facette du jeu avec le départ de Souray. Brisebois a surpris plusieurs amateurs par sa performance. Breezer a effectué de belles pièces de jeu en territoire offensif, mais il a aussi bien fait en défensive. Il a commis quelques revirements, mais on devra s’habituer, enfin j’espère. Le trio de Koivu a été le meilleur en attaque, d’ailleurs le capitaine a marqué 2 fois dont le but de la victoire en prolongation. Une bonne performance que l’équipe aura bien besoin tout au long de cette saison. Il y a Kovalev qui n’a pas été spectaculaire, mais il a travaillé et même obtenu une passe. C’est déjà excellent. Dandenault m’a surpris en attaque récoltant quelques chances de marquer. Plekanec a été discret en attaque, mais a été très efficace en défensive. Bref, les deux seuls joueurs qui m’ont déçu un peu, sont Latendresse et Grabovski. Mais les deux sont jeunes, on se doit d’être patient avec eux, après tout, comme je disais, il reste 81 matchs. Finalement, le Canadien devra améliorer aussi sa production à forces égales et aussi prendre moins de punitions. Encore la même rengaine… On en a parlé toute l’année dernière et on va encore en parler cette année. Enfin, on peut dire que c’est un bon départ, on verra maintenant comment ça ira contre les Leafs, ce soir, et la bande à Crosby, mercredi.

À la semaine prochaine!

samedi 29 septembre 2007

C’est un départ!

Et c’est parti! Dans moins d’une heure, les Ducks et les Kings donneront le coup d’envoie à la saison dans la LNH. En fait, il s’agit d’une fin de semaine spéciale au cours de laquelle les deux formations s’affronteront à deux reprises, aujourd’hui et demain, le tout en direct de Londres. Les autres équipes débuteront leur activité mercredi. Malgré tout, on peut quand même dire que c’est un départ!

Je ne me suis jamais caché de dire que lorsque j’écris ici, je le fais en tant que partisan. Je ne suis pas objectif, de toute façon, je ne crois pas à l’objectivité. Mais, c’est une autre histoire que je vous raconterai peut-être un jour. Je vous dis ça surtout pour vous dire que le partisan en moi avait hâte que ça commence et qu’il est excité comme un petit gars de voir la saison de hockey commencer. Le camp d’entraînement de nos Canadiens se termine ce soir et les quelques matchs préparatoires nous ont fait voir de belles choses et de moins bonnes. Parmi les points négatifs, on peut remarquer que l’équipe aura encore quelques difficultés en attaques, particulièrement à 5 contre 5. C’est encore la facette du jeu à améliorer cette année. Dans les points positifs, on parle surtout du futur. Il y a plusieurs jeunes qui laissent présager un avenir très intéressant. J’ai hâte de voir ce que deviendront, les Kostitsyn (les 2 frères), D’Agostini, Chipchura, O’Byrne, Carle, Halak, Price et Cie. dans quelques saisons. Chez les joueurs qui font déjà parti de l’équipe, il y a aussi de la relève. Je pense que les Higgins, Plekanec, Latendresse, Lapierre et Komisarek continueront de s’améliorer. C’est de bon augure. Pour le présent, même si je crois aux chances du Canadien de faire les séries, je sais que la tâche ne sera pas facile. Loin de là! L’équipe nous fera sacrer certains soir alors que d’autres soirs, elle nous surprendra et nous fera jubiler. Enfin… Nous verrons bien dans quelques jours. En attendant, nous devrions savoir si les Price, Chipchura, Gorges et O’Byrne délogeront les Vieux.

Si je suis un partisan de nos Glorieux, je suis, avant tout, un partisan de hockey. Ça aussi je vous l’ai déjà mentionné. Je radote, je me fais vieux. On dirait que j’ai pris un coup de vieux dans la nuit d’hier. Passons… Pour revenir à mon intérêt aux 29 autres équipes de la LNH, il était flagrant hier dans ma sélection de joueur lors de mon pool entre chums. Sur les 20 joueurs que j’avais à sélectionner, un seul fait parti du Canadien. C’est donc dire que je suis lucide malgré ma partisanerie. Puisque vous tenez tant à savoir qui est ce joueur, je vais vous le dire. Il s’agit de Markov, le meilleur joueur de l’équipe actuelle tant qu’à moi. Mais, je parle encore du Canadien, alors que je veux vous parler des autres clubs. Donc, je disais que je suivais aussi les autres formations.

Parmi mes équipes favorites, il y a les Ducks d’Anaheim, les derniers champions de la Coupe Stanley. Avec Niedermayer et Selanne qui ne reviennent pas, pour le moment, on peut dire qu’ils seront moins forts, un peu. Ce qui me fait un peu plus peur dans leur cas, c’est les absences de Giguère, Schneider et même de Pahlson en début de saison. Mais, il y a de la profondeur chez les Ducks. En défensive, Pronger et Beauchemin prendront la relève, en attaque, il reste Mcdonald, Bertuzzi, Kunitz, Getzlaf alors que Bryzgalov peut remplacer adéquatement Giguère devant le filet.

Il y aura aussi les Penguins qui, comme plusieurs amateurs, retiendront aussi mon attention. Crosby, Malkin, Staal, Whitney et Fleury en mettrons plein la vue aux amateurs à travers la ligue cet hiver. Voici le genre d’équipe qui nous fait adorer encore un peu plus le hockey.

Dans les équipes que j’aime détester, il y a nos rivaux; les Sénateurs d’Ottawa et les Leafs de Toronto. Voici 16 matchs de nos Canadiens qu’il ne faut pas manquer. Il se construit, tranquillement pas vite, une rivalité entre Sens et Habs, alors qu’elle est bien installée avec les Leafs. Ces 16 rencontres donneront sûrement du très bon hockey. J’ai déjà hâte de narguer mon ami partisan des Sens et il a tout aussi hâte de me faire la même chose, j’en suis sûr.

Je ne ferai pas toutes les équipes, Dieu sait qu’il y en a plusieurs qui seront intéressantes à suivre pour plusieurs raisons : Philadelphie, New York Rangers, Tampa Bay, Détroit et Washington, pour ne nommer que ceux là. Je n’ai pas le temps de m’y attarder si je veux aller jeter un coup d’œil au match Ducks-Kings. Ça commence à midi, vous devriez aller voir ça. Moi j’y cours!

À la semaine prochaine!

P.S Ne vous gênez pas pour écrire vos commentaires. Plusieurs disent me lire, mais j’aimerais bien vous lire aussi, même si ce n’est pour dire que : « Cool !» ou « C’est vrai, tu as raison, tu es un génie, non, un Dieu du hockey! » Ça peut aussi être pour dire que je suis un con qui ne connaît rien, je suis très ouvert. Alors, allez-y! En principe vous n’avez plus besoin de vous inscrire pour laisser un commentaire.

samedi 22 septembre 2007

Les Jeunes V.S Les Vieux

Ah si jeunesse savait! Quel beau cliché pour débuter mon billet de ce matin. Remarquez qu’il y a souvent du vrai dans un cliché. C’est surtout la répétition qui fini par nous taper sur les nerfs. Mais revenons, aux Jeunes, puisque c’est de ça dont il sera question dans cette chronique. Les camps d’entraînement dans la LNH, c’est le moment pour les petits Jeunes de se faire valoir et de montrer la sortie à une couple de Vieux. Par contre, c’est plus facile à dire qu’à faire. Tiens, un autre cliché. Donnez-moi une chance j’écris sur le sport quand même; un domaine remplis de ces phrases toutes faites et qu’on répète sans cesse.

Cette semaine, les matchs hors-concours ont débuté. À Montréal et un peu partout dans la LNH, plusieurs recrus tentent de gagner une place avec le grand club. Qui seront les heureux gagnants? Nous allons le savoir d’ici une semaine. Au hockey, comme sur le marché du travaille, il est très difficile pour un Jeune d’avoir un poste régulier, un poste que vous devez souvent prendre à un Vieux. Vous savez ces Vieux qui s’accrochent et qui ne veulent pas prendre leur retraite, parce qu’ils vont être obligés d’endurer la bonne femme à la maison des journées de temps, à tous les jours?! Au hockey ou dans un autre travaille, c’est la même chose; le Vieux veut rester question de montrer qu’il est encore capable. Ensuite, vient alors l’argument numéro un du Vieux : l’expérience. Et voilà, un autre cliché! Mais comme il vient du Vieux, on y croit plus. Encore une fois, il y a du vrai la dedans; un Vieux a vécu pleins d’expériences, donc il sait souvent comment réagir quand une de ces situations se produit dans la saison. Arrive alors la question favorite du Jeune : « Comment je peux acquérir cet expérience si on ne m’en donne pas la chance? » On trouve ça « cute », mais le patron, le coach dans le cas du hockey, ne choisira pas le Jeune seulement à cause de ça. C’est que le boss a peur à ses fesses aussi et il préfère choisir le Vieux, c’est plus sûr. Donc, si le Jeune veut aller chercher cette expérience, pour un jour faire chier un autre Jeune parce que lui aussi est rendu un Vieux, il doit jouer comme un Vieux même si c’est encore un Jeune tout en espérant que le vrai Vieux, lui, se plante. Vous me suivez? Relisez 3-4 fois la dernière phrase vous aller finir par la comprendre. Non, ce que je veux dire c’est que le Jeune doit s’illustrer tout en espérant que le Vieux joue comme un pied. Parce que d’être bon pour un Jeune, ça ne suffit pas toujours, il n’a toujours pas cette foutue expérience qu’il pourra acquérir que s'il joue. Pas très logique tout ça. Malgré tout, plusieurs Jeunes réussissent à faire leur chemin et prendre leur place. Pour y arriver, ils ont soit un talent exceptionnel en plus de travailler fort ou bien l’équipe a finalement décidé de leur faire de la place. L’équipe se rend compte que des fois, l’expérience n’arrange pas tout. Il s’en garde toujours une petite dose, après tout, ça peut être utile.

Le Canadien est une organisation assez conservatrice avec les Jeunes. On se souvient tous du cas de Latendresse, il y a 2 ans. Malgré cette réputation, la direction a été plus ouverte dans les dernières années. Il faut dire que l’équipe a connu des moments difficiles, même si elle demeure compétitive. Je veux dire par là, qu’elle n’a pas été une équipe de tête. Il fallait donc aller chercher du renfort à la source. Cette source c’est le Jeune. Il y en a quelques uns qui se sont fait une place depuis quelques saisons. Regardez l’alignement de nos Glorieux. Ryder, 27 ans, s’est taillé une place en 2003, Higgins et Plekanec, 24 ans, c’était en 2005, Latendresse, 20 ans, en 2006, Lapierre, 22 ans, il est arrivé au milieu de la dernière saison, Streit, un peu plus vieux, mais il a débarqué à Montréal en 2005 et finalement, Komisarek, 25 ans, a réussi à faire sa niche ici au milieu de la saison 2003-2004. Ça fait 7 recrus en 4 ans; on pourrait même dire en 3 saisons à cause du lock-out. Cette année, on pourrait ajouter au moins 3 noms à cette liste. Il y aura forcément un gardien que ce soit Halak, Price ou Danis, on peut penser à O’byrne en défensive, à Chipchura, Andrei Kostitsyn et D’Agostini en attaque. Pas si mal pour une organisation qui aurait une philosophie conservatrice avec les Jeunes.

Dans les prochains jours, les Jeunes tenteront de faire la vie dur aux Vieux au cours de ce camp d’entraînement. Carbo s’est dit peu impressionnés par ses recrus, mais le camp est encore jeune. Oh, quel jeu de mot savoureu, et du même coup, quel cliché! Jeune ou Vieux, les deux veulent la même chose : leur place. Malheureusement, le nombre de place est limité. Alors, le Jeune va essayer de savoir et le Vieux va essayer de pouvoir. Parmi les deux, il y aura des gagnants et des perdants. Depuis quelques temps, avec le Canadien, le Jeune a le dessus sur le Vieux. Ne vous inquiétez pas mes petits Vieux, le balancier va finir par revenir. Après tout ces petits Jeunes, ils seront des Vieux un jour.

À la semaine prochaine!

samedi 15 septembre 2007

Que nous réserve cette saison?

Et c’est un départ. Les camps d’entraînement viennent de se mette en branle. Les jeunes loups vont tous donner pour prendre la place d’un vieux croûton. De façon générale, il y a environ 2 à 3 postes de disponibles dans chaque équipe; parfois moins et parfois plus. Les camps sont à peine commencés que déjà les « experts » doivent se prononcer et donner leurs prédictions. En fait, leurs prédictions sont déjà faites depuis longtemps; ils devaient prédire le futur alors que les recrues n’avaient même pas encore donné un coup de patin. JoJo Savard peut bien aller se rhabiller, les journalistes la « torchent » comme diraient nos ados. Voyons ce que ma boule de cristal me dit.

Soyez sans craintes, je n’ai aucune intention de prédire qui finira premier ou qui sera des séries; je n’ai aucun don de voyant, désolé. Je peux vous dire l’idée générale que je me fais de cette saison qui débutera dans deux semaines. Pour cette semaine, je vais me concentrer sur nos Canadiens. Pour dire ce que fera une équipe durant la saison, il faut des faits, donc avoir vu jouer tout le monde. Or, on a à peine vu les joueurs pratiquer et surtout on a vu que les nôtres. Alors, notre verdict n’est en fait qu’une évaluation sur papier. La « Vraie », ne viendra que pour plus tard lorsque l’équipe sera composée et qu’elle aura joué quelques matchs. Les « experts », eux, se basent sur la saison dernière (c’est déjà bien, ce sont des faits, mais ils font parti du passé) et sur l’été que la formation a passé (là, on commence à être dans les dons de voyants). Chaque année, c’est la même chose, les gens s’énervent avec les équipes les plus actives sur le marché des joueurs autonomes. Cette année, c’est les Rangers et les Flyers. On dirait que les Rangers des années avant le lock-out, eux qui signaient tout ce qui bouge sans pour autant faire les séries, n’a pas servi de leçon. On croit encore aux solutions miracles. Et comme le Canadien n’est pas perçu comme une équipe gagnante dans la course aux joueurs autonomes, cette année, et qu’ils n’ont pas fait les séries, l’an dernier, ils ne peuvent pas faire les séries cette année. C’est une déduction aussi fiable que celle qui dit : « une fourchette a des dents, j’ai des dents, alors je suis une fourchette » Il me semble que c’est plus compliqué que ça.

Si je ne lis pas dans les astres pour prédire ce que feront nos Canadiens, je peux avoir une idée sur ce que l’équipe pourrait faire cette année. Il faut d’abord être conscient d’une chose, c’est que de faire les séries aujourd’hui et les faire il y a 10 ans, ça n’a rien à voir. Il est beaucoup plus dur de participer au tournoi printanier aujourd’hui que dans le passé. Il y a tellement peu d’écart entre chaque équipe, qu’il est plus difficile de dire laquelle sera devant l’autre. Il y a bien quelques équipes au-dessus du lot, je dirais environ 3-4 par conférence, mais pour le reste c’est très semblable. Le Canadien fait parti de ces équipes qui se ressemblent. Alors, pour moi, dire qu’ils ne feront pas les séries a autant de chance d’être vrai que le dernier bulletin de météo. Qui peut réellement prédire ce que fera chaque élément de l’équipe? Et les autres équipes?

Pour ma part, quand vient le temps d’évaluer note équipe, j’aime bien dire que c’est une question de « Si ». Il y a des choses qui ont plus de chance d’arriver. Comme Koivu qui connaîtra sûrement une saison dans les 60-70 points, mais on critiquera son manque de leadership et qu’il ne parle toujours pas français. La moindre séquence de défaites et la panique sera bien installée. La moindre séquence de victoires et tout le monde croira à la Coupe Stanley. Ça, ce sont des certitudes, mais il y a des choses dont on ne peut être aussi sûr. Quel Kovalev auront nous? Celui de l’an dernier ou celui d’il y a deux ans? SI on peut avoir celui d’il y a 2 ans, ce sera déjà mieux, sinon ce sera un peu plus difficile. Autre question, qui sera le gardien #1? Et oui, la question recommence, ça, ça ne change pas. Alors, Huet ou Price? Le camp nous le dira. SI Price gagne le poste et SI il fait des miracles, ça pourrait bien mener l’équipe en séries. Remarquez que le même SI s’applique à Huet. Il y en a plein de SI. SI on peut ajuster notre jeu de puissance, vu la perte de Souray, et connaître quand même du succès dans ce domaine. SI on améliore notre jeu à 5 contre 5. SI notre défensive se comporte mieux cette année avec Hamrlik, Bouillon en santé, le duo Markov- Komisarek et peut-être un jeune comme O’byrne. Mais, surtout, SI nos jeunes ont une progression significative. Il n’y a pas que Price dans nos prospects. Je viens de parler d’O’byrne et il y en a d’autres. Est-ce que Higgins sera en mesure de jouer une saison complète et SI oui peut-il offrir un rendement comme son début de saison de l’an dernier et ce de façon constante? Est-ce que Plekanec va continuer de s’améliorer? Et Kostitsyn? Streit? Lapierre? Latendresse? Dur de prédire où en seront tous ces jeunes dans leur évolution. Une chose est sûre, l’avenir semble réserver de biens belles choses. J’ai bien dit semble, impossible d’être sûr à 100%. Reste à savoir si ce sera du court, du moyen ou du long terme. Mais si c’est du court terme, on pourrait bien être surpris.

Beaucoup de questions, peu de réponses. Elles viendront avec le temps, au cours de la saison. Le Canadien pourrait finir aussi haut que 5e et aussi bas que 13e. Je ne suis pas précis? Je ne peux pas l’être plus avec les éléments que je connais pour le moment. D’ailleurs, vous écoutez bien les bulletins météo même si les météorologues sont aussi imprécis que moi. Alors, je ne veux pas entendre un mot et continuez de me lire! Je sais que vous le ferez.

À la semaine prochaine!

samedi 8 septembre 2007

Les Aventures du Petit Daniel

Il aura fait parlé de lui cet été notre petit Daniel. Avez-vous manqué la suite de ses aventures cette semaine? Alors que je croyais l’histoire terminée, voilà qu’on nous propose une suite cette semaine. Et sans vous découragez, je crois qu’on aura droit à une trilogie, peut-être même à un paquet de suite comme Rocky. Que voulez-vous, on aime étirer la sauce à Montréal, pas juste à Hollywood. Laissez-moi mettre mon petit grain de sel à cette sauce, mais pour une dernière fois, pour ma part.

Tout d’abord, cette semaine, Brière y va d’une entrevu où il nous explique qu’il ne comprend pas les fans d’ici d’être encore fâchés de sa décision d’aller à Philadelphie. Je pourrais lui expliquer, mais il ne me lira pas, alors je vais vous le dire à vous. On est fâché parce que le public d’ici veut une vedette d’ici. Même le club en était rendu à avouer avoir ce besoin. Ce besoin, Daniel, aurait pu le combler. Il aurait non seulement satisfait le public montréalais, mais le Canadien serait une meilleure équipe avec Brière dans son alignement. En choisissant Philadelphie, il a envoyé toutes nos illusions aux poubelles. En plus, il a bien failli venir jouer à Montréal, ce qui augmente la déception et la frustration, puisque tout le monde y croyait jusqu’à la dernière minute. Brière ajoute qu’il ne voulait pas venir jouer les héros ici. Je ne sais pas ce qu’il croit qu’il s’en va faire avec les Flyers, mais cette déclaration confirme ce que je croyais : il a refusé de relever le défi que le Canadien lui proposait pour accepter celui des Flyers. C’est d’ailleurs ce qui me déçoit le plus, personnellement. Il a voulu s’éloigner de la pression des fans et du tourbillon, ou plutôt de la tornade médiatique de Montréal pour aller à Philadelphie jouer avec ses chums et où l’environnement est un peu plus tranquille. C’est une décision qui se défend, mais c’est surtout sa décision. Nos parents nous répètent sans cesse d’assumer les conséquences de nos actes et de nos décisions. Et bien mon petit Daniel, la voici la conséquence, tu as déçu et frustré tes fans québécois et ceux-ci ne seront certainement pas élogieux à ton endroit. Maintenant, il faut vivre avec ça. Au moins, tu seras loin de tout ça et tu croiras peut-être que c’est moins pire que d’affronter ce que tu aurais eu droit en venant jouer ici. J’en doute et ça en dit long sur le type de joueur. Il n’est pas aussi grand que je le croyais ce Daniel. Je le sais que Brière ne fait que 5 pieds et 10 pouces, je parlais de grand comme le 23 et le 19 qu’on retirera cette saison. Je sais que Brière n’est pas une légende, mais je m’attendais à plus, il faut croire que je me suis gouré.

Comme Daniel a demandé d’en revenir, mes amis les journalistes ont décidé de fouiller un peu plus, question que l’histoire ne s’arrête pas là. On s’est probablement dit aussi qu’il fallait changer la pression de bord et laisser notre petit Daniel tranquille, sinon plus aucun québécois ne va vouloir venir jouer ici. Et quoi de mieux que de mettre ça sur le dos de la direction et éclaboussé Koivu en même temps. On est habitué, c’est ce qu’on fait tout le temps. Donc, on a trouvé une source qui disait que Brière n’était pas venu ici parce que Gainey ne voulait pas démembrer son 1er trio pour Brière alors que les Flyers, eux, disaient pouvoir le faire jouer avec qui il veut. Il n’en fallait pas plus pour que la pression change de bord. Sauf que moi, je ne suis pas toujours la vague, en fait rarement. Je suis plutôt celui qui essaye de briser les tourbillons quand on en fait dans la piscine. Belle figure de style hein? Je sais, merci. Cet article me laisse perplexe. Depuis quand le joueur peut choisir avec qui il joue? Depuis quand c’est le GM et l’agent qui décide de ça? Je vous laisse répondre. Paul Holmgren, le DG de Philadelphie, avait beau jeu lui; il n’a aucun centre proche du talent de Brière et surtout aucun vétéran joueur de centre et encore moins capitaine. Et c’est quoi cette raison ridicule? Évidemment quand on offre autant d’argent (dans les 50M), c’est pour faire jouer le gars sur sa 4e ligne et avec ses pires éléments, genre ses « goons ». Voyons, Brière en venant ici, aurait été parmi les attaquants les plus utilisés, aurait eu plus que sa part sur le jeu de puissance et aurait joué avec les plus talentueux de club. D’ailleurs cette nouvelle a été démentie par Pat Brisson, l’agent de Daniel, sur les ondes de CKAC. Mais, à La Presse on croit sûrement que c’est des mensonges et que c’est un autre complot contre eux. Les raisons du choix de Brière, elles sont sur le blogue Passion Hockey depuis 3 semaines et je les ai répétés cette semaine. Il a refusé le défi du Canadien parce qu’il a préféré aller jouer avec ses chums loin de la pression de Montréal et de son cirque médiatique. Est-ce une bonne ou une mauvaise décision? À vous d’y réfléchir et d’en faire votre propre conclusion. Personnellement, je dirais que ce n’est ni une bonne ou une mauvaise décision, mais une décision… décevante. À vous de voir maintenant.

À la semaine prochaine!

samedi 1 septembre 2007

Le hockey, cette passion

Le mois de septembre débute aujourd’hui. Pour les jeunes, ça signifie la rentrée des classes est vraiment arrivé, pour les plus vieux c’est l’été qui tire à sa fin. Pour moi, c’est une peu ça aussi, mais c’est surtout le hockey qui approche à grands pas. J’adore le sport en général, mais le hockey garde une place de choix dans mon cœur d’amateur de sport.

Septembre égale, pour moi, revues de hockey, camps des recrues, camps d’entraînement, matchs préparatoires et pool de hockey. Bref, tout ce qui mène au début de la saison au début octobre. C’est un peu comme des préliminaires; juste pour nous réchauffer un peu avant de nous amener à l’extase. Plus jeune, cette période de l’année, ne m’excitait guère, j’avais juste hâte à la vraie saison. Arrêter de m’émoustiller et allons-y avec les vrais affaires; ce pourquoi j’attend depuis le début. Aujourd’hui c’est bien différent, j’adore cette période. Je me bourre de statistiques avec les revues, je prépare mon pool, je suis le développement des recrues, bref je me prépare pour ma saison comme amateur. Je peux vous dire que plus les années passes, plus je commence la saison prêt.

J’ai déjà dit que je doutais des prédictions des « experts ». Il y a tout de même une qui demeure vraie et ce, depuis des années. Le Canadien continuera de soulever des passions. Cette équipe laisse rarement un amateur de hockey indifférent. Certains la défendent, alors que d’autre la méprise. Le Centre Bell est remplie à chaque année même si on n’a pas d’équipe championne depuis longtemps. Ce matin, des milliers de fans sont en ligne pour mettre la main sur des billets pour assister aux matchs de leur équipe préférée. La hausse du prix des billets? Ils en ont rien à cirer! L’équipe ne serait pas des séries selon plusieurs ? Mais qu’est-ce qu’ils s’en foutent! Ce sont des choses de journalistes ces trucs! Nous sommes des partisans et nous aimons avant tout le hockey. On aime bien se mettre quelques victoires sous la dent et peut-être même un championnat un de ses quatre, mais nous sommes là d’abord et avant tout pour le hockey. Peut-être que nous ne nous identifions plus comme le faisait nos parents ou grands-parents, mais nous sommes encore de grands partisans. Toute l’année, nous allons jaser hockey et le Canadiens occupera la majeure partie de nos conversations. Nous allons critiquer, encenser, aimer, aduler, haïr et détester. On se laissera peut-être même aller pour parler des autres équipes, après tout, il y en a 30, il ne faut pas faire de jalouses. Tous ça, tous ces émotions me rappelle une chose : Au Québec, nous sommes des passionnés du hockey. Cette passion existe depuis des générations, elle a juste changé un peu en court de route. Pour le mieux ou pour le pire? Ni l’un ni l’autre et ça n’a aucune importance. La passion est encore là, toujours aussi forte, seulement exprimée de façon différente.

Certaines personnes tenteront de nous enlever cette passion en nous disant que ce n’est que du hockey, que ce ne sont que des millionnaires, que le hockey ce n’est pas si important. Ne vous laissez pas faire. Continuez de tripper hockey. C’est drôle, ces gens sont les premiers à dire que les joueurs ne sont plus passionnés qu’ils jouent uniquement pour l’argent pourtant ils essaient de nous enlever notre passion ou du moins, de la diminuer. Si je doute que les joueurs ne sont plus du tout passionnés, ces gens, eux, ils ont perdu leur passion. Qu’ils soient frustré par ça ou qu’ils aient trouver une nouvelle passion, c’est bien de leurs affaires, mais qu’ils laissent la notre tranquille. Sur ce je vous laisse, je m’en vais exercer mon droit de passion; je m’en vais tripper hockey. À samedi prochain!

samedi 18 août 2007

Les joueurs autonomes… La Suite

Où en étions nous déjà? Quelqu’un peut me dire ce que j’ai dis la semaine passée? Personne? Mais vous ne m’écoutez donc jamais?! Allez répondez! Bon vous allez me dire : « On ne peut pas te répondre innocent, tu es en train d’écrire et non en train de nous parler face à face! » Bon des excuses! Néanmoins, c’est quand même un facteur à ne pas négliger, j’y penserai la prochaine fois. Donc comme vous ne pouvez pas me faire un résumé de la semaine dernière, je vais donc le faire. On a regardé les différentes définitions du mot « autonomie » tout en nous foutant de la gueule des joueurs, des proprios et même du commissaire. On a aussi parlé de Brière, de Smyth et finalement des signatures du Canadiens. Sauf que le marché des joueurs autonomes nous a donné d’autres rebondissements. Alors, continuons, je suis sûr que vous n’en pouvez plus d’attendre de lire la suite.

Il y a deux équipes qui ont volé la vedettes pendant la période des signatures : les Flyers et les Rangers. Débutons avec Philadelphie. Nous n’étions pas encore le premier juillet que Paul Holmgren, le directeur gérant ds Flyers, se mettait déjà au travaille. Il obtenait Kimmo Timonen et Scott Hartnell, deux joueurs parmi les plus convoité cet été. On ne peut pas vraiment considéré ce geste comme une signature puisqu’il serait illégal de signer un joueur autonome avant le 1er juillet. Il s’agit plutôt d’une transaction. Le prix payé par les Flyers : un choix de 1ère ronde au repêchage qui a eu lieu quelques jours plus tard. En fait, c’est le premier choix qu’ils avaient obtenu pour Forsberg. Si le prix pour obtenir les deux joueurs semble peu élevé, on ne peut pas en dire autant du montant de leur contrat. Ce sera 4,2M en moyenne pour Hartnell (5,2M la saison prochaine) et 6,3M en moyenne pour Timonen (8M la saison prochaine). Si pour Timonen ça semblait être le prix du marché pour un défenseur de son calibre -on s’attendait à une hausse des salaire surtout avec le plafond salarial qui augmentait et il venait de connaître toute une saison tant offensivement que défensivement- le prix pour Hartnell semblait exagéré. 4M pour un joueur qui n’a jamais marqué 30 buts ni plus de 50 points dans la LNH, c’est un peu dispendieux. Ces montants d’argent accordés à ces joueurs allaient dicter l’allure du marché des joueurs autonomes.

Philadelphie n’allait pas s’arrêter là d’ailleurs. Brière allait accepter leur offre à la première journée des signatures. Encore une fois, la direction des Flyers sortait leur chéquier. La moyenne était moins élevée que ce que le Canadien aurait offert, mais la somme totale l’était et surtout la durée était plus longue, soit 8 ans. Mais, surtout le petit Daniel touchera 10M la saison prochaine et il devenait le mieux payé de la ligue. Pendant qu’on rageait à Montréal et qu’on faisait la fête dans les rues de Philadelphie, Vinny salivait à Tampa, l’agent de Sid était tout énervé, Ovechkin faisait la fiesta (fait pas trop changement dans son cas) et Thornton rageait d’avoir signé une prolongation de contrat trop vite. Brière est un bon joueur, mais je ne crois pas qu’il méritait de devenir le mieux payé de la LNH.

Mais ça ne s’arrêtte pas là. Holmgren a ensuite échangé Sanderson et Pitkanen au Oilers en retour de Lupul et Jason Smith. Lupul est une excellente adition; c’est un jeune attaquant qui promet, mais j’ai des doutes sur Smith pour Pitkanen. Les Flyers laissent partir un futur défenseur vedette dans la LNH et l’un de leurs très rares défenseurs mobiles (au moins ils ont eu Timonen) pour recevoir un défenseur qui vieillit, peu mobile et qui a connu une très mauvaise saison. Un peu douteux comme décision, mais on verra bien. Les Flyers sont sûrement une meilleure formation que l’an dernier, mais ils ne sont pas une équipe championne pour autant. J’ai encore des doutes sur leur défensive lente, très lente et aussi sur Biron qui n’a pas été numéro 1 depuis quelques années. De plus, il n’a jamais amené les Sabres en séries comme partant. L’attaque sera très efficace, mais elle devra combler quelques lacunes. Quand je disais que les joueurs autonomes ne sont pas le meilleur moyen pour devenir une équipe de premier plan.

Les Rangers sont revenu à leurs anciennes habitudes, mais espérons que le résultat sera meilleur que dans le passé. Sather a signé Gomez et Drury, deux centres parmi les plus convoités de l’été. Encore une fois, le montant n’a aucun bon sens. Plus de 7M pour des gars qui n’ont jamais marqué 100 points dan la LNH qui n’ont jamais fini dans le top 10 des marqueurs de la LNH, au mieux dans le top 20 pour Gomez. Je sais que le hockey ne s’arrête pas qu’aux statistiques, je suis le premier à le crier. Sauf que de telle sommes d’argents devrait être réservé à l’élite de la ligue. J’adore Drury; c’est un attaquant efficace et déterminé avec énormément de caractère. J’aime beaucoup Gomez aussi; c’est un excellent fabriquant de jeu qui va permettre à n’importe quel joueur qui a un minimum de talent de marqueur d’inscrire une trentaine de buts. Mais, je ne crois pas que ces deux joueurs font parti des 10 meilleurs joueurs de la LNH. Néanmoins, il s’agit de deux bonnes acquisitions pour New York, qui avait déjà une bonne équipe eux qui ont connu une fin de saison impressionnante.

Par contre, ces deux signatures ne voudraient rien dire aujourd’hui si Lundqvist et Shanahan n’étaient pas de retour. Si le premier fait des miracles devant le filet, l’autre en fait dans la chambre. Shanahan c’est le leadership, l’expérience et la tête dans cette équipe. Il est celui qui peut replacer Jagr et Avery quand vient le temps de le faire. Ce dernier aura son mot à dire dans les succès de l’équipe. Même s’il s‘agit probablement de la dernière saison de l’attaquant au caractère explosif (l’arbitrage a endommagé la relation entre l’équipe et le joueur), il amènera sûrement beaucoup d’énergie et même quelques buts. À surveiller ces Rangers.

Je gardais le meilleur pour la fin. Kevin Lowe. En voilà un qui a fait jaser cet été. Lowe a d’abord essayé d’amener Nylander, un centre très sous-estimé, à Edmonton, mais ce dernier a préféré Washington et Ovechkin. L’histoire a fait des remous, puisque selon les Oilers, Nylander avait accepté leur offre avant celle des Capitals. Kevin Lowe n’allait pas se laisser faire. Il a donc décider d’utiliser un moyen qui est très rarement utiliser dans la ligue : la signature de joueurs autonomes avec compensations.

On ne voit pas souvent des DG utiliser ce moyen puisque les compensation coûtent chers, ce n’est pas très appréciés par les autre directeurs gérants, mais surtout le taux de succès est assez bas. Sauf, que ça, c’était avant la mise en place d’un plafond salarial. Avec le nouveau système économique de la ligue, le taux de réussite devrait augmenter. Kevin en a donc profiter pour faire des offres démesurées à Thomas Vanek, d’abord, puis ensuite, à Dustin Penner. Les Sabres ont, en premier lieux, égalisé l’offre et ainsi conserver l’excellent attaquant à Buffalo, lui qui a été l’auteur de 43 buts l’an dernier. Il faut dire qu’ils n’avaient pas vraiment le choix après avoir perdu Brière et Drury. Le montant? Un peu plus de 7M par saison, en moyenne, dont une somme de 10M pour la prochaine saison si on compte les bonis. Si je trouvais que la somme pour Brière, Drury et Gomez était trop élevée, vous devinez ce que je pense de ce contrat. Je vois des « smats » qui me disent : « mais il fait parti de l’élite avec ses 43 buts ». J’adore jaser avec vous autres. Vanek en est à une 2e saison seulement dans la LNH et même si les chiffres sont intéressants, il n’y rien qui nous assure que Thomas connaissent, sur une base régulière, des saisons comme celle de l’an dernier. Les chances sont bonnes, je vous le concède, mais on aurait pu attendre avant de lui accorder le gros lot. Peut importe sont rendement, Vanek touchera 50 M en 7 ans. Hmm… intéressant comme somme; il va pouvoir s’en payer des ailes de poulet Buffalo avec ce salaire. Hahahaha, ça là, c’est vraiment… hahaha… pas drôle du tout.

Bon, si Lowe a manqué son coup avec l’attaquant des Sabres, il a réussi avec Penner. 4,25 M pour une recrue qui a inscrit 29 buts, qui a un physique imposant et qui s’en sert et qui a, de plus, gagné la coupe Stanley. C’est une belle feuille de route, mais ce n’est pas un peut tôt pour s’exciter le poils des jambes et sortir les millions? Je ne m’oppose pas au geste de Lowe, c’est sont droit de présenter des offres à des joueurs autonomes avec compensations, mais je questionne les montants qu’il a offert, Que vaut ces joueurs pour les Oilers? Ça c’est à Lowe de décider, mais le précédent qu’il a créé, laisse présager le pire. On le sait les joueurs de hockey aiment se comparer, de vrais femmes. Alors, les joueurs qui auront des statistiques semblables demanderont des salaires semblables, ça fait du sens. Finalement, ils ne ressemblent pas aux femmes tant que ça; ils font preuve de logique. Sauf que cette logique finira pas coûter cher aux propriétaires. Si vous n’aimez pas ce que Kevin a fait cet été, attachez votre tuque puisque ça risque de devenir de plus en plus communs de telles offres. Surtout s’il y a beaucoup d’équipes qui sont proches du plafond.

Les Oilers sont aussi ceux qui ont obtenu notre beau Sheldon. L’avantage numérique sera sûrement impressionnant avec Hemsky, Horcoff, Penner, Pitkanen et Souray. Par contre, c’est bien la seule chose qui risque d’impressionner à Edmonton. Le reste de l’équipe est plutôt ordinaire.

Voilà, ce qui complète mon résumé sur le marché des joueurs autonomes, cette année. Je n’ai pas parlé de tout ce qui s’est passée, mais c’est l’essentiel, selon moi bien sur. Si vous n’êtes pas contents, c’était à vous de passer vos journées sur les sites Internet de sport. Je sais, je sais, vous n’avez rien dit. C’est encore mon imagination. Et que je suis bête!

Pour des gens qui ne suivent pas le sport en général, ça semble bien ridicule. Tout cet argent, pour des joueurs de hockey. Des millionnaires, des bébés gâtés qui ne font que jouer au hockey. Les clichés ne manquent pas. Je n’ai pas l’intention de me porter à leur défense, encore. Évidement, ces mêmes gens qui critiquent le hockey vont peut-être voir des films avec des vedettes d’Hollywood, ils vont peut-être aller voir Justin Timberlake ce soir (ça y est, je suis tout excité, son nom me suffit à me provoquer des chaleurs) où ils travaillent pour des multinationales. Tous des pauvres eux aussi! Bon, je les ai encore défendu, j’en parlerai probablement dans une prochaine chronique. Vous voyez, c’est ça un fan de hockey. Ça s’énerve pour quelques millionnaires qui signent des contrats faramineux avec leur nouvelle équipe. Ça, c’est si on regarde la situation de loin sans trop s’intéresser. Mais, en regardant d’un peu plus proche, on peut voir du monde qui se passionne pour un sport qui provoque des émotions, bonnes ou mauvaises, depuis des générations, du moins dans ce pays. Un peu plus intéressant, vous ne trouvez pas? Allez, on se reparle!

samedi 11 août 2007

Les joueurs autonomes

Je vous avais promis de parler du marché des joueurs autonomes, alors allons-y. Commençons tout simplement par des définitions de l’autonomie. Mais prenons des définitions du mot hors contexte, juste pour s’amuser un peu.

Ensemble des habiletés permettant à une personne de se gouverner par ses propres moyens, de s'administrer et de subvenir à ses besoins personnels

Celle-ci s’applique très bien au monde du hockey. Plus le joueur a des habiletés, plus il pourra se gouverner par ses propres moyens. D’ailleurs, la majorité des joueurs autonomes au hockey se donne de très grands moyens et peuvent subvenir amplement à leurs besoins; je pense même qu’ils pourraient subvenir aux miens.

Capacité et droit d'une personne à choisir elle-même les règles de sa conduite, l'orientation de ses actes et les risques qu'elle est prête à courir.

D’accord pour la partie sur choisir ses propres règles; certains joueurs décident souvent de prendre du repos après avoir signer un gros contrat. Pour les risques, on ne parle certainement pas de risques financiers.

Dans l'évolution morale (…), la période au cours de laquelle les enfants jouent ou se comportent selon les règles qu'ils ont élaborées ou admises entre eux dans les groupes de jeu.

Je l’aime bien celle-là. La notion d’enfants, de jeu et de règles. « Élaborées ou admises entre eux » Les joueurs s’entendent très biens sur les règles soit ajouter le plus de zéro possibles, idéalement avant la virgule. Les directeurs gérants, eux semblent plus ou moins comprendre les règles, tant pis pour eux! Ils vont perdre ou peut-être pas. Ils vont sûrement encore pleurer à leur maman, une certaine Bettman, contre ces règles, dire qu’ils n’ont pas d’allures, qu’elles s’appliquent mal dans le contexte économique du groupe (la LNH), pis qu’il faut écrire de nouveau règlement (convention collective). En tout cas c’est ce qu’ils ont fait la dernière fois. Et leur maman doit avoir de l’influence puisqu’elle a battu celles des joueurs. Ils l’ont même remplacé. Mais, il n’y a aucune surprise; c’est maintenant une chose commune, aujourd’hui, les familles reconstituées.

Bon assez d’enfantillages, j’ai dû faire fuir tout le monde avec mes cours de français ce matin. Une chance que j’avais dit que je commençais tranquillement. Bon arrêtez de chialez, avouez que c’était brillant comme intro. Mais, entrons dans le vif du sujet; le marché des joueurs autonomes de cette année dans la LNH.

Je n’ai jamais cru que les signatures du 1er juillet étaient la meilleure solution pour rebâtir une équipe. Je crois plus au repêchage et au développement des joueurs. Quelle équipe peut se vanter d’avoir construit une équipe championne avec un ou des joueurs autonomes. Les Ducks avec Scott Niedermayer? Ok, c’est bien joué! Mais, est-ce que les Canards seraient une équipe championne sans Penner, Getzlaff, Perry, Mcdonald, Giguère et Cie? Pas sûr. De plus, tellement d’équipes se sont plantés en signant des joueurs à coups de millions sans recevoir les intérêts pour leur investissement. On a qu’à penser aux Rangers avant le lock-out, aux Flyers il y a 2 ans (et probablement cette année), aux Bruins et aux Coyotes l’an dernier. Malgré tout, comme Anaheim avec Niedermayer, certaines équipe peuvent faire de bons coups et c’est pourquoi les amateurs de hockey suivent avec beaucoup d’intérêt la journée du 1er juillet. Ce que j’ai fait d’ailleurs, pour vous. Bon ok, beaucoup pour moi aussi. Gang d’ingrats!

Impossible de passer par-dessus le cas de Daniel Brière. Le Canadien a tout tenté pour acquérir le talentueux joueur de centre à Montréal, mais ce dernier a décidé d’aller rejoindre son bon ami Martin Biron à Philadelphie. Je prends les choses habituellement avec sérénité, philosophie et calmement, mais le petit Brière m’a fait sortir de mes gonds. Rien contre le fait qu’ils choisissent les Flyers; c’est sont choix et surtout son droit. Quand il dit que l’équipe s’en va dans la bonne direction, je suis déjà moins d’accord, mais c’est son opinion et il y a droit. Jusque là aucune raison de cracher dans la TV quand je vois sa face. Qu’il tourne le dos à Montréal, qui lui a offert une offre plus que raisonnable, je commence à l’haïr un peu plus et même que soudainement, je trouve qu’il a une face de rat. Jouer dans sa ville aurait dû le stimuler; ça n’a pas été le cas, mais c’est son choix et il ne doit rien à Montréal. Sauf que quand il affirme, le plus sérieusement du monde, que les chiffres présentés par les Flyers n’ont pas influencé sa décision, je perds comme toutes mes bonnes manières. Les insultes personnelles et gratuites commencent et le fait que ma TV soit neuve est la seule raison pourquoi je ne la lance pas dans le mur. Mon petit Daniel, faudrait pas nous prendre pour des caves quand même. Si l’argent n’est pas un facteur, pourquoi ne pas être resté manger des ailes de poulets avec les Sabres qui ont une meilleure formation que les Flyers? Et les 3M de plus, au total, que Philadelphie t’a donné? Les taxes en moins? Pas un facteur pour ne pas être venu ici? On a vraiment l’air imbécile pour se faire dire des conneries pareilles. Brière avait la chance de venir jouer chez lui, de remonter le Canadien et d’en faire une équipe plus que respectable. C’était tout un défi pour lui, mais il a préféré la facilité. Il a choisi l’argent, ses chums, la paix, loin de la pression et une équipe qui lance son argent par les fenêtres. Tout ça c’est son droit et son choix comme je le répète depuis tantôt. Sauf que, moi, je ne peux m’empêcher d’être déçu par son attitude et même perde de mon admiration pour le joueur. Et ça, c’est mon choix.

Il n’y avait pas que Brière de disponible cet été. Il y avait aussi Ryan Smyth. Si vous trouver que j’ai été dur avec Daniel, attendez de voir les partisans d’Edmonton avec « Capitaine Canada ». Je croyais, au mois de mars, qu’il retournerait dans le « Oil Country », mais il a choisi le Colorado. Pas un mauvais choix que d’aller jouer avec Joe Sakic. D’autant plus que L’Avalanche s’est amélioré aussi avec Hannan, un défenseur sous-estimé qui vient redorer un peu leur défensive. Avec Budaj comme partant et Théo, leur réserviste de luxe, ainsi que plusieurs bons jeunes comme Stastny, Wolski, Svatos et Liles, l’équipe devrait être des séries.

Et nos Canadiens dans tout ça? Ils ont tenté leur chance avec Brière et Smyth, mais ça n’a pas fonctionné. Bob a donc signé Hamrlik pour 5,5M. Il avait quand même offert la même somme, avant, à notre beau Sheldon, qui a refusé. Roman Hamrlik n’est pas aussi dominant sur l’avantage numérique, quoiqu'il puisse se débrouiller, mais il a l’avantage d’être beaucoup plus solide en défensive; ce qui est pratique quand on est un défenseur. Puis, il y a eu Smolinski; un bon remplaçant pour Bonk, légèrement moins cher et un peu plus offensif. Ensuite vient un joueur de soutiens, le très combatif Kostopoulos. Est-ce la fin de Bégin à Montréal? Avec Lapierre et cette dernière signature, ça pourrait bien être le cas. D’autant plus que les partisans de Montréal sont rancuniers et ils ont mal digérés la pénalité de Steve lors du dernier match contre les Leafs. Tout comme ils avaient mal pris le mauvais dégagement de Sundstrom, en séries contre Tampa Bay. Je ne suis pas pour autant d’accord avec cette rancune, mais changeons de sujet. Cher lecteurs, saluons le courage et le retour de notre mal-aimé adoré (notez la contradiction ici), j’ai nommé : Patrice Brisebois!!!!!!! Si je me questionne sur la décision de Patrice, je trouve que le Canadien a pris une bonne décision. À 700 000, c’est très raisonnable pour un défenseur qui amène expérience et qui donne aussi une option à Carbo pour son avantage numérique. Ce n’est pas un coup d’éclat, mais ce n’est pas si mauvais.

J’ai encore beaucoup de matériel, donc beaucoup de chose à vous raconter et mon billet est déjà très long. Je vais donc m’arrêter ici pour cette semaine et vous garder le reste pour la semaine prochaine. Alors le cas de Kevin Lowe, les Flyers, les Rangers et quelques autres cas attendront. Je joue à l’agace. La satisfaction ne sera que plus grande pour la conclusion. Allez, à samedi prochain!

À suivre…

samedi 4 août 2007

Il est de retour

Et oui, il est revenu! Vous savez de qui je parle? Bien sûr, vous êtes des petits futés. Quoi?! Qui?! Patrice Brisebois?! Finalement vous n'êtes pas si futés. Je parle de moi et de mon blog gang de clowns!!! Je sais que vous n'aviez même pas remarqué que j'étais parti, mais vous auriez pu faire un effort; un peu comme moi quand ma blonde me demande si je me suis ennuyé… après une journée de travaille. Bon, ça c'est une autre histoire.

Oui, je reprends du service. Je recommence à parler d'une des choses qui me passionne le plus, après ma blonde bien sûr (je devais me reprendre). Je parle bien évidemment du hockey. Quelle idée de recommencer en plein été me direz vous? Mais, vous savez quoi? Il y a encore plus d'action pendant la saison morte; c'est à se demander pourquoi ils ont nommé ça ainsi.

Vous savez, je n'ai rien manqué depuis la dernière fois qu'on s'est parlé en mars. J'ai suivi le Canadien jusqu'à la toute fin. Bon, ça n'a duré qu'un mois de plus, ils ont été éliminés, je sais. Arrêtez de faire vos "smats"! Je m'en suis remis, ne vous en faites pas. C'est la vie, on n’y peut rien.

J'ai continué à suivre les séries, puisque je suis avant toute chose, un partisan de hockey. Deux équipes m'intéressaient un peu plus que les autres: les Sabres et ... les Ducks. Pas mal hein? Non, ne me félicitez pas, je sais que je suis fort. Après que les Canards aient botté le derrière des pôôôvres Sens (pour toi celle là Gizmo), je n'allais pas m'arrêter là.

Ben non, c'était le repêchage. Oui. j'ai été frustré de voir le Canadien ne pas repêcher Esposito, mais je me suis rappelé que j'étais avant tout un partisan et que le personnel de dépisteur du Canadien était un peu plus qualifié que moi. Coudons vous ne me lisez pas?! http://passionhockey.blogspot.com/2007/01/profession-partisan.html

Ensuite, c'était le temps des joueurs autonomes. Il y avait une belle brochette de joueurs cette année. J'ai suivi avec intérêts les moindres mouvements le 1er juillet. J'ignore encore si de faire "Actualiser" sur TSN.ca au 10 minutes peut être considéré comme une psychose. Ma blonde elle, elle s'est déjà fait une idée à ce sujet. J'ai observé Bob faire des pieds et des mains pour obtenir un joueur d'impact pour devoir se contenter de Hamrlik, Smolinski et Kostopoulos. Je n'ai rien manqué des efforts de Kevin Lowe qui ont été récompensé cette semaine avec la signature de Penner. Puis finalement, j'ai admiré le courage, que dis-je, les couilles en aciers de Patrice Brisebois qui a décidé de venir terminer sa carrière ici. Je ne ferai pas plus de commentaires sur les joueurs autonomes puisque ce sera mon prochain billet.

Voilà j'ai décidé de revenir sur mon blog, puisque le hockey est un milieu qui me passionne à un point tel, que j'aimerais même y travailler. Il fallait donc passer à l'action. J'avoue que j'ai de la difficulté à me discipliner à venir écrire sur mon blog. Je parle continuellement de hockey et je suis tout ce qui s'y rapporte, mais écrire un billet demande du temps. Il m’était difficile de prendre ce temps avec mon nouvel emploi que j'ai depuis Janvier. Je sais, je sais, vous allez dire:"Martin, Martin....lâches ton emploi!" Je sais bien, question de priorité. Mais, ce serait la solution facile sans compter que la femme de ma vie risque de mal le prendre. Je sais, je sais, vous allez dire: "Martin, Martin...lâches ta blonde!" Non, mais vous avez fini de me dire comment gérer ma vie?! Finalement, je n'ai pas encore de solution idéale, mais j'en ai une temporaire. Tous les samedi matin, je me lèverai un peu plus tôt et je vous concocterai un billet que je posterai sur mon blog. Je serai le André Rousseau des blogs; toast et café avec votre humble, hmm non, votre excellent serviteur. Je sais que ce sera dur de se lever le samedi matin, mais je vous l'ai dit au début, il faut faire des efforts. Coudons, vous ne retenez rien de ce que je vous écris?!!! Je vous donne quand même rendez-vous samedi prochain.