Cette semaine, c’était le retour de l’enfant prodigue à Edmonton. Ouais, Ryan Smyth retournait sur une patinoire qu’il connaissait très bien; celle des Oilers où il y a joué pendant 12 saisons. L’émotion promettait d’être à son comble.
L’organisation des Oilers d’Edmonton et les partisans on montrer beaucoup de classe envers leur ancien joueur. On est allé jusqu’à présenter un vidéo hommage avant le début du match. Ce vidéo jumelé à l’ovation de la foule a réussi à tirer les larmes à Smyth, encore. Sensible le numéro 94. Une fois le match commencé, l’histoire d’amour était bien sûr terminé, alors que Ryan Smyth se faisait huer à chaque fois qu’il touchait la rondelle. Je suis d’accord moi avec cette réaction. Je te respecte, je te fais un petit hommage, mais une fois que le match a commencé, tu es dans le camp ennemi mon ami, tu es donc contre nous, donc, je te hais. Petite parenthèse. Pour ceux qui comparent avec le retour de Théo et Brisebois l’an dernier, je ne pense pas qu’aucun de ces deux joueurs ressemblent à Smyth, donc, rien à voir.
Mais, revenons à Ryan Smyth. Voici un joueur qui me plait. Vous savez, j’adore regarder Ovechkin, Crosby ou Lecavalier m’éblouir avec des jeux spectaculaires, mais j’adore aussi les joueurs qui travaillent comme des fous même si les résultat ne sont pas aussi éblouissant. Le 94, maintenant avec l’Avalanche, représente parfaitement ce genre de joueur. On a dit souvent de lui, qu’il avait un mauvais coup de patin, pas vraiment un bon lancer, pas un super passeur, mais qu’est ce qu’il fait de bien? Peu de chose, mais beaucoup à la fois, C’est un joueur qui se salit les mains à chaque match. Il va dans les coins, mais surtout il est sûrement le meilleur joueur de la LNH pour jouer devant le but. On ne compte plus le nombre de but qu’il a marqué sans son bâton, mais avec ses jambes ou ses patins. En plus, il n’obtient pas de point lorsqu’il bloque la vue du gardien, mais il a été foutrement utile si son équipe marque un but. Ça semble facile jouer dans le filet, mais faut savoir se sacrifier. Parce que si vous voulez avoir la chance de vous installer devant le gardien, vous devez vous attendre à recevoir des coups de bâton, des taloches sur la gueule en plus de peut-être recevoir des lancés frappés sur les cheville ou en pleine figure. C’est ce genre de sacrifice qu’on doit faire si on veut jouer devant le but et Smyth est prêt à les faire.
Smyth n’a jamais inscrit 100 points ni même 40 buts, mais sa production est d’une stabilité épatante. Les pooleurs le choisissent à chaque année parce qu’ils savent qu’ils auront un joueur de 60 points. La stabilité est un élément à ne pas négliger lorsque vient le temps d’évaluer un joueur de hockey. C’est certainement l’une des plus grande qualité de Ryan. On ajoute à ça, sa fougue, son leadership et sa détermination et vous avez le type de joueur que tout entraîneur voudrait avoir dans son équipe. Il n’est pas le plus talentueux, mais il a tellement de cœur que les résultats sont tout aussi bons.
Cet été, le Canadien a avoué avoir courtisé le fougueux ailier gauche en plus d’un certain Brière. Première fois que j’entends ça pour Brière… enfin. Mais, savez-vous quoi? Je crois que j’aurais aimé mieux obtenir Smyth plutôt que le petit talentueux joueur de centre. Non, il ne parle pas français et ce n’est pas un Québécois et notre bon ami Réjean Tremblay se serait chargé de nous le rappeler. Mais il aurait améliorer l’équipe ça c’est claire. Non, il n’est pas aussi talentueux que le petit Daniel, mais il a du chien et ça n’aurait pas nuit aux Canadiens. Je vous l’ai dit, j’adore ces joueurs qui doivent travailler comme des forcenés pour réussir. Probablement, parce que je m’identifie à ce genre de joueur. Probablement parce que je suis ce genre de joueur aussi. Et oui, je me livre aujourd’hui.
Bonne semaine et à la semaine prochaine!
L’organisation des Oilers d’Edmonton et les partisans on montrer beaucoup de classe envers leur ancien joueur. On est allé jusqu’à présenter un vidéo hommage avant le début du match. Ce vidéo jumelé à l’ovation de la foule a réussi à tirer les larmes à Smyth, encore. Sensible le numéro 94. Une fois le match commencé, l’histoire d’amour était bien sûr terminé, alors que Ryan Smyth se faisait huer à chaque fois qu’il touchait la rondelle. Je suis d’accord moi avec cette réaction. Je te respecte, je te fais un petit hommage, mais une fois que le match a commencé, tu es dans le camp ennemi mon ami, tu es donc contre nous, donc, je te hais. Petite parenthèse. Pour ceux qui comparent avec le retour de Théo et Brisebois l’an dernier, je ne pense pas qu’aucun de ces deux joueurs ressemblent à Smyth, donc, rien à voir.
Mais, revenons à Ryan Smyth. Voici un joueur qui me plait. Vous savez, j’adore regarder Ovechkin, Crosby ou Lecavalier m’éblouir avec des jeux spectaculaires, mais j’adore aussi les joueurs qui travaillent comme des fous même si les résultat ne sont pas aussi éblouissant. Le 94, maintenant avec l’Avalanche, représente parfaitement ce genre de joueur. On a dit souvent de lui, qu’il avait un mauvais coup de patin, pas vraiment un bon lancer, pas un super passeur, mais qu’est ce qu’il fait de bien? Peu de chose, mais beaucoup à la fois, C’est un joueur qui se salit les mains à chaque match. Il va dans les coins, mais surtout il est sûrement le meilleur joueur de la LNH pour jouer devant le but. On ne compte plus le nombre de but qu’il a marqué sans son bâton, mais avec ses jambes ou ses patins. En plus, il n’obtient pas de point lorsqu’il bloque la vue du gardien, mais il a été foutrement utile si son équipe marque un but. Ça semble facile jouer dans le filet, mais faut savoir se sacrifier. Parce que si vous voulez avoir la chance de vous installer devant le gardien, vous devez vous attendre à recevoir des coups de bâton, des taloches sur la gueule en plus de peut-être recevoir des lancés frappés sur les cheville ou en pleine figure. C’est ce genre de sacrifice qu’on doit faire si on veut jouer devant le but et Smyth est prêt à les faire.
Smyth n’a jamais inscrit 100 points ni même 40 buts, mais sa production est d’une stabilité épatante. Les pooleurs le choisissent à chaque année parce qu’ils savent qu’ils auront un joueur de 60 points. La stabilité est un élément à ne pas négliger lorsque vient le temps d’évaluer un joueur de hockey. C’est certainement l’une des plus grande qualité de Ryan. On ajoute à ça, sa fougue, son leadership et sa détermination et vous avez le type de joueur que tout entraîneur voudrait avoir dans son équipe. Il n’est pas le plus talentueux, mais il a tellement de cœur que les résultats sont tout aussi bons.
Cet été, le Canadien a avoué avoir courtisé le fougueux ailier gauche en plus d’un certain Brière. Première fois que j’entends ça pour Brière… enfin. Mais, savez-vous quoi? Je crois que j’aurais aimé mieux obtenir Smyth plutôt que le petit talentueux joueur de centre. Non, il ne parle pas français et ce n’est pas un Québécois et notre bon ami Réjean Tremblay se serait chargé de nous le rappeler. Mais il aurait améliorer l’équipe ça c’est claire. Non, il n’est pas aussi talentueux que le petit Daniel, mais il a du chien et ça n’aurait pas nuit aux Canadiens. Je vous l’ai dit, j’adore ces joueurs qui doivent travailler comme des forcenés pour réussir. Probablement, parce que je m’identifie à ce genre de joueur. Probablement parce que je suis ce genre de joueur aussi. Et oui, je me livre aujourd’hui.
Bonne semaine et à la semaine prochaine!