J’ai reçu la semaine dernière une demande spéciale par courriel. Tonton Alain voulait que je traite de l’arbitrage. Vous voyez que dans la famille on a le sens de la nouvelle, puisque l’arbitrage a fait jaser cette semaine, particulièrement dans le match de vendredi entre le Canadien et les Sabres. Sans rien enlever à mon cher oncle, il faut dire que l’arbitrage dans la LNH fait parler d’elle chaque année. Mais, rendons lui ce qui lui revient; le timing était excellent.
Sur ce blogue, l’an dernier, j’avais fait part de mon désaccord sur certaines facettes de l’arbitrage. Rien n’a changé. Pas que je m’attendais que mon commentaire se rendre jusqu’aux oreilles de Stephen Walcom ou de Gary Bettman, mais non seulement il n’y a pas d’amélioration, mais ça semble se détériorer avec le temps. Oh je commence à me faire à l’idée qu’un joueur ne peut pas effleurer aussi légèrement soit-il le bras, la hanche ou le bâton d’un adversaire. Qu’un joueur soit punit parce qu’il lance la rondelle chez les spectateur, mais on ne dit rien quand ça se produit en zone neutre ou adverse me décourage encore (je ne trouve pas que ça mérite une pénalité). Et je trouve encore ridicule la punition pour cinglé lorsqu’on brise le bâton de son adversaire. Je ne suis toujours pas d’accord avec ces règlements, mais je m’y fait et je vies avec. Sauf qu’on commence à laisser passer des infractions plus flagrantes chez nos amis zébrés. Je parle d’accrochage évident ou d’obstruction tout aussi flagrant. J’accepte qu’on sévisse sur les accrochages qui en sont plus ou moins (bâton à la hanche), mais si on laisse passer celles qui sautent aux yeux, ça ne tient plus. Quel est le message qu’on lance aux joueurs? Vous ne pouvez pas effleurer votre adversaire avec votre hockey, mais le faire chuter sur la patinoire, ça peut être tolérer. Complètement illogique! Suis-je en train de parler de logique et d’arbitrage moi?
Bon, j’exagère un peu. La LNH a fait des progrès même si je trouve qu’il y a place à l’amélioration. Sauf qu’on doit demeurer prudent si on ne veut pas reculer en arrière de 3-4 ans. Tout le travaille qu’on a fait en étant sévère, trop parfois, pourrait être effacer en peu de temps. Une mauvaise habitude ça se reprend vite lorsqu’on nous en donne l’occasion. Les joueurs sortaient de moins en moins le crochet puisqu’on savait que même si on touchait presque pas l’adversaire on allait être punit. Sauf que s’ils s’en sortent en accrochant de façon flagrante, l’habitude pourrait bien revenir. Il serait dommage que l’on ait eu à subir toutes ces pénalités pour en revenir au hockey avant lock-out. C’est ce qui risque de se produire si les hommes en chandail rayés ne se démêlent pas.
Parce qu’ils sont mêler et les joueurs et les organisations le sont aussi. On ne sait plus ce qui est acceptable et ce qui ne l’est pas. Komisarek était sûr d’avoir fait le bon jeu vendredi en harponnant la rondelle d’abord, mais on lui a donné une pénalité qui a coûté le match à son équipe. Dur de garder son calme dans ces moments. Effectivement, l’arbitrage nous achale plus lorsqu’on perd; ce qui est le cas pour le Canadien présentement. Sauf que le problème est général et il est là depuis le début de la saison. On appelle des pénalités qui n’en sont pas, on en laisse passer et on a un sérieux problème à gérer les contacts avec les gardiens de but. De tous les problèmes sur l’arbitrage, ce dernier est sûrement le plus fréquent. On accepte des buts qui ne devraient pas l’être et on en refuse des bons. J’ai vu dans un match Sens-Leafs deux buts avec deux contacts semblables avec le gardien. Et quand je dis semblables, je dis presque identiques, un joueur qui fonce au filet, le gardien fait l’arrêt, le joueur rentre légèrement en contact avec le gardien, l’autre joueur saisit le retour et marque. Deux fois le même jeu, mais deux décisions différentes. Un but refusé et un accepté. Pas facile de savoir ce qui est légal et ce qui ne l’est pas. Dans un autre match, j’ai vu le but le plus stupide de ma vie. Marc-André Fleury avait un joueur des Devils assit sur lui dans le fond du filet, puis un joueur des Devils a finalement trouvé la rondelle pour la mettre dans le filet. Et bien sachez mes amis que ce but a été accepté. La raison, le défenseur des Pingouins avait poussé le joueur sur son gardien. Après reprise, le joueur a bel et bien été poussé, mais on est loin d’un double échec ou d’une mise en échec, le joueur fait son boulot en tentant d’enlever l’attaquant de devant le but, mais ce dernier tient à continuer son mouvement vers le filet et se retrouve sur le gardien. En aucun moment, le joueur des Devils tente d’éviter le contact, au contraire. On a arrêté de donner des pénalités pour obstruction sur le gardien lorsqu’on poussait le joueur parce que les défenseurs faisaient par exprès pour que leur adversaire soit punit. Sauf qu’en ne sévissant jamais, le phénomène contraire se produit et les attaquant s’amène à toute vitesse sachant qu’il ne seront pas punit parce qu’un défenseur tentera de les stopper et le contact les poussera sur le gardien et on n’appelle jamais de pénalité dans ces cas là. Voyez qu’on ne gagne jamais lorsqu’on applique des règlements par des automatismes. Avant on avait un demi patin dans le demi-cercle et le but ne comptait pas et maintenant il n’y a pas de pénalité lorsqu’il y a contact avec le défenseur. Pas de danger qu’on laisse l’arbitre se servir de son jugement, ce serait bien trop dangereux. En fait, on a privé tellement les officiel de leur jugement pendant un match de hockey qu’ils ne sauraient même plus comment s’en servir.
Voilà bien des critiques et biens des problèmes. Plusieurs personnes influentes lances des idées, des solutions, mais on ne semble pas écouter plus qu’il faut chez les officiels. Voilà un autre problème, on refuse de prendre le blâme quel qu’il soit chez les arbitres. Monsieur Walkom préfère régler ça à l’interne. Surtout ne pas avouer publiquement que ses officiels ont de la difficulté depuis le début de la saison. Tout est toujours question d’interprétation. De toute façon, Mario Lemieux a crié pendant 10ans pour qu’on améliore l’arbitrage et on ne l’a pas écouté. On a attendu d’en arrivé à un arrêt de travaille. Espérons qu’on ne se rende pas là et surtout espérons qu’on ne revienne pas à l’ancien arbitrage. Croisons-nous les doigts.
À la semaine prochaine!
Sur ce blogue, l’an dernier, j’avais fait part de mon désaccord sur certaines facettes de l’arbitrage. Rien n’a changé. Pas que je m’attendais que mon commentaire se rendre jusqu’aux oreilles de Stephen Walcom ou de Gary Bettman, mais non seulement il n’y a pas d’amélioration, mais ça semble se détériorer avec le temps. Oh je commence à me faire à l’idée qu’un joueur ne peut pas effleurer aussi légèrement soit-il le bras, la hanche ou le bâton d’un adversaire. Qu’un joueur soit punit parce qu’il lance la rondelle chez les spectateur, mais on ne dit rien quand ça se produit en zone neutre ou adverse me décourage encore (je ne trouve pas que ça mérite une pénalité). Et je trouve encore ridicule la punition pour cinglé lorsqu’on brise le bâton de son adversaire. Je ne suis toujours pas d’accord avec ces règlements, mais je m’y fait et je vies avec. Sauf qu’on commence à laisser passer des infractions plus flagrantes chez nos amis zébrés. Je parle d’accrochage évident ou d’obstruction tout aussi flagrant. J’accepte qu’on sévisse sur les accrochages qui en sont plus ou moins (bâton à la hanche), mais si on laisse passer celles qui sautent aux yeux, ça ne tient plus. Quel est le message qu’on lance aux joueurs? Vous ne pouvez pas effleurer votre adversaire avec votre hockey, mais le faire chuter sur la patinoire, ça peut être tolérer. Complètement illogique! Suis-je en train de parler de logique et d’arbitrage moi?
Bon, j’exagère un peu. La LNH a fait des progrès même si je trouve qu’il y a place à l’amélioration. Sauf qu’on doit demeurer prudent si on ne veut pas reculer en arrière de 3-4 ans. Tout le travaille qu’on a fait en étant sévère, trop parfois, pourrait être effacer en peu de temps. Une mauvaise habitude ça se reprend vite lorsqu’on nous en donne l’occasion. Les joueurs sortaient de moins en moins le crochet puisqu’on savait que même si on touchait presque pas l’adversaire on allait être punit. Sauf que s’ils s’en sortent en accrochant de façon flagrante, l’habitude pourrait bien revenir. Il serait dommage que l’on ait eu à subir toutes ces pénalités pour en revenir au hockey avant lock-out. C’est ce qui risque de se produire si les hommes en chandail rayés ne se démêlent pas.
Parce qu’ils sont mêler et les joueurs et les organisations le sont aussi. On ne sait plus ce qui est acceptable et ce qui ne l’est pas. Komisarek était sûr d’avoir fait le bon jeu vendredi en harponnant la rondelle d’abord, mais on lui a donné une pénalité qui a coûté le match à son équipe. Dur de garder son calme dans ces moments. Effectivement, l’arbitrage nous achale plus lorsqu’on perd; ce qui est le cas pour le Canadien présentement. Sauf que le problème est général et il est là depuis le début de la saison. On appelle des pénalités qui n’en sont pas, on en laisse passer et on a un sérieux problème à gérer les contacts avec les gardiens de but. De tous les problèmes sur l’arbitrage, ce dernier est sûrement le plus fréquent. On accepte des buts qui ne devraient pas l’être et on en refuse des bons. J’ai vu dans un match Sens-Leafs deux buts avec deux contacts semblables avec le gardien. Et quand je dis semblables, je dis presque identiques, un joueur qui fonce au filet, le gardien fait l’arrêt, le joueur rentre légèrement en contact avec le gardien, l’autre joueur saisit le retour et marque. Deux fois le même jeu, mais deux décisions différentes. Un but refusé et un accepté. Pas facile de savoir ce qui est légal et ce qui ne l’est pas. Dans un autre match, j’ai vu le but le plus stupide de ma vie. Marc-André Fleury avait un joueur des Devils assit sur lui dans le fond du filet, puis un joueur des Devils a finalement trouvé la rondelle pour la mettre dans le filet. Et bien sachez mes amis que ce but a été accepté. La raison, le défenseur des Pingouins avait poussé le joueur sur son gardien. Après reprise, le joueur a bel et bien été poussé, mais on est loin d’un double échec ou d’une mise en échec, le joueur fait son boulot en tentant d’enlever l’attaquant de devant le but, mais ce dernier tient à continuer son mouvement vers le filet et se retrouve sur le gardien. En aucun moment, le joueur des Devils tente d’éviter le contact, au contraire. On a arrêté de donner des pénalités pour obstruction sur le gardien lorsqu’on poussait le joueur parce que les défenseurs faisaient par exprès pour que leur adversaire soit punit. Sauf qu’en ne sévissant jamais, le phénomène contraire se produit et les attaquant s’amène à toute vitesse sachant qu’il ne seront pas punit parce qu’un défenseur tentera de les stopper et le contact les poussera sur le gardien et on n’appelle jamais de pénalité dans ces cas là. Voyez qu’on ne gagne jamais lorsqu’on applique des règlements par des automatismes. Avant on avait un demi patin dans le demi-cercle et le but ne comptait pas et maintenant il n’y a pas de pénalité lorsqu’il y a contact avec le défenseur. Pas de danger qu’on laisse l’arbitre se servir de son jugement, ce serait bien trop dangereux. En fait, on a privé tellement les officiel de leur jugement pendant un match de hockey qu’ils ne sauraient même plus comment s’en servir.
Voilà bien des critiques et biens des problèmes. Plusieurs personnes influentes lances des idées, des solutions, mais on ne semble pas écouter plus qu’il faut chez les officiels. Voilà un autre problème, on refuse de prendre le blâme quel qu’il soit chez les arbitres. Monsieur Walkom préfère régler ça à l’interne. Surtout ne pas avouer publiquement que ses officiels ont de la difficulté depuis le début de la saison. Tout est toujours question d’interprétation. De toute façon, Mario Lemieux a crié pendant 10ans pour qu’on améliore l’arbitrage et on ne l’a pas écouté. On a attendu d’en arrivé à un arrêt de travaille. Espérons qu’on ne se rende pas là et surtout espérons qu’on ne revienne pas à l’ancien arbitrage. Croisons-nous les doigts.
À la semaine prochaine!