jeudi 23 septembre 2010

Brûlons-le! Brûlons-le!

Et voilà, c'est partie! Ce n'était certainement pas le départ que souhaitais Carey et l'organisation. Malheureusement, c'est ce qui est arrivé; Price a donné 4 buts sur 10 tirs, dont certains où il a mal paru, il n'en fallait pas plus pour que la foule s'en prenne au gardien du Canadien. Oh, tout avait bien commencé; une ovation à Brossard en fin de semaine, une autre avant le match, mais le premier but a tout effacé le peu de bonnes intentions des amateurs. Il y aura toujours des partisans pour défendre Price et une chance, parce que ceux qui sont prêts à le descendre sont voraces. Malgré le bel accueil qu'on a réservé à Carey Price, j'ai vraiment l'impression qu'il y en a toujours quelques-uns qui sont là et qui sont prêts à attaquer à la moindre défaillance. J'en soupçonne même quelques-uns de prier pour qu'il se plante. C'est tellement gratifiant de dire: «Tiens, tiens...je vous l'avais dit qui était pas bon...yé mauvais...je le savais moi, je l'ai toujours su... je le sais moi, je suis gardien de but, pis je l'ai vu tout de suite...Fait 15 ans que je goale...dans une ligne de garage..."

Je ne vous dirai pas que Price a été bon hier, il ne l'a pas été. Sauf que de là à le huer et l'applaudir pour ses arrêts de routine, il y a une marge. C'est juste moi ou c'était le PREMIER match HORS-CONCOURS? J'ai vu des attaquants se rentrer dedans, j'ai vu des défenseurs pris hors position pis jouer mous, j'ai vu le capitaine des Leafs Dion Phaneuf, la veille dans son match contre les Sénateurs, se faire contourner comme un cône par Foligno, j'ai vu l'équipe donner des surnombres, et bien d'autres. Pourtant, le seul qu'on lapide, c'est Price. Les détracteurs crieront qu'ils n'ont pas obtenu leur poste sans l'avoir mérité comme Price et qu’on n’a pas échangé le héros des séries pour leur faire de la place. Peut-être, sauf que ce n'est pas Price qui a pris ces décisions. Les plus « smarts » me répondront que c'est l'organisation que les fans ont hué. Ça c'est n'importe quoi. Si vous acheter des billets pour huer l'organisation, vous vous contredisez. C'est Price que vous visez. Parce que c'est le gardien du Canadien et la seule chose qu'il peut faire c'est d'être le meilleur. Parce que tout ce qui va en dessous de ça est inacceptable et les fans ne manqueront pas de le faire savoir.

Alors, si on le sait que ça va être comme ça, on n'a pas le choix et il faut suivre les conseilles de Cammalleri, soit: on relève la tête, on se retrousse les manches et on se remet au travaille comme un homme. C'est pourquoi Price était de retour sur la glace ce matin dès 8h30. Tout ça est vrai, très vrai même, n'empêche que c'est décevant de voir l'attitude des fans. Carey et l'organisation ne peuvent pas le dire ça, moi je peux.

mardi 21 septembre 2010

Desharnais doit réussir à Montréal

Cette fois, pas de gros mots dans mon billet; je l'ai promis à ma mère :)

Le camp d'entrainement du Canadien bat son plein présentement, mais il est difficile de croire que les espoirs ont de véritables chances de percer l'alignement. Comme, on le répète un peu partout dans les différents médias, avec 21 joueurs avec des contrats de la LNH et avec Subban et Eller qui ont une longueur d'avance sur tout le monde, on comprend qu'il n'y a pas de véritable place dans l'alignement de 23 joueurs du Canadien. Il y a toujours les blessures qui pourraient donner la chance à certains, mais c'est tout.

Parmi les joueurs encore au camp, Desharnais fait parler de lui encore cette année. Les langues sales diront que c'est parce qu'il est Québécois qu'on en parle autant. Ils ont en parti raison. Oui sa nationalité est en cause, mais c'est aussi parce qu'il a du talent. De toute façon, ceux que le débat sur la langue et l'effet québécois dérangent ne vivent pas dans le bon coin de pays.

Je ne sais pas si Desharnais va devenir un bon joueur dans la LNH, mais s'il le fait, je souhaite de tout cœur que ce soit à Montréal. Ce ne sera pas facile. David doit jouer sur les trios offensifs de l'équipe s'il veut mettre ses habilités en valeur. Le problème c'est qu'il y a déjà Gomez et Plekanec en place pour encore plusieurs années, Eller joue au centre, quoi qu'on parle peut-être de le faire jouer à l'aile, puis finalement, on mise beaucoup sur Leblanc au centre dans le future. Autre point contre Desharnais: sa taille. C'est toujours un problème pour jouer dans la LNH, mais ce l'est encore plus à Montréal alors qu'on accuse continuellement l'équipe de ne pas être assez grosse. Malgré tout, on semble croire que David finira par jouer dans la LNH. Si ce n'est pas ici, ce sera ailleurs. Et je vous laisse deviner où le ailleurs sera. Évidemment, on ne sait pas encore à quoi ressemblera la carrière de David Desharnais, mais est-ce qu'on savait déjà que St-Louis, Brière et Claude Giroux allaient devenir ce qu’ils sont aujourd'hui? Desharnais ne sera peut-être pas une vedette dans la LNH, mais s'il devient un bon attaquant dans la ligue, il faut que ce soit dans l'uniforme du Canadien de Montréal. Alors, même si ce sera difficile, il faut trouver une place pour lui dans l'organisation. Ils ne peuvent pas se permettre de le perdre comme ils l'ont fait avec St-Louis, pas s'il devient bon. Les dépisteurs et les entraineurs du Canadien doivent évaluer et ne pas se tromper dans le cas de Desharnais. Ce serait une grave erreur.

vendredi 17 septembre 2010

La course au scoop

Je ferai ça court aujourd'hui. Les médias sont de plus en plus obsédés par l'idée d'obtenir la grosse primeur. Ce n'est pas que dans le domaine du sport remarquez bien, mais ils n'y échappent pas. On l'a vu hier avec la nomination du capitaine du Canadien, mais encore plus il y a un peu moins d'une heure. Des informations ont commencé à circuler à l'effet que Pat Burns serait décédé. Les "Twitteux" n'ont pas manqué de se faire aller les pouces pour propager la nouvelle. Finalement, le tout c'est avéré FAUX. Mais là vraie question que je me pose: est-ce vraiment important d'avoir la primeur de cette mauvaise nouvelle. Je comprends encore mieux pourquoi Pat ne voulait pas faire de sortie publique sur sa santé. Il a juste téléphoné à ses amis de CKAC hier, que déjà on nous donnait un bulletin de santé mise à jour sur tous les médias et aujourd'hui, ça. Alors, à tous ces membres des médias qui font de cette course au scoop une histoire de vie ou de mort, je vous lance la plus célèbre citation de Pat Burns: «Là, là, je suis tanné...en bon canadien français, qu'ils mangent de la marde!"

jeudi 16 septembre 2010

Gionta le capitaine?

Pour les cérémonies officielles et pour le décorum, on repassera, mais si on se fie à François Gagnon, le prochain capitaine sera Brian Gionta. Remarquez que comme scoop, on déjà vu plus gros. À part les mots "exclusif", placardé en en gros sur l'article sur Cyberpresse et "selon plusieurs sources", il n'y a pas beaucoup de différences avec plusieurs autres articles sur le sujet, où le nom du petit attaquant du Canadien ressortait comme un des favoris. Il faut dire qu'après un plus d'un an, de chialâge, de spéculations et de théories sur le future capitaine, le nom de Gionta est probablement celui qui revenait le plus souvent.

La direction du Canadien et le principal intéressé ont bien sûr nié le tout, ce matin au fameux tournoi de golf de l'équipe. Ils voulaient sûrement préserver ce qui reste du coté "officiel" de la chose. Est-ce possible que Gionta n'est pas l'heureux élu? Je serais le gars le plus surpris du monde si on nomme un autre joueur comme capitaine. Si un tel scénario se produit, je n'aurai d'autre choix que de lancer la nouvelle expression préféré de Michel Bergeron: «Je suis assommé!"

Maintenant est-ce un bon choix? Je crois que oui. D'abord, c'est un travailleur infatigable sur la glace, un guerrier, un gars qui a du chien. Puis, comme atout, c'est un bon marqueur, un bon joueur offensif et il ne néglige pas son jeu défensif pour autant, ce qui serait surprenant venant d'un joueur issu du système des Devils du New Jersey. C'est un gagnant; une coupe Stanley avec les Devils et on peut même ajouter sa saison dernière avec le Canadien qui ne s'est pas trop mal passée. Gionta a clairement été identifié comme un leader, d'abord par ses coéquipiers, ensuite, par l'organisation et le tout sera bientôt officiel. J'ajouterais aussi qu'il s'exprime de façon exemplaire devant les médias; toujours posé, honnête et sûr de lui. Voilà une belle feuille de route pour affronter les défis de la position de capitaine du Canadien du Montréal et voilà pourquoi Gionta est probablement le meilleur candidat pour le poste et finalement voilà pourquoi il est mon choix depuis un bon bout de temps.

Maintenant, il ne reste qu'à officialisé le tout. Alors, allez Monsieur Boivin, organisez nous une dernière belle cérémonie à titre de président de l'équipe. Au diable le "casseux de party" François Gagnon et faites-nous quelques chose de beau, tant que ça ne dure pas une autre année.

mercredi 15 septembre 2010

Conversation avec un fan

J'ai eu cette discussion amusante avec un ami tout aussi passionné de hockey que moi. Appelons-le Joe.

Moi: Hey, Bobby Ryan a signé à Anaheim, 5.5M par année.

Joe: Ouais, ben trop cher!

Moi: N'importe quand...

Joe: 50-60 pts à peine par année...

Moi: ouais, mais 35 buts facile, voir 40...

Joe: Cammalleri pourrait en marquer 50 cette année.

Moi: Coûte combien Cammalleri?

Joe: 6M

Moi: Ah bon....

Funny!

Que vaut la paroles des Caps?

C'est l'une des questions que je me suis posé en lisant l'histoire d'Éric Bélanger. Pour plus de détails sur l'histoire en question, cliquer ici.

Signer au milieu du mois de juillet ou au début de septembre, il y a toute une différence et Éric Bélanger l'a appris à ses dépends. Il avait une entente verbale pour un contrat de 1,8M avec les Caps, mais c'est finalement un contrat de 700 000$ qu'il a signé avec les Coyotes de Phoenix. Normal, les équipes n'ont plus le même espace disponible sur leur masse salariale qu'ils avaient en juillet et ils ont tous comblé les postes qu'ils avaient de disponibles. Je sais que les joueurs de hockey ne sont pas à plaindre et qu'ils gagnent des millions, mais il reste que cette histoire a probablement coûté un peu plus d'un million à Bélanger et même pour un joueur de hockey, ça demeure une grosse perte.

Il faut aussi penser à tout ce que sa famille et lui ont dû se traverser, puisque ce dernier était convaincu qu'il s'en retournait à Washington. Déménagement, s'installer, l'école pour les enfants, il a fallu tout recommencer puisque finalement, l'accord verbal ne tenait plus. C'est à Phoenix que tout ce beau monde devait mettre le cap. Phoenix, Washington, presque dans le même coin, on ne s’obstinera pas pour un couple de milliers de kilomètres.

Ce n'était qu'un accord verbal et l'agent de Bélanger a peut-être été un peu naïf, sauf que la direction des Capitals a toujours agit comme si ce n'était qu'une formalité. Comme le disait Eric sur les ondes de CKAC, ce matin, rien ne laissait présager que la transaction ne se ferait pas et qu'il ne retournerait pas à Washington.

Alors je vous le demande, que vaut la parole des dirigeants des Capitals de Washington? Pas grand chose, selon moi. Pas fort, vraiment pas fort. Une raison de plus pour lancer des tomates à Ovechkin et sa gang cet hiver.