jeudi 14 octobre 2010

Overdose de Guy Boucher

Défaite crève cœur pour le Canadien à leur match d'ouverture, hier au Centre Bell. L'équipe a plus ou moins bien joué multipliant les erreurs en défensives, écopant de mauvaises pénalités et accordant beaucoup trop de lancers au Lightning de Tampa Bay. Malgré tout, je crois que le Canadien aurait dû gagner ce match. Avec une avance de 3-2 et un peu plus de deux minutes à jouer en 3e période, l'équipe semblait pouvoir protéger cette avance et aurait dû le faire. Malheureusement, Subban s'est fait prendre avec le bâton dans les airs et sa pénalité fut coûteuse puisque que Stamkos a créé l'égalité lors de cet avantage numérique de 6 contre 4. Boucher avait bien sûr retirée Mike Smith pour un 6e attaquant.

Le Canadien a une fiche de 1-1-1 après 3 matchs et connaît des hauts et des bas; c'est le genre de saison que j'appréhendais. Malgré tout, je suis content de voir les performances de Price depuis le début de la saison. Je lui souhaite que ça continue et à son équipe aussi; ce leur sera très utile.

Ce n'est pas nécessairement pour vous parler du Canadien comme tel que j'avais le goût de vous écrire. C'est l'entraineur des visiteurs qui m'a inspiré un billet, ou plutôt la couverture médiatique de ce dernier. J'adore Boucher. J'étais très heureux de le voir à la tête des Bulldogs l'an dernier et très déçu de le voir quitter cet été. Je suis impressionné de son parcours et je crois, comme la majorité, qu'il est voué à une belle carrière d'entraineur. Sauf que trop c'est comme pas assez! Je suis un amateur de hockey, donc je me nourri de tout ce qui touche ce sport. En 2 jours, les journaux, les radios, la télévision et les sites Internet sont tapissés d'articles ou de topos sur Guy Boucher. On en a fait une obsession. Quand je dis "on", je parle des médias québécois. Parce que le reste du Canada, même s'il n'est pas insensible au jeune entraineur, il est beaucoup plus impressionné par Steve Yzerman.

Pour revenir à la couverture de Guy Boucher, je veux bien qu'on soit fier de lui et qu'on le crie sur tous les toits, mais on peut aussi se garder une petite gêne et éviter de se répéter. Le parcours de Guy, on le connait, le respect qu'il a de ses joueurs, on l'a déjà entendu, ses méthodes de travaille, déjà couvert, alors on peut peut-être passer à autre chose? Alors, toutes ces entrevues, ces billets, ces éditoriales et ces topos, j'en ai ma claque. Même chose lors de la diffusion du match, hier. Je n'ai jamais vu un coach adverse se faire filmer et avoir autant d'attention du descripteur, de l'analyste et de tous les intervenants entre les périodes. Aux dernières nouvelles, le hockey se jouait sur la glace. Tellement tanné qu'après le match, j'ai sauté mon tour pour l'Antichambre, sachant que Boucher serait encore au menu. Non, vraiment, pour une visite de 2 jours, autant de Guy Boucher, j'en ai fait une overdose.

. Il y a une limite à ce qu'on peut dire sur un individu. La couleur de ses bobettes et ce qu’il mange pour déjeuner, ça ne m’intéresse pas tellement. Et au rythme où l’on va, ce sera bientôt les prochains sujets abordés lors de la prochaine visite de Guy Boucher. Je vous l'ai dit, je l'aime Guy. Je ne voudrais pas commencer à l'haïr parce qu'on me harcelle en me parlant de lui continuellement

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