La poussière commence à peine à retomber sur ce qu’on appelle maintenant «L’affaire Kovalev.» Il est donc temps pour moi de donner mon opinion sur cet incident. Lorsque j’ai entendu la nouvelle lundi matin, je me disais d’abord que l’équipe n’avait vraiment pas besoin de cela. Puis, ensuite, je me suis dit qu’il valait mieux attendre la confirmation de l’existence de cette entrevue que l’artiste aurait donnée à une radio russe. D’ailleurs, au Journal de Montréal, on prétendait un canular. Par contre, je me disais que si c’était vrai, le geste de Kovalev était condamnable. Pas que ses propos étaient si durs; les cliques, ont le savait et c’est juste normal. Les russes vont se tenir plus ensemble comme les Québécois vont faire la même chose; c’est une question d’affinité. J’avaisi plus de misère avec les critiques sur ses coéquipiers et son entraîneur. J’ai défendu Kovy contre plusieurs critiques, que je trouvais souvent exagérées, mais il faut avouer qu’il connaît une mauvaise saison. Un gars qui connaît une telle saison ne pouvait pas tenir de telles paroles. Si c’était bien ses paroles. Si La Presse et maintenant une bonne majorité des médias croient à cette entrevue, il en est tout autre pour votre humble serviteur. Quand Mathias Brunet nous dit que son journal devait s’assurer d’avoir les preuves en béton avant de sortir une telle nouvelle, il a raison, sauf que je les cherche toujours. Les dites entrevues sont introuvables, envolées. La journaliste se contredit; l’entrevue est pareille puis pas pareille. Le journaliste russe qui couvre le Canadien, ici à Montréal, met en doute la crédibilité du journal qui a publié l’entrevu. Il y a Kovalev qui dit ne pas avoir parlé à la journaliste puis il change d’idée. Ce qui appuie la théorie du complot russe selon laquelle le capitaine de l’équipe nationale a mis de la pression sur la journaliste pour qu’elle change sa version. Intéressant. Comment dit-on déjà ? Hors de tous doutes raisonnables? Innocent jusqu’à preuve du contraire? Désolé, maître Brunet, mais je ne suis pas convaincu. Rien ne me prouve que les propos rapportés dans votre journal sont véridiques et je ne peux pas affirmé qu’ils sont faux non plus. Les médias diront que je suis un fan et que je suis aveuglé par ma partisanerie. C’est vrai que je suis un partisan et que je ne suis pas complètement objectif, mais ces preuves bétons n’existent pas. Ça demeure la parole des médias contre celle de Kovalev. Pas fiable ni l’un ni l’autre. Je crois que cette nouvelle n’aurait tout simplement pas dû sortir. Mais lorsqu’on a une telle nouvelle, difficile de ne pas vouloir la sortir. Parlons en de nos médias. Je ne les manque pas, la plupart du temps. Mathias Brunet, un journaliste que j’aime habituellement, vient tout juste de subir mes critiques. Après les incidents de cette semaine, les journalistes se plaignent maintenant d’être la cible des amateurs. Même si certains exagèrent, je n’ai pas beaucoup pitié de ces pauvres bougres. Il est vrai qu’il y a une forte demande pour le hockey, mais je ne crois pas que les journalistes ne font que répondre à cette demande. Ils répondent aussi à l’idée de vendre, comme tout autre entreprise. Et les mauvaises nouvelles sont vendeuses, ça tout le monde le sait. Quand feu Pierre Péladeau disait que ce n’est pas grave si on sort une nouvelle fausse; on la sort pis on s’excuse dans le journal le lendemain, on est en droit de se poser des questions. De grâce messieurs, arrêter de jouer les victimes. Vous subissez les critiques comme les joueurs que vous critiquez, quotidiennement. Parfois c’est justifié, parfois on exagère. Je suis sûr que vous êtes capable d’en prendre; après tout ça fait parti de la job. Certains se demandent si cette pression médiatique n’effraie pas les joueurs autonomes. Comme je l’ai déjà dit, un vrai de vrai, va être capable de vivre avec ça, mais ils ne sont pas si nombreux. Évidemment ce n’est pas un élément qui les attire à Montréal. Quand on vient me dire qu’il y a de la pression ailleurs et qu’on me parle des Yankees et du Real Madrid, j'aimerais qu’on parle de la même chose SVP. Faudrait être de mauvaise foie pour ne pas avouer que l’argent offert par les deux dernières organisations ne joue pas pour beaucoup dans la décision des joueurs. Et comme me disais ma mère, on n’est pas obligé de se comparer aux pires non plus. Je vous le concède, messieurs les journalistes, ce n’est pas le seul élément qui éloigne les joueurs autonomes. Voyez, je ne suis pas si méchant. C’est vrai, la température de merde, les taxes plus élevées, les fans qui sont aussi difficiles et les résultats des dernières saisons font peur aussi. Mais, soyez au moins honnête et avouer que vous faites parti du problème. Le Canadien amorce le dernier droit de la saison et les chances de participer aux séries, quoique minces, sont quand même présentes. Si le Canadien réussi et qu’ils font bonne figure, parions qu’on sera tous excités et on oubliera cette histoire, mes amis les journalistes compris. |
mercredi 7 mars 2007
Acquitté, votre honneur!
mardi 6 mars 2007
La jeunesse pour un joueur autonome?
Mardi dernier, je l’avoue, j’ai pris quelques pauses au travail, je dirais aux 15 minutes, pour aller voir le site de RDS pour surveiller ce qui se passait dans la LNH. C’était, comme vous le savez, la date butoir pour transiger. Pas beaucoup de surprise avant les derniers instants de cette journée habituellement très mouvementée. Jusqu’à 15h, tout se passait comme prévu, tous les joueurs qui devaient partir ont trouvés preneur et le Canadien, comme je m’y attendais, n’avait pas bougé. Puis, la cloche sonne, il est 3h, on ferme! Je vais quand même voir à nouveau au cas où; les dernières transactions sont souvent annoncées après l’heure limite. Je n’ai pas été déçu de cette dernière visite. J’ai failli tomber en bas de ma chaise lorsque j’ai lu le nom de Ryan Smyth à côté du logo des Islanders. |