La semaine a été tranquille dans la LNH. Toujours pas de transaction, pas de coup d’éclat et le Canadien qui connaît des difficultés. Alors, j’ai pensé me livrer à vous, cette semaine. Et oui, je vais vous parler de moi. Alors, les plus curieux vont rester, mais les autres ont déjà arrêté de me lire. Ils ont tords pourtant. Je ne vais pas vous parler de mes couleurs préférées ou de mon plat favori, mais plutôt de mon évolution en tant que fan de hockey.
Il y a un peu plus de 8 ans, quand j’ai commencé à fréquenter la femme qui partage ma vie présentement, j’avais décroché du hockey. La raison était simple, le Canadien connaissait ses pires années. La grande période noire qui a suivit les départs de Roy, Turgeon, Damphousse et Recchi. Je n’écoutais presque plus le hockey à ce moment là, si ce n’est que quelques matchs ici et là. Ma blonde était heureuse, elle venait de mettre la main sur un gars qui n’écoute pas vraiment le hockey, donc qui n’allait pas monopoliser ses samedis soirs par la soirée du hockey avec Claude Quesneville. Un gros plus quoi. Pauvre elle, si elle avait su que c’était une supercherie qui allait disparaître 2 ou 3 ans après notre rencontre, elle aurait peut-être fuit à tout vitesse.
C’est effectivement ce qui s’est produit. Non, elle n’a pas pris la fuite, j’avais d’autres qualités et d’autres arguments convainquant pour la garder vous savez. Mais, je me suis remis au hockey. Les principaux responsables sont Michel Therrien, Guy Carbonneau, André Savard et un certain José Théodore. Surprenant le dernier, mais soyons honnête, Théo a ramener plusieurs amateurs de Montréal au Centre Bell et à Claude Quesneville. Malheureusement, surtout pour José, ça s’est mal terminé.
Mais revenons à moi. En 2002, le Canadien font les séries pour la première fois depuis belle lurette. C’est non sans difficulté qu’ils éliminent les Bruins pourtant premier dans l’Est. Je redeviens l’enfant qui s’exclame devant les victoires de son équipe. J’ai des frissons de voir les gens célébrer la victoire de leur équipe. Pourtant ce n’est qu’en première ronde. Sauf qu’avec la joie pour la victoire vient aussi la frustration dans la défaite. C’est mon côté « Dark Side » que ma blonde allait bientôt découvrir. Après une défaite dans la série contre les Hurricane dans la 2e ronde, ma blonde entre de travaillé et s’assoit à mes côtés. Devant ma face d’air bête où la déception se lit très très bien sur mon vissage. Elle tente de me remonter le moral. Mauvaise idée. Elle tente un faible: « Ils vont se reprendre et gagner la prochaine ». Vous n’avez pas idée à quel point j’ai pu lui lancer un regard noir. Tout en ajoutant de façon très bête : « Est-ce qu’il y a d’autre niaiseries que tu veux me dire?! » La soirée a été très longue puisque j’ai eu cette aire là toute la soirée. Ce que je peux être désagréable. Autant je suis en extase, de bonne humeur, drôle quand on gagne, autant je suis bête, de mauvaise humeur et méchant quand on perd. C’est le partisan que j’ai été jusqu’à l’an dernier je dirais. Et non, ma blonde ne m’a pas quitté pour autant. Les arguments dont je parlais un peu plus haut devaient être très convaincants.
Depuis l’an dernier, je me suis calmé… un peu. Je m’en fais toujours pour mon équipe et j’ai de la misère à accepter la défaite. Sauf que j’essaye de passer à autre chose un peu plus rapidement. Par exemple, l’an dernier, après la défaite crève cœur lors du dernier match contre les Leafs, ce qui privait le Canadien d’une place en série, ma conjointe a eu droit à une soirée plus agréable que lors de la défaite contre les Canes, 5 ans plu tôt. Comme quoi on évolue, même comme fan de hockey. Oh j’étais déçu et frustré par cette élimination, mais j’ai eu besoin d’une petite demie heure tout au plus pour m’en remettre. Pas mal hein? Ceux qui ne s’intéressent pas vraiment au hockey ou pas autant que moi, trouve déjà que c’est trop. « Ce n’est que du hockey! » me diront-ils. C’est vrai, sauf que pour moi c’est une passion. Une passion qui a eu ses hauts et ses bas depuis que je regarde ce sport, mais qui a repris depuis 5 ans et qui ne semble pas vouloir s’essouffler. Elle évolue, comme je disais, mais elle reste là. J’aimerais moins m’en faire des fois quand j’écoute le hockey, ce serait meilleur pour mon cœur, mais en même temps j’éprouve une certaine fierté d’être aussi passionné. Pour ceux qui trouvent que je prends trop ça à cœur, je vous suggère de remplacer le hockey par quelque chose que vous aimez beaucoup, une véritable passion. Je suis convaincu que vous trouverez des comportements similaires aux miens. Même que ma petite demie heure de tantôt sera bien minime comparé à certains d’entre vous. Ça semble toujours ridicule quand c’est quelque chose qui ne nous intéresse pas, mais quand ça nous touche, quand ça de l’importance pour nous, c’est bien différent.
Pour ma part, je n’ai pas l’intention d’arrêter de « tripper » hockey. Peut-être y aller un peu plus mollo, ne serait-ce que pour ma santé. Et même si le Canadien m’amène plus de déception présentement, qu’ils me font rager devant mon écran et que j’ai même l’impression de perdre mes soirées à les regarder, je reviens quand même. Je suis une vraie femme, je suis comme la mienne. C’est vrai! Malgré toutes mes sautes d’humeur, elle me revient toujours. Que voulez-vous, je suis si exceptionnel.
Bonne semaine et à la semaine prochaine!
Il y a un peu plus de 8 ans, quand j’ai commencé à fréquenter la femme qui partage ma vie présentement, j’avais décroché du hockey. La raison était simple, le Canadien connaissait ses pires années. La grande période noire qui a suivit les départs de Roy, Turgeon, Damphousse et Recchi. Je n’écoutais presque plus le hockey à ce moment là, si ce n’est que quelques matchs ici et là. Ma blonde était heureuse, elle venait de mettre la main sur un gars qui n’écoute pas vraiment le hockey, donc qui n’allait pas monopoliser ses samedis soirs par la soirée du hockey avec Claude Quesneville. Un gros plus quoi. Pauvre elle, si elle avait su que c’était une supercherie qui allait disparaître 2 ou 3 ans après notre rencontre, elle aurait peut-être fuit à tout vitesse.
C’est effectivement ce qui s’est produit. Non, elle n’a pas pris la fuite, j’avais d’autres qualités et d’autres arguments convainquant pour la garder vous savez. Mais, je me suis remis au hockey. Les principaux responsables sont Michel Therrien, Guy Carbonneau, André Savard et un certain José Théodore. Surprenant le dernier, mais soyons honnête, Théo a ramener plusieurs amateurs de Montréal au Centre Bell et à Claude Quesneville. Malheureusement, surtout pour José, ça s’est mal terminé.
Mais revenons à moi. En 2002, le Canadien font les séries pour la première fois depuis belle lurette. C’est non sans difficulté qu’ils éliminent les Bruins pourtant premier dans l’Est. Je redeviens l’enfant qui s’exclame devant les victoires de son équipe. J’ai des frissons de voir les gens célébrer la victoire de leur équipe. Pourtant ce n’est qu’en première ronde. Sauf qu’avec la joie pour la victoire vient aussi la frustration dans la défaite. C’est mon côté « Dark Side » que ma blonde allait bientôt découvrir. Après une défaite dans la série contre les Hurricane dans la 2e ronde, ma blonde entre de travaillé et s’assoit à mes côtés. Devant ma face d’air bête où la déception se lit très très bien sur mon vissage. Elle tente de me remonter le moral. Mauvaise idée. Elle tente un faible: « Ils vont se reprendre et gagner la prochaine ». Vous n’avez pas idée à quel point j’ai pu lui lancer un regard noir. Tout en ajoutant de façon très bête : « Est-ce qu’il y a d’autre niaiseries que tu veux me dire?! » La soirée a été très longue puisque j’ai eu cette aire là toute la soirée. Ce que je peux être désagréable. Autant je suis en extase, de bonne humeur, drôle quand on gagne, autant je suis bête, de mauvaise humeur et méchant quand on perd. C’est le partisan que j’ai été jusqu’à l’an dernier je dirais. Et non, ma blonde ne m’a pas quitté pour autant. Les arguments dont je parlais un peu plus haut devaient être très convaincants.
Depuis l’an dernier, je me suis calmé… un peu. Je m’en fais toujours pour mon équipe et j’ai de la misère à accepter la défaite. Sauf que j’essaye de passer à autre chose un peu plus rapidement. Par exemple, l’an dernier, après la défaite crève cœur lors du dernier match contre les Leafs, ce qui privait le Canadien d’une place en série, ma conjointe a eu droit à une soirée plus agréable que lors de la défaite contre les Canes, 5 ans plu tôt. Comme quoi on évolue, même comme fan de hockey. Oh j’étais déçu et frustré par cette élimination, mais j’ai eu besoin d’une petite demie heure tout au plus pour m’en remettre. Pas mal hein? Ceux qui ne s’intéressent pas vraiment au hockey ou pas autant que moi, trouve déjà que c’est trop. « Ce n’est que du hockey! » me diront-ils. C’est vrai, sauf que pour moi c’est une passion. Une passion qui a eu ses hauts et ses bas depuis que je regarde ce sport, mais qui a repris depuis 5 ans et qui ne semble pas vouloir s’essouffler. Elle évolue, comme je disais, mais elle reste là. J’aimerais moins m’en faire des fois quand j’écoute le hockey, ce serait meilleur pour mon cœur, mais en même temps j’éprouve une certaine fierté d’être aussi passionné. Pour ceux qui trouvent que je prends trop ça à cœur, je vous suggère de remplacer le hockey par quelque chose que vous aimez beaucoup, une véritable passion. Je suis convaincu que vous trouverez des comportements similaires aux miens. Même que ma petite demie heure de tantôt sera bien minime comparé à certains d’entre vous. Ça semble toujours ridicule quand c’est quelque chose qui ne nous intéresse pas, mais quand ça nous touche, quand ça de l’importance pour nous, c’est bien différent.
Pour ma part, je n’ai pas l’intention d’arrêter de « tripper » hockey. Peut-être y aller un peu plus mollo, ne serait-ce que pour ma santé. Et même si le Canadien m’amène plus de déception présentement, qu’ils me font rager devant mon écran et que j’ai même l’impression de perdre mes soirées à les regarder, je reviens quand même. Je suis une vraie femme, je suis comme la mienne. C’est vrai! Malgré toutes mes sautes d’humeur, elle me revient toujours. Que voulez-vous, je suis si exceptionnel.
Bonne semaine et à la semaine prochaine!