dimanche 28 octobre 2007

Smyth, un joueur qui a du chien

Cette semaine, c’était le retour de l’enfant prodigue à Edmonton. Ouais, Ryan Smyth retournait sur une patinoire qu’il connaissait très bien; celle des Oilers où il y a joué pendant 12 saisons. L’émotion promettait d’être à son comble.

L’organisation des Oilers d’Edmonton et les partisans on montrer beaucoup de classe envers leur ancien joueur. On est allé jusqu’à présenter un vidéo hommage avant le début du match. Ce vidéo jumelé à l’ovation de la foule a réussi à tirer les larmes à Smyth, encore. Sensible le numéro 94. Une fois le match commencé, l’histoire d’amour était bien sûr terminé, alors que Ryan Smyth se faisait huer à chaque fois qu’il touchait la rondelle. Je suis d’accord moi avec cette réaction. Je te respecte, je te fais un petit hommage, mais une fois que le match a commencé, tu es dans le camp ennemi mon ami, tu es donc contre nous, donc, je te hais. Petite parenthèse. Pour ceux qui comparent avec le retour de Théo et Brisebois l’an dernier, je ne pense pas qu’aucun de ces deux joueurs ressemblent à Smyth, donc, rien à voir.

Mais, revenons à Ryan Smyth. Voici un joueur qui me plait. Vous savez, j’adore regarder Ovechkin, Crosby ou Lecavalier m’éblouir avec des jeux spectaculaires, mais j’adore aussi les joueurs qui travaillent comme des fous même si les résultat ne sont pas aussi éblouissant. Le 94, maintenant avec l’Avalanche, représente parfaitement ce genre de joueur. On a dit souvent de lui, qu’il avait un mauvais coup de patin, pas vraiment un bon lancer, pas un super passeur, mais qu’est ce qu’il fait de bien? Peu de chose, mais beaucoup à la fois, C’est un joueur qui se salit les mains à chaque match. Il va dans les coins, mais surtout il est sûrement le meilleur joueur de la LNH pour jouer devant le but. On ne compte plus le nombre de but qu’il a marqué sans son bâton, mais avec ses jambes ou ses patins. En plus, il n’obtient pas de point lorsqu’il bloque la vue du gardien, mais il a été foutrement utile si son équipe marque un but. Ça semble facile jouer dans le filet, mais faut savoir se sacrifier. Parce que si vous voulez avoir la chance de vous installer devant le gardien, vous devez vous attendre à recevoir des coups de bâton, des taloches sur la gueule en plus de peut-être recevoir des lancés frappés sur les cheville ou en pleine figure. C’est ce genre de sacrifice qu’on doit faire si on veut jouer devant le but et Smyth est prêt à les faire.

Smyth n’a jamais inscrit 100 points ni même 40 buts, mais sa production est d’une stabilité épatante. Les pooleurs le choisissent à chaque année parce qu’ils savent qu’ils auront un joueur de 60 points. La stabilité est un élément à ne pas négliger lorsque vient le temps d’évaluer un joueur de hockey. C’est certainement l’une des plus grande qualité de Ryan. On ajoute à ça, sa fougue, son leadership et sa détermination et vous avez le type de joueur que tout entraîneur voudrait avoir dans son équipe. Il n’est pas le plus talentueux, mais il a tellement de cœur que les résultats sont tout aussi bons.

Cet été, le Canadien a avoué avoir courtisé le fougueux ailier gauche en plus d’un certain Brière. Première fois que j’entends ça pour Brière… enfin. Mais, savez-vous quoi? Je crois que j’aurais aimé mieux obtenir Smyth plutôt que le petit talentueux joueur de centre. Non, il ne parle pas français et ce n’est pas un Québécois et notre bon ami Réjean Tremblay se serait chargé de nous le rappeler. Mais il aurait améliorer l’équipe ça c’est claire. Non, il n’est pas aussi talentueux que le petit Daniel, mais il a du chien et ça n’aurait pas nuit aux Canadiens. Je vous l’ai dit, j’adore ces joueurs qui doivent travailler comme des forcenés pour réussir. Probablement, parce que je m’identifie à ce genre de joueur. Probablement parce que je suis ce genre de joueur aussi. Et oui, je me livre aujourd’hui.

Bonne semaine et à la semaine prochaine!

dimanche 21 octobre 2007

C’est vraiment pas juste!

Coacher dans la LNH, c’est un dur métier, voir même un métier ingrat. Ça, on le savait déjà. On en a eu une autre preuve cette semaine avec le congédiement de Bob Hartley à Atlanta. Chaque année, bon nombre de coachs se font congédier et depuis quelques années, il semble qu’on est de moins en moins patient. Le mois d’octobre n’est pas terminé que déjà un entraîneur se fait indiquer la sortie. L’an dernier, c’est à Philadelphie qu’on a eu la mèche courte alors qu’on congédiait et l’entraîneur et le directeur gérant, tôt en début de saison. Cette année, le DG a été épargné, en fait, il a liquidé son entraîneur avant qui lui arrive la même chose. Pourtant, la majorité des « experts » s’entendent pour dire que si quelqu’un aurait dû payer, c’est bien Don Waddell. Même les fans des Trashers se disent qu’il y a eu erreur sur la personne.

Il est vrai que Bob Hartley était derrière le banc pour l’humiliante élimination en 4 matchs contre les Rangers. C’est aussi lui qui dirigeait alors que l’équipe a commencé la saison avec 6 défaites de suite. Mais justement, il dirigeait et il était derrière le banc. Il n’était pas sur la glace. Ce n’est quand même pas de sa faute si Kovalchuk, Kozlov et Hossa étaient invisibles sur la glace en Avril dernier. Peut-on le blâmer parce que le jeune Lehtonen n’arrêtait pas les rondelles? C’est quand même une partie importante du travaille de gardien de but, faut-il le rappeler ? Il y a aussi l’absence de Hossa, sûrement de la faute à Bob ça aussi. Que ça soit sa faute ou pas, le congédiement de l’entraîneur est souvent la solution la plus simple que l’on prend pour fouetter une équipe qui ne va nulle part. Sauf qu’on aurait pu faire le ménage au 2e étage aussi, question d’être un peu plus juste. Non, monsieur Waddell n’est pas plus responsable de la tenue de ses joueurs vedettes, mais les décisions qu’il a prises depuis la date limite des transactions l’an dernier paraissent plutôt mauvaise aujourd’hui. C’est toujours plus facile de critiquer après, mais il reste que de transiger des jeunes joueurs pour un vétéran joueur autonome, ’est toujours risqué. Particulièrement dans le cas d’une équipe qui n’a pas la profondeur pour assumer la perte du joueur dans l’été qui suit, comme c’était le cas pour les Trashers. Quand ton organisation perd un jeune comme Metropolit et des choix de repêchages pour Tkachuk et qu’en plus, ce dernier retourne à St-Louis, puis, tu envoies un jeune défenseur prometteur comme Coburn pour un Zhitnik vieillissant, tu hypothèques ton avenir et tu cours après le trouble. Mais, ce n’est pas tout ce qu’il y a à la fiche de monsieur Waddell. Déjà que la défensive n’était pas la plus grande force à Atlanta, bien au contraire, l’équipe a dû subir la perte de 3 défenseurs réguliers cet été. La seule réponse que le patron de Bob Hartley a trouvée à ces départs, c’est Ken Klee. On comprend maintenant un peu mieux pourquoi les Trashers ont débuté la saison avec une fiche horrible de 0 victoire et 6 défaites. Peu importe qui aurait été derrière le banc, l’équipe aurait connu un début de saison difficile et même avec Waddell derrière le banc, les résultats ne seront guère mieux. La raison est simple, personne ne peut gagner si on n’a pas les outils. Présentement, le meilleur coach au monde arriverait à Atlanta qu’il ne pourrait pas faire de cette formation une équipe gagnante. Donc, si on voulait trouver un coupable pour ces pauvres résultats, il fallait regarder sur la glace et au 2e étage. Puis comme le dit le vieux cliché, on ne peut pas congédier 23 joueurs, alors c’est monsieur Waddell qui aurait dû payer. Remarquer que lorsqu’un DG paye, en général, l’entraîneur suit, mais on moins on aurait eu un peu plus un sentiment de justice.

Bob Hartley a été traité de façon injuste. Tout comme le disait Calimero, Bob pourrait crier : « C’est vraiment pas juste! » Et ce n’est pas seulement à cause de sont congédiement. Même l’an dernier, alors que l’équipe allait bien, on ne lui avait toujours pas offert de prolongation de contrat. Cette année on ne lui donne aucune munition et on le sacrifie tout en épargnant celui qui ne lui a pas donné les outils nécessaires. Bon, à côté de Claude Julien avec les Devils l’an dernier, on pourrait presque dire que Bob a été traité avec classe, mais reste qu’il y a eu erreur sur la personne cette semaine à Atlanta. Malheureusement, ce genre de traitement fait partie du métier d’entraîneur. Les personnes qui font ce travaille le savent et en général, ils l’assument. Par contre, même s’ils l’acceptent, ça ne veut pas dire qu’on reçoit ce genre de traitement avec le sourire. On serait en beau maudit pour moins. Malgré tout, la majorité des entraîneurs acceptent de retourner derrière le banc d’une autre équipe sachant très bien qu’ils seront congédiés tôt ou tard et injustement la plus part du temps. J’imagine qu’il faut aimer sa job, j’imagine que c’est de la passion.

samedi 13 octobre 2007

On se calme le pompon!

Comment c’est passé votre semaine? On s’en fou, on veut savoir comment s’est passé celle du Canadien. Le Tricolore a disputé 2 matchs seulement, soit un contre les Leafs samedi et l’autre contre Pittsburgh, mercredi. Résultat, une victoire et une défaite en prolongation. Contre Toronto, samedi dernier, le Canadiens jouait bien, même qu’il contrôlait la situation alors qu’il menait 3-1. Mais, les Leafs avec Sundin et Ponikarovski en tête sont revenu de l’arrière et en prolongation, Kaberle a donné la victoire à son équipe avec un but en avantage numérique. Pourtant la troupe de Carbonneau avait aussi bénéficié de quelques avantages numériques, mais ils ont été incapables d’en profiter. Déjà les langues sales rappelaient la perte de Souray. Ce sont les mêmes personnes qui s’énervaient le match auparavant alors que l’équipe avait inscrit 3 buts en supériorité numérique. Ces mêmes langues sales qui louangeaient le travaille de Huet contre les Hurricanes, l’ont crucifié pour son erreur derrière le filet qui a permis à Toronto de resserrer l’écart à 3-2 en fin de 2e période. Malgré tout, le Canadien récoltait un point, mais un peu déçu parce qu’il aurait pu en récolter deux.

Mercredi, c’était la rentrée de Price contre les Penguins et Sidney Crosby. Le jeune a été brillant dans une victoire de 3 à 2 de son équipe. Markov a encore été excellent récoltant 1 but et 1 passe et on a plus vu Plekanec qui jouait sur le 2e trio, pour ce match. Il a lui aussi récolté 1 but 1 passe. Malgré le brio de ces deux joueurs, c’est Price qui a surtout attiré l’attention. Il a effectivement effectué plusieurs gros arrêts, notamment lors des nombreux désavantages numériques en 1ère et 2e période. Crosby, Recchi, Malone ou Malkin, Price ne voyait aucune différence et les a tous stoppés à un moment ou un autre. On peut parlé d’une très belle entré pour le jeune gardien, mais est-ce que les médias en n’ont pas beurré épais avec Carey Price, cette semaine?

On s’énarve avec Price

La sortie de Claude Legault la semaine dernière (il s’en est pris au journalistes qu’il trouvait trop hystériques et même aux fans qui critiquent de façon exagéré) a permis de faire prendre conscience à quelques personnes qu’on exagérait peut-être un peu. Il y en a qui se défendent et qui crient haut et fort, belle contradiction, que c’est faux, que ce n’est pas pire qu’ailleurs, Sauf, qu’en lisant les journaux après la victoire de Price mercredi, il y en a quelques-uns qui ont dû se dire que le comédien n’avait pas tort.

Effectivement, lors qu’on lit un peu partout les comparaisons avec Dryden et Roy, non les journalistes ne sont hystériques, ils sont complètement fous. Je ne demande pas mieux que Price soit le joueur de concession que plusieurs croient qu’il sera, je dirais même que j’ai confiance qu’il le sera, mais on peut peut-être lui donner le temps de le devenir. Pas lui donné le titre à cause de statistiques ridicules comme il a gagné son premier match dans la LNH contre Pittsburgh comme Roy et Dryden. Wow, ça c’est un gage de succès. À côté de ça, ses victoires aux championnats juniors et la conquête de la coupe Calder ne veulent plus rien dire. Non, mais on parle de coïncidence ici et non d’indice suprême que le kid va devenir une vedette. Tant qu’à ça, peut-être qu’il porte les mêmes caleçons que Terry Sawchuck aussi, alors il va sûrement connaître le même genre de carrière. N’importe quoi.

La position de gardien de but est déjà particulière, mais à Montréal, comme dans plusieurs autres domaines dans le hockey, c’est toujours quelques coches de plus. Je ne sais pas si c’est parce que plusieurs grands gardiens de but ont joué pour le Canadien, mais les partisans mettre beaucoup de pression sur eux. Depuis le départ de Patrick Roy en 95, on dirait que les partisans n’acceptent pas d’avoir un gardien moins bon. Roy est considéré parmi les 3 meilleurs gardiens de l’histoire, si ce n’est pas le meilleur et il a quand même eu droit à sa part de critiques. Je ne parle pas de critiques sur son caractère ou sur son comportement hors glace, mais bien sur ses performances devant le filet. Autant les critiques viennent vites, autant l’enthousiasme et les compliments arrivent tout aussi rapidement. Dans les deux cas, l’effet n’est pas tellement bon, à moins d’avoir la tête bien encrée sur les épaules. D’ailleurs la bonne nouvelle, c’est que Price est d’un calme désarmant face à la situation. Il fallait le voir répondre aux questions du troupeau de journaliste amassé devant lui. Il devra conserver cette attitude s’il veut continuer de bien performer sur la glace.

Je n’ai rien contre l’enthousiasme des partisans, ou même des journalistes, mais on pourrait peut-être le faire de façon un peu plus rationnelle. Alors messieurs et mesdames, respirer par vos deux trous de nez, prenez votre gaz égal, n’oubliez pas votre Ritalin et ensuite, vous pourrez ensuite vous réjouir des prouesses de Price. Sérieusement, la passion c’est bien, mais ce n’est pas une raison pour perdre la carte. Alors, on se calme le pompon sans pour autant arrêter d’encourager notre équipe. Ils en auront besoin pour le match d’ouverture face aux Hurricanes, puis les Panthers mardi et surtout jeudi, à Ottawa, contre les Sénateurs.

Ce soir, on a Huet devant le filet, mais qui sera le gardien mardi? Ah, que serait une saison du Canadien sans ses controverses autour du gardien de but?
À la semaine prochaine!

samedi 6 octobre 2007

Coupures et Victoire

Pendant la saison, je commencerai mes chroniques par un survol de la semaine du Canadien. Vous aurez alors droit à mes commentaires savoureux sur ce qui c’est passé avec nos Glorieux. Ce sera suivit normalement par une chronique habituelle. Je dis normalement, puisque cette semaine mon commentaire porte sur les coupures en début de semaine. Il sera donc présenté avant le survol des activités sur la glace question de respecter l’ordre chronologique des choses.

Avant d’entreprendre la saison, la direction devait effectuer ses dernières coupures. Price a finalement été préféré à Halak. C’était plus ou moins une surprise, même si Carbo avait dit que son jeune gardien devait déloger Huet pour rester à Montréal. Gainey avait laissé planer le doute en affirmant que Carey pouvait aussi rester comme second gardien. Il faut croire que c’est Bob qui a gagné. J’espère que Guy est tout de même confortable avec la décision. Il reste à savoir maintenant si Price sera ici pour toute la saison ou s’il retournera à Hamilton. La coupure d’O’byrne n’était pas une surprise non plus. Étant le seul défenseur qui pouvait être renvoyé dans la ligue américaine sans passer par le ballottage, il devenait le choix logique. Avec des règlements différents, pas sûr que la décision serait la même. Je suis un peu déçu quand même. Le Canadien ne possède pas beaucoup de gros défenseurs qui peuvent frapper et le jeune défenseur remplissait bien ces 2 critères. Par contre, il ne serait pas étonnant de revoir O’byrne avec le grand club puisqu’il y a souvent des blessures chez les défenseurs. La dernière coupure est celle qui a surpris tout le monde. Lapierre, qui a pourtant joué la moitié de la dernière saison avec le Canadien et qui, en plus, faisait parti de la campagne publicitaire pour annoncer la prochaine saison (big deal!), s’est fait montrer le chemin de la ligue américaine. La décision s’explique avec la présence de plusieurs bons jeunes avec l’équipe, un camp ordinaire de Maxime, mais surtout, l’organisation souhaite marquer plus de buts. On a donc décidé de garder un Grabovski qui a un peu plus de talent en attaque. Les partisans ont une de fois de plus lapidé la direction, surtout Bob Gainey, encore. Plusieurs ne comprennent pas pourquoi Garth Murray demeure avec l’équipe. Sachez les amis que Murray n’est pas celui qui a volé la place de Lapierre. Pensez plutôt à Grabovski, Chipchura ou même Kostopoulos dans le pire des cas. Le premier a été gardé pour son offensive, le deuxième pour sa défensive et parce qu’il a eu un meilleur camp, selon la direction, puis le dernier est un joueurs que le Canadien est allé chercher comme joueur autonome. Il serait alors étrange de retrancher un tel joueur. De plus, il devait passer par le ballottage. Pour Murray, même s’il devait passer par le ballottage, ça n’a rien à voir avec le renvoie de Lapierre. Garth Murray ne sera même pas habillé pour la majorité des matchs, c’est un réserviste point. C’est ce que vous vouliez pour Lapierre? Passer son temps sur la galerie de la presse? Je ne pense pas, il se doit de jouer et c’est ce qu’il fera avec les Bulldogs. Quand on voudra le faire jouer, on le remontera; c’est comme un poste de réserviste, mais mieux. Au moins le jeune va pouvoir jouer. Pour clore ce dossier, un partisan d’un des forums auxquels je participe, nous faisait remarquer qu’il est spécial de voir que la coupure d’un joueur de 4e, au mieux 3e trio fasse autant de vague. Après on dira qu’il n’y a pas d’acharnement et qu’on n’exagère pas à Montréal. Non? Trouvez moi une ville de hockey où on réagit de la même façon que nous, médias et partisans, dans la même situation. Bonne Chan!

Bon, le match maintenant. Nos Canadiens débutaient leur saison mercredi sur les zones de RDS, alors que ceux-ci se lançaient dans l’aventure du HD. On a donc assisté à un bon départ de la part des hommes à Carbo avec une victoire de 3-2 en prolongation contre les Hurricanes de la Caroline. Le tout en haute définition, SVP! Si certains partisans ont immédiatement remis dans la face cette victoire à ceux qui prédisent des malheurs à l’équipe, il faudrait peut-être se calmer. Il reste quand même 81 matchs à jouer. Mais on peut quand même se réjouir de certaines choses. De plusieurs même. Huet a été excellent, même s’il aurait pu arrêter le 2e but. Il reste qu’il a gardé son équipe dans le match particulièrement lors des nombreux désavantages numériques dont quelques-uns à 3 contre 5. Il a réservé son plus spectaculaire à Ray Whitney alors qu’il a fait dévier, in extremis, la rondelle avec son bâton. Je suis content aussi de voir le Canadien réussir plus de tirs au but que l’adversaire, ça ne se produit pas souvent. Aussi, les 3 buts ont été inscrits en avantage numérique, ce qui est une bonne nouvelle puisqu’on s’inquiétait pour cette facette du jeu avec le départ de Souray. Brisebois a surpris plusieurs amateurs par sa performance. Breezer a effectué de belles pièces de jeu en territoire offensif, mais il a aussi bien fait en défensive. Il a commis quelques revirements, mais on devra s’habituer, enfin j’espère. Le trio de Koivu a été le meilleur en attaque, d’ailleurs le capitaine a marqué 2 fois dont le but de la victoire en prolongation. Une bonne performance que l’équipe aura bien besoin tout au long de cette saison. Il y a Kovalev qui n’a pas été spectaculaire, mais il a travaillé et même obtenu une passe. C’est déjà excellent. Dandenault m’a surpris en attaque récoltant quelques chances de marquer. Plekanec a été discret en attaque, mais a été très efficace en défensive. Bref, les deux seuls joueurs qui m’ont déçu un peu, sont Latendresse et Grabovski. Mais les deux sont jeunes, on se doit d’être patient avec eux, après tout, comme je disais, il reste 81 matchs. Finalement, le Canadien devra améliorer aussi sa production à forces égales et aussi prendre moins de punitions. Encore la même rengaine… On en a parlé toute l’année dernière et on va encore en parler cette année. Enfin, on peut dire que c’est un bon départ, on verra maintenant comment ça ira contre les Leafs, ce soir, et la bande à Crosby, mercredi.

À la semaine prochaine!