lundi 29 janvier 2007

Profession : Partisan

Ce soir, c’est la fête, au Centre Bell. On retirera le chandail de Ken Dryden. Je ne connais pas grand-chose sur Dryden, mise à part qu’il a gagné plusieurs Coupe Stanley et l’habitude qu’il avait à s’accoter sur son bâton tellement il était grand. Le fait qu’il soit un gagnant et qu’il soit un des gardiens les plus connus de la grande histoire du Canadien me suffit amplement pour me convaincre de sa place parmi les grands. Trop ignorant, mais surtout trop jeune pour vous parler du grand numéro 29, je vous parlerai alors du hockey d’aujourd’hui, plus précisément de notre équipe bien-aimée, ou mal aimée ces temps-ci.

On dit souvent que Montréal est la meilleure place pour gagner, mais la pire place pour perdre. On en a un très bel exemple depuis un mois environ. Alors que l’équipe connaît ses moments les plus difficiles, on pourrait croire que les supporteurs, comme le mot l’indique, supportent leur équipe et les encourage pour les ramener dans le droit chemin. Il en est tout autrement. Si les 2 victoires avant la pause du match des étoiles avaient calmé les esprits, voilà que la contre-performance de samedi a suffit pour semer la panique chez les partisans. On doute de tout maintenant. Huet n’est plus bon, Souray n’est qu’une passoire en défensive, on ne voit plus Markov, Higgins ne s’est jamais remis de sa blessure, Kovalev se pogne le beigne, Samsonov a disparu encore, Koivu n’est plus le vaillant capitaine du début de la saison, Ryder ne marque plus et j’en passe. Pourtant c’est le même club qui s’est hissé parmi les meilleures formations de l’association de l’Est pendant les 3 premiers mois de la saison. Maintenant, ce ne sont que des bons à rien, qui ne mettent pas l’effort. Voilà, ce que se disent plusieurs partisans du Canadien de Montréal.

Les fans n’encouragent plus leur équipe. Ils n’ont pas le temps, ils sont trop occupés à chialer contre eux et à trouver un moyen d’obtenir Peter Forsberg. Avez-vous oublié votre rôle partisan? C’est bien possible. Voici la description de tâche pour ce job :

· Applaudir quand il y a un but de votre équipe
· Applaudir quand votre gardien fait un bel arrêt
· Crier lorsque votre équipe attaque
· Huer les arbitres quand ils laissent passer une pénalité contre votre équipe ou lorsqu’ils donnent une pénalité à votre équipe
· Encourager lorsque l’équipe en arrache

Comme vous voyez, il n’y a aucune trace de chialâge contre ses propres joueurs ou encore de décider qui devrait être échangé pour qui. Pendant que vous critiquez votre équipe et que vous criez sur tous les toits que les joueurs ne font pas leur job, vous ne faites même pas la votre. Belle mentalité! Après, ça vient se péter les bretelles comme quoi, ce sont les meilleurs partisans au monde. Oh on aime le hockey, il n’y a pas de doute, mais comme partisan, on a des croûtes à manger. Facile de supporter son équipe quand elle gagne, un peu plus dur lorsque le succès n’y est plus. Les gens sont quand même là, mais ils sont là pour dire quel changement de trio qu’il faut faire, critiquer tel joueur ou encore proposer l’échange miracle.

Ce soir, relisez la définition de tâche du partisan et tentez de la mettre en pratique. Le Canadien ne sera peut-être pas meilleure, mais vous allez peut-être passer une meilleure soirée. Arrêtez de chialer, les journalistes et le blogeurs sont payés pour ça.

mardi 23 janvier 2007

Kovalev, le méchant Russe

La dernière fois que vous avez eu de mes nouvelles, le Canadien était incapable de gagner. Depuis, ils ont gagné contre deux formations qui sont classées plus haut qu’eux dans l’Est et on est en plein milieu de la pause du match des étoiles. Puis, comme les médias ne peuvent plus parler du Canadien, ils ont dû trouver un autre sujet d’urgence. Roy leur a finalement donné un sujet à parler pendant des jours. Remarquez que ce n’est qu’un simple fait divers peu intéressant, mais avec un peu d’imagination, il y a quelque chose à faire avec cette nouvelle. Comme le sujet s’essouffle, depuis la première heure, si vous voulez mon avis, j’ai voulu parler d’un autre sujet. J’ai décidé de m’intéresser à la bête noire chez le Canadien, le maudit russe, Alex Kovalev.

Quand le Canadien a fait son acquisition, en 2003, les partisans et même les journalistes étaient contents. On savait déjà que c’était un joueur qui ne se présentait pas tout le temps, mais on savait aussi qu’il était très talentueux. Aujourd’hui, presque 4 ans plus tard, il est l’un des joueurs les plus critiqués. Oh les critiques n’ont pas vraiment changés, on parle de présences trop longues, qu’il ne se replie pas, qu’il ne se présente qu’un match sur quatre etc. Étudions ensemble ce spécimen.

On sait que ce n’est pas facile de jouer à Montréal; les attentes sont toujours très élevés. Je ne sais pas quelles étaient les attentes des fans envers Kovalev, mais ça n’a jamais été un joueur ultra dominant, peu importe l’équipe avec laquelle il jouait. Sa meilleure saison en carrière remonte à 2000-2001 alors qu’il évoluait avec les Pingouins et un certains Mario Lemieux. Il est vrai que Mario n’a pas joué énormément cette année là mais il y avait aussi Jagr qui en était à sa dernière année de contrat. Maintenant, cherchez dans le Canadien des joueurs qui ressemble un petit peu à ces deux là. Non arrêtez de chercher tout de suite, vous ne pourrez pas lire la fin de ma chronique. Je vous le dis tout de suite, on n’a personne qui ressemble à une des ces deux supers vedettes. En dehors de cette saison, il n’a jamais connu de saison de plus de 77 points. Ça tourne autour des 60 points. C’est donc à une telle production qu’il faut s’attendre. Certains partisans croyaient le voir franchir la barre des 100 points et des 50 buts, oubliez ça! Il faut rester sur Terre pour pouvoir apprécier un joueur. C’est peut-être une des raisons pourquoi Kovalev est souvent critiqué.

Kovalev est un joueur spectaculaire qui, selon plusieurs, se retrouve parmi les meilleurs manieurs de rondelles de la LNH. Il n’y a pas de doutes que le 27 éblouie les spectateurs du Centre Belle lorsqu’il arrive en zone adverse et déjoue les défenseurs adverses avec l’une de ses merveilleuses feintes. Le problème c’est qu’il aime contrôler la rondelle. Ce n’est pas vraiment un défaut, mais lorsque ça cause des revirements c’est plus problématique. C’est certainement l’une de ses lacunes; j’aimerais le voir passer plus souvent la rondelle au lieu d’essayer de déjouer l’équipe adverse à lui tout seul. C’est un défaut, certes, mais de là à le lapider sur place, il y a une marge.

On a la critique facile ici, ce n’est pas un secret. Si le publique a tendance à s’en prendre aux Québécois de l’équipe, certains journalistes aiment bien s’en prendre aux Russes, voir même les Européens. Je ne dis pas qu’ils sont au-dessus de toutes critiques, mais tout comme certains fans, certains membres des médias exagèrent. Par exemple, Marc Bureau ne peut pas passer une émission de 110 sans planter Kovalev. On peut dire la même chose du Baron à RDS; M. Chantelois en vient souvent à critiquer Kovalev; après ça, il chiale sur les partisans qui s’en prennent inutilement à leurs semblables. Tout ce beau monde se permet aussi de traiter Don Cherry de xénophobe ou de raciste alors qu’il véhicule des opinions semblables. La seule différence c’est qu’ils le font plus subtilement ave un peu plus de nuance, mais le message demeure le même. Kovalev ne fait pas pitié, mais il y a une limite à toujours descendre la même personne et surtout répéter les mêmes conneries. Quand bien même qu’on dirait à tous les jours que Kovalev ne se présente pas tout le temps, ça ne changera rien; il joue ainsi depuis toujours. Il est rendu à sa 15e saison dans la LNH, je ne pense pas que ça va changer parce qu’on le répète plus souvent. Il est sous contrat avec le Canadien., il faut apprendre à vivre avec. Cet acharnement des médias me tape sur les nerfs, des fois, j’ai l’impression de suivre le hockey d’avant la série du siècle. Messieurs, il n’y a pas que les joueurs canadiens ou américains qui savent jouer au hockey, regardez un peu le classement des marqueurs.

Cette année, la grosse histoire c’est de lui trouver un joueur de centre. Plusieurs doutaient et doutent encore que Plekanec puisse jouer avec le méchant Kovalev. Si on veut des résultats avec Kovalev, il est important de bien l’entourer. Ce n’est pas le type de joueur qui rend les autres meilleurs, il a besoin de quelqu’un pour l’alimenter. Il ne faut pas répondre à tous ses caprices, mais il faut s’arranger pour qu’il produise. L’organisation a décidé de le signer, à eux de lui donner les ressources nécessaires. On a souvent pointé du doigt le joueur de centre comme étant la source du problème. Et si le problème était la chimie avec son compatriote Samsonov? Depuis leur séparation, le 2e trio est beaucoup plus visible. On a essayé plusieurs joueurs de centre et même Kovalev a joué à cette position. Les résultats n’étaient pas vraiment concluent. Est-ce que le Canadien doit abandonner la recherche d’un joueur de centre? Bonne question, Plekanec connaît de bons moments, mais peut-être qu’on voudrait avoir un centre plus expérimenté pour les séries. Mais, c’est toujours les mêmes questions, contre qui et est-ce possible avec le plafond salarial? Je laisse ça dans les mains plus compétentes; je parle de celles de Bob hein, pas celle des fans.

Kovalev n’est pas un joueur parfait, loin de là, mais il a plusieurs qualités qui peuvent aider le Canadien. On le sait, c’est un joueur dur à diriger, qui fait des déclarations controversées, il ne se présente pas tout le temps, mais c’est aussi tout un joueur de hockey. C’est un joueur qui est électrisant, qui est spectaculaire et qui, comme le dirais notre ami Jean Perron, peut nous faire lever de notre siège. On a tendance aussi à oublier sa contribution en séries éliminatoires. Ses statistiques dans cette portion de la saison sont intéressantes; 84 points en 100 matchs, pas si mal. On oublie aussi comment il a été un facteur dans l’élimination des Bruins à sa première saison à Montréal. On oublie aussi qu’il était le seul joueur à produire contre les Canes, l’an dernier, après la perte de Koivu. J’ai bien l’impression que le numéro 27 en mettra encore plein la vue au prochain tournoi printanier. On se dira que finalement, c’est un chance qu’on l’ait gardé et peut-être que les critiques cesseront pendant un petit moment. Inquiétez vous pas, elles reviendront vites, elles ne seront pas bien loin.

jeudi 18 janvier 2007

Quand son équipe va mal

Ça va mal en maudit. Pas beaucoup de chose à dire ces temps-ci. Comme tout partisan, je suis déçu après chaque défaite de mon équipe et je suis aussi inquiet. J’ai hâte de les revoir remporter quelques matchs, mais ça ne semble pas venir. J’ai beau demeuré positif, les résultats se font attendre. Je demeure tout de même confiant. On a eu du succès contre les Trashers cette saison, ce serait une bonne occasion de revenir sur le bon chemin. Je me croise les doigts et espère le mieux. Je reste derrière mon équipe, quoiqu’il arrive.

mardi 16 janvier 2007

«Moi, je connais ça!»

On a souvent dit que les partisans du Canadien sont parmi les plus connaisseurs de la LNH. Personnellement, j’ai quelques réserves là-dessus, mais cette réputation fait en sorte que ces pseudo experts font connaître leur état d’âme sur à peu près tout ce qui entoure les activités de leur équipe favorite. En ces temps plus difficile, inutile de dire que les commentaires se multiplient. Il ne suffit que d’écouter un peu les lignes ouvertes, se promener sur les forums sur le net, ou écouter les émissions consacrées au hockey pour constater l’ampleur du phénomène. À les entendre, Carbonneau compte sur des milliers d’assistants à travers la province. Maintenant, à savoir si ces derniers sont compétant, c’est une toute autre histoire.

Je ne suis pas plus catholique que le pape, je me suis, moi aussi, prêté au jeu. Il m’est arrivé de m’amuser à former les trios que je ferais si j’étais dans la peau du coach. Sauf que je me rappelle à chaque fois que je ne suis pas le coach et que les décisions seront probablement différentes puisque ce ‘est pas vraiment moi qui décide. C’est une part des choses que certains partisans ne font pas. Après tout, on est des grands connaisseurs. Cette passion excessive fait en sorte que plusieurs se prennent aux sérieux et proclame avoir la solution à tout. Ça donne lieu à des déclarations assez farfelues tant dans les lignes ouvertes que sur des forums Internet.

Le jeu le plus populaire est de se prendre pour le directeur gérant et imaginez des transactions tout aussi spectaculaires qu’impossibles. Plusieurs croient qu’il est aussi facile de réaliser une transaction dans la LNH que sur leur Playstation ou X-Box. Mais il ne s’agit pas de convaincre un ordinateur qui ne se fie qu’à des données informatiques, mais bien un homme qui prend des décisions en fonction de son équipe. En plus, il faut prendre en considération toutes les facettes de la nouvelle convention collective, principalement le plafond salariale. Alors ceux qui pensent que Forsberg serait une solution pour notre 2e trio, j’aimerais qu’ils m’expliquent d’abord qui ils vont donner et comment ils vont inclure le gros salaire de notre ami Peter. C’est ces mêmes fans qui veulent qu’on garde nos 3 défenseurs qui seront joueurs autonomes cet été. Très logique tout ça.

Autre erreur souvent répandue, échanger un joueur qui ne produit pas selon nos attentes. Depuis le début de la saison, plusieurs «connaisseurs» veulent échanger Niinimaa ou Samsonov. Faudrait pas prendre les autres DG pour des crétins. Personne n’est intéressé à obtenir l’un de ses deux joueurs qui connaissent des saisons très difficiles. Il va falloir trouver une autre solution pour se débarrasser de nos mal-aimés. D’autant plus que ceux-ci gagnent des salaires très élevés surtout pour leur rendement.

C’est lorsque l’équipe va mal que les rumeurs de transactions pleuvent. Pourtant, c’est le moment le plus difficile pour conclure une transaction, à moins de vouloir rebâtir et ainsi oublier les séries éliminatoires. C’est toujours difficile de transiger dans la LNH, mais quand l’équipe ne gagne pas, c’est encore pire. C’est simple c’est que vos joueurs ont moins de valeurs. Sheldon Souray, avant le 23 décembre, était sûrement l’un des joueurs avec la plus grande valeur. Je sais que le Canadien n’a pas vraiment l’intention de l’échanger, ce n’est qu’un exemple. Croyez-vous que Bob Gainey peut obtenir, aujourd’hui, la même chose en retour qu’avant les déboires du Canadien? Ce serait très surprenant. En fait, il est très rare de voir une équipe se sortir d’une torpeur en effectuant une transaction. De mémoire, il ne m’en vient même pas une en tête. Une équipe se sort d’une mauvaise passe par elle-même, sinon elle est destinée à couler. Je vous le dit, fiez vous sur moi, je connais ça ;)

En résumé, arrêtez de vous prendre pour le coach ou le DG, d’abord parce qu’elles ne risquent pas de se réaliser, ensuite parce que des personnes plus compétentes sont là pour prendre ces décisions, mais surtout parce qu’on en vient à oublier que nous sommes que des partisans et que nous oublions aussi tout le plaisir à suivre notre équipe favorite. Si votre équipe va mal et que vous vous ennuyez, il y a tellement d’autres moyens que de se prendre pour ce qu’on n’est pas. Lire un blog par exemple.

lundi 15 janvier 2007

Souvenirs de 93…

Pendant que le Canadien connaît des moments difficiles, surtout après la dégelé contre Ottawa, samedi, aussi bien me remplir la tête avec des beaux souvenirs. De plus, comme on a comparé l’équipe de cette année à celle que Jacques Demers dirigeait en 93, j’ai donc pensé me remémorer et vous remémorer les souvenirs de la dernière coupe Stanley. Je suis trop jeune pour avoir connu les grandes années de Lafleur et j’ai commencé à écouter le hockey trop tard pour vivre la conquête de 86. C’est donc dire, que je n’ai vécu qu’une seule coupe Stanley gagné par le Canadien. Alors, replongeons nous dans les séries éliminatoires de la LNH, au mois d’avril 93. Je tiens à souligner que tout ce qui est écrit dans cette chronique, vient de ma mémoire…des erreurs sont possibles, mais en général, c’est assez juste..

Le tout commence avec une confrontation avec nos plus grands rivaux, les Nordiques de Québec. Les fleurs de lysées ont connu une meilleure saison que nous cette année là, ils ont donc l’avantage de la glace. Les Nordiques sortent à peine de leur calvaire; ils font les séries pour la première fois depuis très longtemps. C’est l’après Lindros, alors que l’équipe a mis la main sur plusieurs joueurs d’expérience. Avant le début du premier match, on nous montre les images de plusieurs moments en séries entre ses deux équipes, dont le fameux but refusé d’Alain Côté. Ce premier match aurait pu être un point tournant dans cette série. Le Canadien mène par 2 buts en fin de 3e période, mais le CH écope d’une pénalité en fin de match et Pierre Pagé retire Hextall. L’impensable se produit et les Nordiques marque 2 buts avant la fin du match, poussant les deux équipes en prolongation. Pire encore, pour les fans de Montréal, Claude Lapointe (il me semble j’hésite entre lui et Scott Young) déjoue Roy en contournant le filet et donne la victoire à son équipe. Le 2 matchs est complètement à l’avantage des Nordiques qui prennent les devants 2-0 dans la série. Par la suite, Roy fera son discours et la série basculera. Le Canadien gagne les deux matchs à Montréal, nous avons une série. Le 5e match reste mémorable pour moi. C’est l’égalité, on est en prolongation, tout le monde dort chez moi, puis Muller glisse la rondelle entre les «cannes» d’Hextall. Je hurle en silence pour ne pas réveiller personne. Le Canadien retourne à la maison avec la possibilité de mettre fin à la série. C’est ce qui se produit alors que la troupe de Demers joue un match parfait et remporte le match 6-2. Autre moment mémorable, Pagé qui engueule Sundin pendant plusieurs minutes.
En 2e ronde, le Canadien se butait plus souvent qu’autrement au Bruins, mais cette fois, les Sabres ont éliminé Boston. Normalement, une série qui se termine en 4, c’est une série facile, pas celle là. Tous les matchs se terminent par la marque de 4-3 dont 3 en prolongation. Pour la première fois depuis que j’écoute le hockey, le Canadien passe en 3e ronde.

Les Penguins sont les prochains adversaires logiques eux qui ont gagné la coupe les deux dernières année. Surprise, les Islanders, sans Pierre Turgeon qui a été frappé vicieusement par Dale Hunter dans la série précédente, passe à travers Pittsburgh et Mario Lemieux. C’est en 5 matchs que nos Canadiens se débarrassent de leurs adversaires de long Island. Non, je ne rêve pas, mon équipe s’en va en finale de coupe Stanley.

Pour la finale, je me souviens avoir espérer les Leafs et Pat Burns. Surtout parce que je ne voulais pas affronter Gretzky et Robitaille. Même si Toronto a bien failli se retrouver en finale, la gang de Gretzky finit par avoir le dessus sur la troupe de Pat. Après le premier match, je crois déjà qu’on ne passera pas à travers les Kings. Honte à moi, homme de peu de foi, c’était sans compter sur les évènements lors du 2e match. Le Canadien se dirige vers une défaite de 2-1. Seul Desjardins a réussi à déjouer le gardien des Kings. En fin de 3e période, on demande à mesurer la courbe du bâton de McSorley. Le verdict : bâton illégal. On est en avantage numérique, la rondelle se dirige au point d’appuie et Éric Desjardins tire et déjoue à nouveau le gardien; c’est l’égalité. On se retrouve en prolongation, encore une fois la rondelle appartient à Desjardins, son premier tir rate la cible, mais la rondelle lui revient rapidement et son 2e tir trouve le fond du filet, le toit du Forum de Montréal saute. C’est la fête, le CH est de retour dans la série. Le reste de cette série appartient principalement à Roy et Leclair. Le premier multiplie les miracles devant le filet, frustrants les attaquants des Kings, dont Sandstrom qui aura le droit au célèbre clin d’œil de Patrick. Leclair, lui, marque 2 fois à L.A en prolongation, permettant ainsi à son équipe de revenir à Montréal avec la possibilité de soulever le fameux trophée. C’est ce qui se produit le 9 juin 1993. J’assiste, chez moi, avec ma mère et mon beau-père, à la conquête de la 24e coupe Stanley du Canadien de Montréal. J’applaudis mon idole, Patrick Roy, qui gagne le Conne Smyth, remis au joueur le plus utile lors des séries. J’accueille, ensuite, mon frère, qui revient d’une partie de baseball, en lui sautant dans les bras. Nous célébrons sobrement cette belle victoire.

Ce sont là de beaux souvenirs. J’ai encore des frissons quand je revois des images de cette victoire. Que ce soit le but de Muller en prolongation lors du 5e match, celui de Brisebois en prolongation contre Buffallo, le clin d’œil, les buts de Desjardins, les arrêts de Roy, les joueurs qui célèbrent sur la glace, les photos avec le trophée, j’en ai encore des frissons. Ce qui a de bien lorsqu’ on ne gagne pas aussi régulièrement que lors des grosses années, c’est que ça rend le moment un peu plus magique. Je souhaite bien sûr que le Canadien en gagne une autre, mais je sais à quel point c’est difficile de remporter la coupe Stanley. Présentement, l’équipe va mal et il est difficile de penser qu’elle peut aspirer aux grands honneurs. Mais, sait-on jamais. Je crois tout de même que c’est une équipe qui finira par surprendre les «experts» et aller jusqu’au bout. Peut-être pas cette année, mais bientôt. J’ai espoir...
Je vous laisse sur un vidéo de youtube: http://www.youtube.com/watch?v=9CUa1DHCMt4

mercredi 10 janvier 2007

Est-ce que la santé est revenue chez le Canadien?

Le Canadien a renoué avec la victoire hier soir, alors qu’ils sont revenus de l’arrière contre les Trashers. Ryder a été la grande vedette avec une production de 2 buts et 1 passe, en plus d’être l’auteur du but vainqueur. En général, le CH a été une meilleure formation qu’Atlanta notamment en blanchissant les gros canons soit Kovalchuk, Hossa et Kozlov. Souhaitons que ça se poursuive pour Montréal, qui en a arraché dans les dernières semaines. Le virus, semble chose du passé, donc plus d’excuse. Reste à avoir tout le monde en santé. Begin et Bonk manque toujours à l’appelle et le numéro 22 aiderait bien son équipe, lui qui a l’habitude de donner de l’énergie à ses coéquipiers en frappant l’adversaire.

Arbitrage hier

Ce n’est pas parce que le Canadien a gagné (d’ailleurs, le Canadien tirait de l’arrière après 2 périodes), mais l’arbitrage m’a plu hier soir. La présence du vétéran McCreary n’est certainement pas étrangère à la prestation des hommes rayés. Les vétérans ont plus tendance à utiliser leur jugement et c’est tant mieux. On a laissé jouer les joueurs au hockey et le spectacle en a bénéficié.

Samsonov?

Je ne sais pas ce qui va arriver avec le numéro 15 du Canadien, mais ça ne va pas du tout. Si Plekanec et Kovalev montre des signes encourageants, rien ne semble avoir changer pour Samsonov. Bob a donné un gros contrat au joueur russe, mais les résultats sont très décevant, même Grabovski a plus impressionné.

Grabovski à Hamilton

Même s’il a impressionné lors des 3 matchs auxquels il a participé, Grabovski a été cédé à Hamilton. Le jeune a de bonnes mains et de belles qualités offensive, mais on l’a brassé un peu physiquement. Il devrait progresser avec les Buldogs et j’ai hâte de voir ce qu’il fera au prochain camp. Quand on regarde ça, Higgins, Plekanec, Lapierre, Latendresse, Perezhogin, Grabovski, Chipchura, les Kostitsyn, et Price, il y a une belle relève chez le Canadien. Juste en défensive où c’est moins évident.

Les Sens s’en viennent

À Ottawa, les choses vont bien depuis quelques semaines, ce qui coïncide avec les déboires du Canadien. Étrangement, c’est depuis les pertes de Spezza, Fisher et Vermette que les Sens jouent mieux. Tellement que l’équipe s’approche à 3 points des Habs, mais avec 2 matchs de plus de joués par la troupe de Murray. Espérons, que tout ne s’écroule pas lors du retour des blessés. Ce ne devrait pas être le cas, il faut juste qu’il conserve le même style de jeu.

Voilà, c’est complet. On se reparle demain.

mardi 9 janvier 2007

L’arbitrage de la nouvelle ligue nationale

Critiquer l’arbitrage fait parti des mœurs du partisan de hockey. C’est ce qu’on apprend avant même de patiner ou presque. Bien loin de moi l’idée de critiquer l’enrayement de l’accrochage. Et je souhaite encore bien moins revenir à ce qu’on avait comme arbitrage avant le lock-out. Sauf que je me questionne sur l’attitude adoptée par nos joueurs en chandails rayés préférés. Où veulent-t-ils en venir? Leur but semble d’éliminer complètement l’accrochage, voir même faire disparaître complètement l’habitude des joueurs de la LNH qui songeraient encore à étirer le bâton. Est-ce la bonne façon? Réfléchissons-y!

Comme je le disais, je suis contre l’accrochage. Je suis le premier à applaudir les énormes progrès que la LNH et ses dirigeants ont fait l’an dernier. Enrayer complètement l’accrochage, pas de problème. Par contre, je trouve qu’on tombe dans l’excès inverse. Il faudrait être aveugle pour ne pas remarquer les changements drastiques de comportement des joueurs depuis le retour au jeu l’an dernier. Surtout si on compare avec le jeu avant l’arrêt de travaille. Il ne suffit que de regarder les «anciens» matchs ou les attaquants traînaient littéralement leurs adversaires sur leur dos ou accroché à leur chandail. Maintenant, votre palette accroche, que dis-je, effleure à peine le bras ou la hanche du joueur adverse qu’on vous envois au cachot. On a crié pendant des années que le spectacle souffrait à cause de l’accrochage, mais on n’a jamais dit qu’on ne voulait plus que les joueurs se touchent. Il faut croire qu’on a entendu nos cris, mais ils n’étaient pas assez clairs. Va-t-il falloir crier encore, mais cette fois pour leur dire d’arrêter d’exagérer? Parce que le spectacle en souffre encore. Quand je vois un joueur qui arrive en pleine vitesse, mais qu’on lui touche au bras sans pour autant l’arrêter ou même le ralentir et qu’on appelle une pénalité, je pète ma coche. On n’a pas empêcher l’attaquant de faire son travaille, s’il se trouve l’équipe aurait pu avoir une ou plusieurs chances de marquer si on n’avait pas arrêter le jeu. Le travaille des défenseur ou des attaquants en replies est de plus en plus difficiles, ils n’ont plus d’option. La LNH veut devenir plus offensive et je n’ai pas de problème avec ça. Mais pas au point de ne plus laisser les défensives faire leur boulot. De toute façon il y a tout de sorte de moyen d’empêcher l’offensive de s’exprimer. On en a eu un bel exemple dimanche dernier d’une équipe qui n’accroche pas mais qui réussi à limiter les chances de marquer. Le spectacle était horrible. Aucun échec avant et que des joueurs qui attendent leurs adversaires dans leur zone à la ligne bleue. Que croyez-vous qui va se passer chez les équipes qui n’ont pas assez de vitesse pour se replier? Ils vont emprunter la méthode des Devils. On ne prend pas de punitions et on peu couvrir nos hommes, alors pourquoi pas? C’est la victoire qui compte après tout. Pas sûr que c’est ce qu’on veut chez les dirigeants de la LNH. C’est pourtant ce qui pourrait très bien arriver.

Des règlements stupides

Les changements qu’on a apportés aux règlements en 2005 sont en générale bénéfique pour le hockey, mais pas tous. Certains sont carrément inutiles, voir même complètement stupides.

La zone des gardiens. Je n’ai plus vu aucune pénalité décernée à un gardien pour avoir manipuler la rondelle en-dehors de la zone permise depuis Théo au début de la saison dernières. De plus, on favorise le «dumping» avec cette règle. Notez comment les joueurs sont habiles pour envoyer la rondelle dans le coin où le gardien ne peut pas aller. On empêche aussi les gardiens habiles comme Brodeur et Dipietro de relancer l’attaque de leur équipe rapidement et ainsi créer des occasions de marquer. Avec l’élimination de la ligne rouge, un gardien habile avec la rondelle peut tenter la bombe; on le voit pendant les avantages numériques, mais c’est tout. Pendant les championnats juniors j’ai remarquer comment l’attaque du Canada était souvent relancer par Price, un gardien habile autour de son filet, qui pouvait profiter de l’absence de ce règlement au hockey international.

La rondelle chez les spectateurs. Les Sabres de Bufallo n’ont pu aller en finale de la coupe Stanley parce qu’un de leur défenseur a rejeté la rondelle un peu trop rapidement et elle s’est retrouvés dans la foule. Bon ce n’est pas la seule raison, mais c’est un facteur important. Qu’on veule diminuer les dégagements, j’ai rien contre, mais pourquoi ne pas appliquer le même règlement que lorsqu’il y a dégagement refusé. Entre vous et moi, le résultat est le même, le jeu est arrêté. Pourtant on ne punit pas l’équipe qui a fait ce dégagement. Alors, appliquons le même règlement, mise au jeu à la gauche ou la droite du gardien sans changer les joueurs qui étaient sur la glace.

Le bâton qui brise. Voilà le plus ridicule de la gang. Quand j’ai commencé à jouer au hockey, on m’a dit qu’un bon jeu défensif à faire, c’est de frapper sur son bâton lorsque la rondelle arrive ou lorsque le joueur arrive avec la rondelle. «Ne touche pas au joueur, mais occupe toi de son bâton», qu’on me disait. J’ignorais qui fallait aussi que j’analyse les composantes de son bâton par contre. Puisque, maintenant, si je casse le bâton de l’adversaire, j’ai une punition. Alors, Souray peut dormir en paix personne n’osera frapper son bâton pour l’arrêter, puisqu’on est sûr qu’il va se fracasser. Était-il possible de donner un critère plus aléatoire pour imposer une pénalité pour cingler? Je pense que non.

Que ce soit l’accrochage, l’obstruction, les dégagements dans la foule ou les bâtons qui brisent, je remarque une chose en commun. Les arbitres n’ont pas le droit de se servir de leur jugement. On leur a donné des critères strictes et précis, mais pas toujours logiques. C’est le même principe que lorsqu’on refusait les buts parce que quelqu’un avait un demi patin dans la zone du gardien. Parfois, le joueur n’avait même pas rapport dans le jeu. On s’est rendu compte que ça n’avait pas de bon sens et on a donné du jeu aux arbitres, du jugement. On s’est rendu à l’autre extrême alors que les joueurs embarquait carrément sur les gardiens, mais on est en train de s’ajuster pour le mieux ou presque. Il y a encore des automatistes comme dans l’accrochage. Koivu l’a appris à ses dépends contre Washington. Si on ne veut plus que les arbitres prennent des décisions, qu’on nous mettre des robots, ce n’est pas compliqué, n’importe qui peut appeler une punition quand il voit un bâton toucher le bras ou la hanche de l’adversaire. Mais un arbitre, un vrai, peut juger et voir que l’adversaire a accroché et a empêcher le joueur de faire sa job. Je ne dis pas que j'ai la solution. Si on donne de la latitude aux arbitres, il va y avoir des erreurs, mais au moins on n’aura pas le droit à la comédie qu’on nous offre présentement. On a crié parce que les arbitres refusaient de prendre des décisions et de donner des punitions et maintenant, ils n’en prennent toujours pas, ils agissent sans réfléchir. Un milieu SVP.

lundi 8 janvier 2007

Pour 2007...

Il s'est écoulé beaucoup de temps depuis ma dernière chronique. Le temps des fête est belle et bien derrière nous et nous somme maintenant en 2007, alors plus aucune raison de vous négliger. D'ailleurs, le titre de ma dernière chronique démontre à quel point ça fait longtemps que je vous ai jasé. Si le Canadien m'impressionnait en décembre, il inquiète un peu depuis quelque temps. Enfin, on verra bien. Disons que ça aiderait si les joueurs vedettes du club soient plus souvent sur la glace que sur la toilette.

Pour ma première chronique en 2007, j'ai pensé faire des souhaits pour chaque équipe. Alors, Enjoy!

Anaheim: Le retour de Pronger et Giguère pour pouvoir aspirer à la coupe. Ah pis un Norris à Niedermayer ou Pronger.

Atlanta: Un défenseur de premier plan pour pouvoir être une vrai menace.

Boston: Du renfort pour Chara avant qui meurt de fatigue d'ici Avril. Avec la tornade Bergeron-Savard, ce serait pas pire comme équipe.

Buffalo: Que la défensive tienne le coup en séries cette année.

Calgary: On se répète dans leur cas, mais un joueur de centre pour mettre entre Iginla et Tanguay.

Caroline: Que Staal redevienne aussi éblouissant que la saison dernière.

Chicago: Que Havlat demeure en santé; les chances de faire les séries seront meilleures.

Colorado: Que Sakic botte le derrière de Théo pour qu'il redevienne le gardien qu'il a déjà été. La partie sur Théo n'est pas obligatoire, mais je tiens au coup de pied dans le derrière par exemple.

Columbus: Un gardiens de premier plan... en santé.

Dallas: Le retour de Modano au plus sacrant et un Tuco capable d'arrêter les rondelles en séries.

Détroit: Le réveille du duo Zetterberg-Datsyuk

Edmonton: Un remplaçant potable pour Pronger.

Floride: La retraite de quelques vieux croûtons(Gélinas, Robert et Belfour) pour laisser la place aux jeunes (Bouwmeester, Jokinen, Horton et Auld)

L.A: Un défenseur défensif pour remplacer le vieillissant Blake

Minnesota: Que Gaborik demeure en santé jusqu'à la fin de la saison, la fin du mois ce serait déjà bon.

Montréal: Une 3e ronde en séries et qui sait, peut-être plus. Et un 2e centre constant qu'on nous sacre la paix avec ça.

Nashville: le retour de Vokoun pour les séries ou d'ici 2010, mon pool en souffre.

NJ: D'arrêter de battre le Canadien pis de venir nous endormir au Centre Bell. Brodeur, d'arrêter de pleurnicher sur tout; les slapshot en tir de barrage, le moindre contact contre les gardiens, la visière d'Ovechkin... Shut up and stop the puck! Le 2e il le fait déjà bien, essaye le 1er maintenant. (J'avais une petite rancoeur sur les Devils, ça parait légèrement dans mon commentaire.)

NYI: Le Jack Adams à Nolan et une participation en séries.

NYR: Un défenseur de premier plan s'il veulent aspirer à plus.

Ottawa: Que Emery continue sur sa lancée et un retour de Spezza même si ça veut dire la fin de mon pool.

Philadelphie: Une reconstruction selon les nouvelles réalités de la LNH. Attaquants rapides et défensive mobile.

Phoenix: Un clone de leur coach des années 80 pour mettre sur la glace.

Pitsburgh: Un championnat des marqueurs et un Hart pour Crosby, pis trouver une solution pour demeurer à Pitsburgh.

San Jose: Que Thornton joue de la même façon en séries éliminatoire qu'il le fait en saison régulière.

St-Louis: De rebâtir afin d'avoir une équipe d'ici 2042.

Tampa Bay: Du renfort pour St-Louis, Richard et Lecavalier parce qu'à 24-26 minutes de jeux par match, ils ne se rendront pas au mois d'avril quoique... Est-ce que le Lightning sera là à la fin Avril?

Toronto: L'émergence des jeunes au plus sacrant si ils veulent faire les séries.

Vancouver: Le Vézina à Luongo

Washington: 11 clones d'Ovechkin, les Caps seront meilleures et je serai en extase total devant le spectacle incroyable

Alors, voilà, c'est complet. À vous amateur de Hockey, je vous souhaite de continuer à triper sur un ce merveilleux sport qu'est le hockey, mais surtout de la santé. Ça parrait cliché, mais sans la santé, le hockey devient bien secondaire...