samedi 29 septembre 2007

C’est un départ!

Et c’est parti! Dans moins d’une heure, les Ducks et les Kings donneront le coup d’envoie à la saison dans la LNH. En fait, il s’agit d’une fin de semaine spéciale au cours de laquelle les deux formations s’affronteront à deux reprises, aujourd’hui et demain, le tout en direct de Londres. Les autres équipes débuteront leur activité mercredi. Malgré tout, on peut quand même dire que c’est un départ!

Je ne me suis jamais caché de dire que lorsque j’écris ici, je le fais en tant que partisan. Je ne suis pas objectif, de toute façon, je ne crois pas à l’objectivité. Mais, c’est une autre histoire que je vous raconterai peut-être un jour. Je vous dis ça surtout pour vous dire que le partisan en moi avait hâte que ça commence et qu’il est excité comme un petit gars de voir la saison de hockey commencer. Le camp d’entraînement de nos Canadiens se termine ce soir et les quelques matchs préparatoires nous ont fait voir de belles choses et de moins bonnes. Parmi les points négatifs, on peut remarquer que l’équipe aura encore quelques difficultés en attaques, particulièrement à 5 contre 5. C’est encore la facette du jeu à améliorer cette année. Dans les points positifs, on parle surtout du futur. Il y a plusieurs jeunes qui laissent présager un avenir très intéressant. J’ai hâte de voir ce que deviendront, les Kostitsyn (les 2 frères), D’Agostini, Chipchura, O’Byrne, Carle, Halak, Price et Cie. dans quelques saisons. Chez les joueurs qui font déjà parti de l’équipe, il y a aussi de la relève. Je pense que les Higgins, Plekanec, Latendresse, Lapierre et Komisarek continueront de s’améliorer. C’est de bon augure. Pour le présent, même si je crois aux chances du Canadien de faire les séries, je sais que la tâche ne sera pas facile. Loin de là! L’équipe nous fera sacrer certains soir alors que d’autres soirs, elle nous surprendra et nous fera jubiler. Enfin… Nous verrons bien dans quelques jours. En attendant, nous devrions savoir si les Price, Chipchura, Gorges et O’Byrne délogeront les Vieux.

Si je suis un partisan de nos Glorieux, je suis, avant tout, un partisan de hockey. Ça aussi je vous l’ai déjà mentionné. Je radote, je me fais vieux. On dirait que j’ai pris un coup de vieux dans la nuit d’hier. Passons… Pour revenir à mon intérêt aux 29 autres équipes de la LNH, il était flagrant hier dans ma sélection de joueur lors de mon pool entre chums. Sur les 20 joueurs que j’avais à sélectionner, un seul fait parti du Canadien. C’est donc dire que je suis lucide malgré ma partisanerie. Puisque vous tenez tant à savoir qui est ce joueur, je vais vous le dire. Il s’agit de Markov, le meilleur joueur de l’équipe actuelle tant qu’à moi. Mais, je parle encore du Canadien, alors que je veux vous parler des autres clubs. Donc, je disais que je suivais aussi les autres formations.

Parmi mes équipes favorites, il y a les Ducks d’Anaheim, les derniers champions de la Coupe Stanley. Avec Niedermayer et Selanne qui ne reviennent pas, pour le moment, on peut dire qu’ils seront moins forts, un peu. Ce qui me fait un peu plus peur dans leur cas, c’est les absences de Giguère, Schneider et même de Pahlson en début de saison. Mais, il y a de la profondeur chez les Ducks. En défensive, Pronger et Beauchemin prendront la relève, en attaque, il reste Mcdonald, Bertuzzi, Kunitz, Getzlaf alors que Bryzgalov peut remplacer adéquatement Giguère devant le filet.

Il y aura aussi les Penguins qui, comme plusieurs amateurs, retiendront aussi mon attention. Crosby, Malkin, Staal, Whitney et Fleury en mettrons plein la vue aux amateurs à travers la ligue cet hiver. Voici le genre d’équipe qui nous fait adorer encore un peu plus le hockey.

Dans les équipes que j’aime détester, il y a nos rivaux; les Sénateurs d’Ottawa et les Leafs de Toronto. Voici 16 matchs de nos Canadiens qu’il ne faut pas manquer. Il se construit, tranquillement pas vite, une rivalité entre Sens et Habs, alors qu’elle est bien installée avec les Leafs. Ces 16 rencontres donneront sûrement du très bon hockey. J’ai déjà hâte de narguer mon ami partisan des Sens et il a tout aussi hâte de me faire la même chose, j’en suis sûr.

Je ne ferai pas toutes les équipes, Dieu sait qu’il y en a plusieurs qui seront intéressantes à suivre pour plusieurs raisons : Philadelphie, New York Rangers, Tampa Bay, Détroit et Washington, pour ne nommer que ceux là. Je n’ai pas le temps de m’y attarder si je veux aller jeter un coup d’œil au match Ducks-Kings. Ça commence à midi, vous devriez aller voir ça. Moi j’y cours!

À la semaine prochaine!

P.S Ne vous gênez pas pour écrire vos commentaires. Plusieurs disent me lire, mais j’aimerais bien vous lire aussi, même si ce n’est pour dire que : « Cool !» ou « C’est vrai, tu as raison, tu es un génie, non, un Dieu du hockey! » Ça peut aussi être pour dire que je suis un con qui ne connaît rien, je suis très ouvert. Alors, allez-y! En principe vous n’avez plus besoin de vous inscrire pour laisser un commentaire.

samedi 22 septembre 2007

Les Jeunes V.S Les Vieux

Ah si jeunesse savait! Quel beau cliché pour débuter mon billet de ce matin. Remarquez qu’il y a souvent du vrai dans un cliché. C’est surtout la répétition qui fini par nous taper sur les nerfs. Mais revenons, aux Jeunes, puisque c’est de ça dont il sera question dans cette chronique. Les camps d’entraînement dans la LNH, c’est le moment pour les petits Jeunes de se faire valoir et de montrer la sortie à une couple de Vieux. Par contre, c’est plus facile à dire qu’à faire. Tiens, un autre cliché. Donnez-moi une chance j’écris sur le sport quand même; un domaine remplis de ces phrases toutes faites et qu’on répète sans cesse.

Cette semaine, les matchs hors-concours ont débuté. À Montréal et un peu partout dans la LNH, plusieurs recrus tentent de gagner une place avec le grand club. Qui seront les heureux gagnants? Nous allons le savoir d’ici une semaine. Au hockey, comme sur le marché du travaille, il est très difficile pour un Jeune d’avoir un poste régulier, un poste que vous devez souvent prendre à un Vieux. Vous savez ces Vieux qui s’accrochent et qui ne veulent pas prendre leur retraite, parce qu’ils vont être obligés d’endurer la bonne femme à la maison des journées de temps, à tous les jours?! Au hockey ou dans un autre travaille, c’est la même chose; le Vieux veut rester question de montrer qu’il est encore capable. Ensuite, vient alors l’argument numéro un du Vieux : l’expérience. Et voilà, un autre cliché! Mais comme il vient du Vieux, on y croit plus. Encore une fois, il y a du vrai la dedans; un Vieux a vécu pleins d’expériences, donc il sait souvent comment réagir quand une de ces situations se produit dans la saison. Arrive alors la question favorite du Jeune : « Comment je peux acquérir cet expérience si on ne m’en donne pas la chance? » On trouve ça « cute », mais le patron, le coach dans le cas du hockey, ne choisira pas le Jeune seulement à cause de ça. C’est que le boss a peur à ses fesses aussi et il préfère choisir le Vieux, c’est plus sûr. Donc, si le Jeune veut aller chercher cette expérience, pour un jour faire chier un autre Jeune parce que lui aussi est rendu un Vieux, il doit jouer comme un Vieux même si c’est encore un Jeune tout en espérant que le vrai Vieux, lui, se plante. Vous me suivez? Relisez 3-4 fois la dernière phrase vous aller finir par la comprendre. Non, ce que je veux dire c’est que le Jeune doit s’illustrer tout en espérant que le Vieux joue comme un pied. Parce que d’être bon pour un Jeune, ça ne suffit pas toujours, il n’a toujours pas cette foutue expérience qu’il pourra acquérir que s'il joue. Pas très logique tout ça. Malgré tout, plusieurs Jeunes réussissent à faire leur chemin et prendre leur place. Pour y arriver, ils ont soit un talent exceptionnel en plus de travailler fort ou bien l’équipe a finalement décidé de leur faire de la place. L’équipe se rend compte que des fois, l’expérience n’arrange pas tout. Il s’en garde toujours une petite dose, après tout, ça peut être utile.

Le Canadien est une organisation assez conservatrice avec les Jeunes. On se souvient tous du cas de Latendresse, il y a 2 ans. Malgré cette réputation, la direction a été plus ouverte dans les dernières années. Il faut dire que l’équipe a connu des moments difficiles, même si elle demeure compétitive. Je veux dire par là, qu’elle n’a pas été une équipe de tête. Il fallait donc aller chercher du renfort à la source. Cette source c’est le Jeune. Il y en a quelques uns qui se sont fait une place depuis quelques saisons. Regardez l’alignement de nos Glorieux. Ryder, 27 ans, s’est taillé une place en 2003, Higgins et Plekanec, 24 ans, c’était en 2005, Latendresse, 20 ans, en 2006, Lapierre, 22 ans, il est arrivé au milieu de la dernière saison, Streit, un peu plus vieux, mais il a débarqué à Montréal en 2005 et finalement, Komisarek, 25 ans, a réussi à faire sa niche ici au milieu de la saison 2003-2004. Ça fait 7 recrus en 4 ans; on pourrait même dire en 3 saisons à cause du lock-out. Cette année, on pourrait ajouter au moins 3 noms à cette liste. Il y aura forcément un gardien que ce soit Halak, Price ou Danis, on peut penser à O’byrne en défensive, à Chipchura, Andrei Kostitsyn et D’Agostini en attaque. Pas si mal pour une organisation qui aurait une philosophie conservatrice avec les Jeunes.

Dans les prochains jours, les Jeunes tenteront de faire la vie dur aux Vieux au cours de ce camp d’entraînement. Carbo s’est dit peu impressionnés par ses recrus, mais le camp est encore jeune. Oh, quel jeu de mot savoureu, et du même coup, quel cliché! Jeune ou Vieux, les deux veulent la même chose : leur place. Malheureusement, le nombre de place est limité. Alors, le Jeune va essayer de savoir et le Vieux va essayer de pouvoir. Parmi les deux, il y aura des gagnants et des perdants. Depuis quelques temps, avec le Canadien, le Jeune a le dessus sur le Vieux. Ne vous inquiétez pas mes petits Vieux, le balancier va finir par revenir. Après tout ces petits Jeunes, ils seront des Vieux un jour.

À la semaine prochaine!

samedi 15 septembre 2007

Que nous réserve cette saison?

Et c’est un départ. Les camps d’entraînement viennent de se mette en branle. Les jeunes loups vont tous donner pour prendre la place d’un vieux croûton. De façon générale, il y a environ 2 à 3 postes de disponibles dans chaque équipe; parfois moins et parfois plus. Les camps sont à peine commencés que déjà les « experts » doivent se prononcer et donner leurs prédictions. En fait, leurs prédictions sont déjà faites depuis longtemps; ils devaient prédire le futur alors que les recrues n’avaient même pas encore donné un coup de patin. JoJo Savard peut bien aller se rhabiller, les journalistes la « torchent » comme diraient nos ados. Voyons ce que ma boule de cristal me dit.

Soyez sans craintes, je n’ai aucune intention de prédire qui finira premier ou qui sera des séries; je n’ai aucun don de voyant, désolé. Je peux vous dire l’idée générale que je me fais de cette saison qui débutera dans deux semaines. Pour cette semaine, je vais me concentrer sur nos Canadiens. Pour dire ce que fera une équipe durant la saison, il faut des faits, donc avoir vu jouer tout le monde. Or, on a à peine vu les joueurs pratiquer et surtout on a vu que les nôtres. Alors, notre verdict n’est en fait qu’une évaluation sur papier. La « Vraie », ne viendra que pour plus tard lorsque l’équipe sera composée et qu’elle aura joué quelques matchs. Les « experts », eux, se basent sur la saison dernière (c’est déjà bien, ce sont des faits, mais ils font parti du passé) et sur l’été que la formation a passé (là, on commence à être dans les dons de voyants). Chaque année, c’est la même chose, les gens s’énervent avec les équipes les plus actives sur le marché des joueurs autonomes. Cette année, c’est les Rangers et les Flyers. On dirait que les Rangers des années avant le lock-out, eux qui signaient tout ce qui bouge sans pour autant faire les séries, n’a pas servi de leçon. On croit encore aux solutions miracles. Et comme le Canadien n’est pas perçu comme une équipe gagnante dans la course aux joueurs autonomes, cette année, et qu’ils n’ont pas fait les séries, l’an dernier, ils ne peuvent pas faire les séries cette année. C’est une déduction aussi fiable que celle qui dit : « une fourchette a des dents, j’ai des dents, alors je suis une fourchette » Il me semble que c’est plus compliqué que ça.

Si je ne lis pas dans les astres pour prédire ce que feront nos Canadiens, je peux avoir une idée sur ce que l’équipe pourrait faire cette année. Il faut d’abord être conscient d’une chose, c’est que de faire les séries aujourd’hui et les faire il y a 10 ans, ça n’a rien à voir. Il est beaucoup plus dur de participer au tournoi printanier aujourd’hui que dans le passé. Il y a tellement peu d’écart entre chaque équipe, qu’il est plus difficile de dire laquelle sera devant l’autre. Il y a bien quelques équipes au-dessus du lot, je dirais environ 3-4 par conférence, mais pour le reste c’est très semblable. Le Canadien fait parti de ces équipes qui se ressemblent. Alors, pour moi, dire qu’ils ne feront pas les séries a autant de chance d’être vrai que le dernier bulletin de météo. Qui peut réellement prédire ce que fera chaque élément de l’équipe? Et les autres équipes?

Pour ma part, quand vient le temps d’évaluer note équipe, j’aime bien dire que c’est une question de « Si ». Il y a des choses qui ont plus de chance d’arriver. Comme Koivu qui connaîtra sûrement une saison dans les 60-70 points, mais on critiquera son manque de leadership et qu’il ne parle toujours pas français. La moindre séquence de défaites et la panique sera bien installée. La moindre séquence de victoires et tout le monde croira à la Coupe Stanley. Ça, ce sont des certitudes, mais il y a des choses dont on ne peut être aussi sûr. Quel Kovalev auront nous? Celui de l’an dernier ou celui d’il y a deux ans? SI on peut avoir celui d’il y a 2 ans, ce sera déjà mieux, sinon ce sera un peu plus difficile. Autre question, qui sera le gardien #1? Et oui, la question recommence, ça, ça ne change pas. Alors, Huet ou Price? Le camp nous le dira. SI Price gagne le poste et SI il fait des miracles, ça pourrait bien mener l’équipe en séries. Remarquez que le même SI s’applique à Huet. Il y en a plein de SI. SI on peut ajuster notre jeu de puissance, vu la perte de Souray, et connaître quand même du succès dans ce domaine. SI on améliore notre jeu à 5 contre 5. SI notre défensive se comporte mieux cette année avec Hamrlik, Bouillon en santé, le duo Markov- Komisarek et peut-être un jeune comme O’byrne. Mais, surtout, SI nos jeunes ont une progression significative. Il n’y a pas que Price dans nos prospects. Je viens de parler d’O’byrne et il y en a d’autres. Est-ce que Higgins sera en mesure de jouer une saison complète et SI oui peut-il offrir un rendement comme son début de saison de l’an dernier et ce de façon constante? Est-ce que Plekanec va continuer de s’améliorer? Et Kostitsyn? Streit? Lapierre? Latendresse? Dur de prédire où en seront tous ces jeunes dans leur évolution. Une chose est sûre, l’avenir semble réserver de biens belles choses. J’ai bien dit semble, impossible d’être sûr à 100%. Reste à savoir si ce sera du court, du moyen ou du long terme. Mais si c’est du court terme, on pourrait bien être surpris.

Beaucoup de questions, peu de réponses. Elles viendront avec le temps, au cours de la saison. Le Canadien pourrait finir aussi haut que 5e et aussi bas que 13e. Je ne suis pas précis? Je ne peux pas l’être plus avec les éléments que je connais pour le moment. D’ailleurs, vous écoutez bien les bulletins météo même si les météorologues sont aussi imprécis que moi. Alors, je ne veux pas entendre un mot et continuez de me lire! Je sais que vous le ferez.

À la semaine prochaine!

samedi 8 septembre 2007

Les Aventures du Petit Daniel

Il aura fait parlé de lui cet été notre petit Daniel. Avez-vous manqué la suite de ses aventures cette semaine? Alors que je croyais l’histoire terminée, voilà qu’on nous propose une suite cette semaine. Et sans vous découragez, je crois qu’on aura droit à une trilogie, peut-être même à un paquet de suite comme Rocky. Que voulez-vous, on aime étirer la sauce à Montréal, pas juste à Hollywood. Laissez-moi mettre mon petit grain de sel à cette sauce, mais pour une dernière fois, pour ma part.

Tout d’abord, cette semaine, Brière y va d’une entrevu où il nous explique qu’il ne comprend pas les fans d’ici d’être encore fâchés de sa décision d’aller à Philadelphie. Je pourrais lui expliquer, mais il ne me lira pas, alors je vais vous le dire à vous. On est fâché parce que le public d’ici veut une vedette d’ici. Même le club en était rendu à avouer avoir ce besoin. Ce besoin, Daniel, aurait pu le combler. Il aurait non seulement satisfait le public montréalais, mais le Canadien serait une meilleure équipe avec Brière dans son alignement. En choisissant Philadelphie, il a envoyé toutes nos illusions aux poubelles. En plus, il a bien failli venir jouer à Montréal, ce qui augmente la déception et la frustration, puisque tout le monde y croyait jusqu’à la dernière minute. Brière ajoute qu’il ne voulait pas venir jouer les héros ici. Je ne sais pas ce qu’il croit qu’il s’en va faire avec les Flyers, mais cette déclaration confirme ce que je croyais : il a refusé de relever le défi que le Canadien lui proposait pour accepter celui des Flyers. C’est d’ailleurs ce qui me déçoit le plus, personnellement. Il a voulu s’éloigner de la pression des fans et du tourbillon, ou plutôt de la tornade médiatique de Montréal pour aller à Philadelphie jouer avec ses chums et où l’environnement est un peu plus tranquille. C’est une décision qui se défend, mais c’est surtout sa décision. Nos parents nous répètent sans cesse d’assumer les conséquences de nos actes et de nos décisions. Et bien mon petit Daniel, la voici la conséquence, tu as déçu et frustré tes fans québécois et ceux-ci ne seront certainement pas élogieux à ton endroit. Maintenant, il faut vivre avec ça. Au moins, tu seras loin de tout ça et tu croiras peut-être que c’est moins pire que d’affronter ce que tu aurais eu droit en venant jouer ici. J’en doute et ça en dit long sur le type de joueur. Il n’est pas aussi grand que je le croyais ce Daniel. Je le sais que Brière ne fait que 5 pieds et 10 pouces, je parlais de grand comme le 23 et le 19 qu’on retirera cette saison. Je sais que Brière n’est pas une légende, mais je m’attendais à plus, il faut croire que je me suis gouré.

Comme Daniel a demandé d’en revenir, mes amis les journalistes ont décidé de fouiller un peu plus, question que l’histoire ne s’arrête pas là. On s’est probablement dit aussi qu’il fallait changer la pression de bord et laisser notre petit Daniel tranquille, sinon plus aucun québécois ne va vouloir venir jouer ici. Et quoi de mieux que de mettre ça sur le dos de la direction et éclaboussé Koivu en même temps. On est habitué, c’est ce qu’on fait tout le temps. Donc, on a trouvé une source qui disait que Brière n’était pas venu ici parce que Gainey ne voulait pas démembrer son 1er trio pour Brière alors que les Flyers, eux, disaient pouvoir le faire jouer avec qui il veut. Il n’en fallait pas plus pour que la pression change de bord. Sauf que moi, je ne suis pas toujours la vague, en fait rarement. Je suis plutôt celui qui essaye de briser les tourbillons quand on en fait dans la piscine. Belle figure de style hein? Je sais, merci. Cet article me laisse perplexe. Depuis quand le joueur peut choisir avec qui il joue? Depuis quand c’est le GM et l’agent qui décide de ça? Je vous laisse répondre. Paul Holmgren, le DG de Philadelphie, avait beau jeu lui; il n’a aucun centre proche du talent de Brière et surtout aucun vétéran joueur de centre et encore moins capitaine. Et c’est quoi cette raison ridicule? Évidemment quand on offre autant d’argent (dans les 50M), c’est pour faire jouer le gars sur sa 4e ligne et avec ses pires éléments, genre ses « goons ». Voyons, Brière en venant ici, aurait été parmi les attaquants les plus utilisés, aurait eu plus que sa part sur le jeu de puissance et aurait joué avec les plus talentueux de club. D’ailleurs cette nouvelle a été démentie par Pat Brisson, l’agent de Daniel, sur les ondes de CKAC. Mais, à La Presse on croit sûrement que c’est des mensonges et que c’est un autre complot contre eux. Les raisons du choix de Brière, elles sont sur le blogue Passion Hockey depuis 3 semaines et je les ai répétés cette semaine. Il a refusé le défi du Canadien parce qu’il a préféré aller jouer avec ses chums loin de la pression de Montréal et de son cirque médiatique. Est-ce une bonne ou une mauvaise décision? À vous d’y réfléchir et d’en faire votre propre conclusion. Personnellement, je dirais que ce n’est ni une bonne ou une mauvaise décision, mais une décision… décevante. À vous de voir maintenant.

À la semaine prochaine!

samedi 1 septembre 2007

Le hockey, cette passion

Le mois de septembre débute aujourd’hui. Pour les jeunes, ça signifie la rentrée des classes est vraiment arrivé, pour les plus vieux c’est l’été qui tire à sa fin. Pour moi, c’est une peu ça aussi, mais c’est surtout le hockey qui approche à grands pas. J’adore le sport en général, mais le hockey garde une place de choix dans mon cœur d’amateur de sport.

Septembre égale, pour moi, revues de hockey, camps des recrues, camps d’entraînement, matchs préparatoires et pool de hockey. Bref, tout ce qui mène au début de la saison au début octobre. C’est un peu comme des préliminaires; juste pour nous réchauffer un peu avant de nous amener à l’extase. Plus jeune, cette période de l’année, ne m’excitait guère, j’avais juste hâte à la vraie saison. Arrêter de m’émoustiller et allons-y avec les vrais affaires; ce pourquoi j’attend depuis le début. Aujourd’hui c’est bien différent, j’adore cette période. Je me bourre de statistiques avec les revues, je prépare mon pool, je suis le développement des recrues, bref je me prépare pour ma saison comme amateur. Je peux vous dire que plus les années passes, plus je commence la saison prêt.

J’ai déjà dit que je doutais des prédictions des « experts ». Il y a tout de même une qui demeure vraie et ce, depuis des années. Le Canadien continuera de soulever des passions. Cette équipe laisse rarement un amateur de hockey indifférent. Certains la défendent, alors que d’autre la méprise. Le Centre Bell est remplie à chaque année même si on n’a pas d’équipe championne depuis longtemps. Ce matin, des milliers de fans sont en ligne pour mettre la main sur des billets pour assister aux matchs de leur équipe préférée. La hausse du prix des billets? Ils en ont rien à cirer! L’équipe ne serait pas des séries selon plusieurs ? Mais qu’est-ce qu’ils s’en foutent! Ce sont des choses de journalistes ces trucs! Nous sommes des partisans et nous aimons avant tout le hockey. On aime bien se mettre quelques victoires sous la dent et peut-être même un championnat un de ses quatre, mais nous sommes là d’abord et avant tout pour le hockey. Peut-être que nous ne nous identifions plus comme le faisait nos parents ou grands-parents, mais nous sommes encore de grands partisans. Toute l’année, nous allons jaser hockey et le Canadiens occupera la majeure partie de nos conversations. Nous allons critiquer, encenser, aimer, aduler, haïr et détester. On se laissera peut-être même aller pour parler des autres équipes, après tout, il y en a 30, il ne faut pas faire de jalouses. Tous ça, tous ces émotions me rappelle une chose : Au Québec, nous sommes des passionnés du hockey. Cette passion existe depuis des générations, elle a juste changé un peu en court de route. Pour le mieux ou pour le pire? Ni l’un ni l’autre et ça n’a aucune importance. La passion est encore là, toujours aussi forte, seulement exprimée de façon différente.

Certaines personnes tenteront de nous enlever cette passion en nous disant que ce n’est que du hockey, que ce ne sont que des millionnaires, que le hockey ce n’est pas si important. Ne vous laissez pas faire. Continuez de tripper hockey. C’est drôle, ces gens sont les premiers à dire que les joueurs ne sont plus passionnés qu’ils jouent uniquement pour l’argent pourtant ils essaient de nous enlever notre passion ou du moins, de la diminuer. Si je doute que les joueurs ne sont plus du tout passionnés, ces gens, eux, ils ont perdu leur passion. Qu’ils soient frustré par ça ou qu’ils aient trouver une nouvelle passion, c’est bien de leurs affaires, mais qu’ils laissent la notre tranquille. Sur ce je vous laisse, je m’en vais exercer mon droit de passion; je m’en vais tripper hockey. À samedi prochain!